
Florent Manaudou et Alain Bernard alertent face aux noyades et appellent à un nouveau « plan piscine »
Dans leur texte, Florent Manaudou et Alain Bernard s'inquiètent de la situation « préoccupante » des piscines en France. Ils pointent les « bassins vieillissants nécessitant d'être rénovés » alors que « 40 % des centres aquatiques ont été construits avant 1975 », ainsi que les piscines devenues « passoires énergétiques » et dont « les coûts de fonctionnement de ces équipements sont aggravés par l'explosion des prix de l'énergie ».
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Avec la canicule, le nombre de noyades a explosé en France en ce début d'été
« La carte de France de l'illettrisme et celle des piscines se superposent : il s'agit de la même carte des risques. Il est avéré aujourd'hui que, dans les zones urbaines sensibles, un enfant sur deux entrant en 6e ne sait pas nager », ajoutent-ils, soulignant également que 500 000 élèves n'ont pas accès à une piscine « alors qu'apprendre à nager à tous les élèves est une priorité nationale ».
Une situation d'autant plus problématique que « le changement climatique et la multiplication des épisodes de canicule entraînent une augmentation de la fréquentation des piscines l'été » et que dans le même temps, « on observe une recrudescence des noyades depuis plusieurs années ».
45 % de noyades en plus sur un an
De fait selon les chiffres publiés vendredi par Santé publique France, 193 décès par noyade (sur 702 noyades enregistrées sur l'année) ont été recensés entre le 1er juin et le 23 juillet, soit un bond de 45 % par rapport à la même période de l'an dernier. Selon l'organisme public, les fortes températures ont « entraîné un afflux des populations vers les sites de baignade pour se rafraîchir » et multiplié les drames. Les jeunes sont particulièrement touchés puisque 27 enfants et adolescents ont perdu la vie en 2025 contre 15 en 2024.
Ce constat est d'autant plus choquant que la France a fait d'excellents résultats aux Jeux de Paris en 2024 en natation, ainsi qu'aux Mondiaux de Singapour avec la locomotive Léon Marchand. Et c'est pourquoi, sur le modèle du plan « mille piscines » des années 1970, Florent Manaudou et Alain Bernard appellent à « impulser un nouvel élan ».
« Si les collectivités semblent prêtes à investir et à réfléchir à de nouveaux modèles, elles ne peuvent le faire seules, sans soutien financier », poursuivent les deux champions, qui interpellent alors l'État. « Il ne s'agit pas de financer des équipements de grand luxe ou dispendieux, mais de construire le juste besoin répondant aux attentes des territoires carencés. » Car, rappellent-ils, « les champions de demain apprennent à nager dans nos bassins ».
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