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Placé à tort sur la liste des criminels les plus recherchés de Belgique, un homme passe une semaine en prison par erreur

Placé à tort sur la liste des criminels les plus recherchés de Belgique, un homme passe une semaine en prison par erreur

Le Parisiena day ago
Un véritable cauchemar. Un Belge a été placé en prison pendant une semaine après que sa photo s'est retrouvée par
erreur
dans la liste des criminels les plus recherchés de Belgique.
Le malheureux a été confondu avec Jeton Begesi, un homme de 30 ans recherché pour proxénétisme sur mineures, après une fausse déclaration d'
identité
de ce dernier. Arrêté il y a une dizaine d'années à Anvers, l'homme n'avait pas de carte d'identité sur lui et s'est fait passer pour Sutkija Dautaj, l'Anversois de 28 ans injustement incarcéré.
« Jeton me connaissait car il était en relation avec ma sœur », explique Sutkija au média flamand
Nieuwsblad
, précisant qu'il ignore pourquoi Jeton s'est fait passer pour lui. « Il n'y a jamais eu d'atomes crochus entre nous. Je savais que quelque chose ne tournait pas rond avec ce type, mais j'ai fait des efforts parce que ma sœur était amoureuse », raconte-t-il.
Condamné en 2015 à quarante mois de prison, Jeton Begesi a pris la fuite et se retrouve recherché par la police belge. Depuis, c'est le pauvre Sutkija qui est traqué par la police belge, qui l'a même été placé sur la
liste des personnes les plus recherchées
du pays début juillet.
Au cours des dernières années, Sutkija Dautaj a été arrêté deux fois par la police qui pensait qu'il s'agissait de Jeton Begesi. Au cours de sa dernière arrestation, la police a pris une
photo d'identité judiciaire
de l'Anversois, ce cliché se retrouvant aujourd'hui sur la liste des personnes les plus recherchées.
Conscients de leur erreur lors de cette arrestation, les policiers ont donc relâché Sutkija Dautaj. « L'un des policiers m'avait dit qu'ils corrigeraient cette erreur, mais cela ne s'est apparemment jamais produit », raconte le pauvre homme.
Le 10 juillet, lorsqu'il se rend compte que sa photo apparaît sur la liste des fugitifs les plus recherchés de Belgique, Sutkija se rend au commissariat. Avant même qu'il ne puisse s'expliquer, il se retrouve
menotté
. « J'ai d'abord cru qu'ils se moquaient de moi », raconte-t-il, avant d'être directement envoyé en prison.
Ce n'est qu'une semaine plus tard, jeudi 17 juillet, que grâce au travail de son avocat l'homme est libéré de prison. « On aurait dit que cela a duré sept mois. Ce furent les pires jours de ma vie », déplore-t-il. « Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit pendant cette première nuit en prison et maintenant je me réveille au moindre bruit », raconte l'homme traumatisé.
« Après une enquête approfondie, il s'est avéré que l'homme était un (ex-) beau-frère du fugitif. Une enquête plus approfondie doit maintenant déterminer dans quelle mesure l'identité de ces deux hommes a été consciemment échangée », a déclaré un porte-parole de la
police belge
, très embarrassée par cette affaire.
« La recherche du fugitif Jeton Begesi se poursuit sans relâche, notamment sur la base des informations qui ont déjà été reçues à son sujet. L'avis de recherche a été supprimé en attendant la suite de l'enquête », a-t-il ajouté.
Désormais, Sutkija Dautaj et son avocat envisagent d'obtenir des dommages et intérêts de la part de la justice à la suite de cette incarcération.
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Samedi en fin d'après-midi, alors que la sortie dans le préau s'achevait, cinquante détenus de la prison de Lantin ( Belgique ), dans la banlieue de Liège, ont refusé de réintégrer leurs cellules. En cause : la colère provoquée par leurs conditions de détention. Deux se sont laissés convaincre mais les autres ont passé la nuit dehors. Une nouvelle discussion s'est engagée dimanche matin entre la direction et deux représentants des détenus. Un troisième prisonnier est remonté mais les autres restent mobilisés, dans le calme. Ce mouvement d'humeur a pris naissance vendredi. « On a rencontré des délégations de détenus pour discuter de certains points et trouver éventuellement des aménagements en leur faveur. Mais malheureusement, le lendemain (ce samedi), d'autres détenus ont mené une nouvelle action et ils ont décidé d'aller au finish. C'est la première fois que ça se déroule comme ça. Généralement les policiers arrivent en nombre et ça rentre dans l'ordre, mais cette fois-ci, ils ne pouvaient ou ne voulaient pas le faire, et on se retrouve dans cette situation », a convenu le directeur de la prison Marc Brisy auprès de la RTBF . La police locale « a mis la prison en sécurité, mais on attend le soutien de la police fédérale pour remettre les choses en ordre », a confirmé à RTL Info Yves Dethier, le président de la Centrale générale des services publics (CGSP), un syndicat de fonctionnaires. Selon lui, jeudi déjà, certains détenus avaient refusé de remonter dans leur cellule. Depuis quelques semaines, « c'est fort tendu, il y a des agressions, des insultes sur les agents pénitentiaires. On ne sait plus faire toutes les tâches qu'on nous demande. Si on donne de bonnes conditions de travail, on pourra assurer une bonne détention comme le politique le veut, mais le monde politique ne donne pas les moyens pour assurer ce qu'il demande », affirme-t-il. Pourtant, dans la nuit de jeudi à vendredi, la Chambre belge, l'équivalent de notre Assemblée nationale, a adopté une loi d'urgence portée par la ministre de la Justice, Annelies Verlinden, pour lutter contre la surpopulation carcérale en assouplissant les règles de libération anticipée. Début juillet, le nombre de détenus dans le royaume belge a dépassé les 13 700, pour une capacité de 11 040 places. Fin mai, un incendie a pris dans la buanderie centrale de la maison d'arrêt de Lantin, en service depuis 1979. Un sapeur-pompier a été pris au piège lors d'une mission de reconnaissance et avait perdu la vie. Les prisonniers affirment que les conditions de détention se sont détériorées depuis. « Avec la surpopulation et depuis l'incendie, la cantine a brûlé, (…) il faut remettre ça en route. Ça prend du temps », a affirmé Dethier, assurant néanmoins que tout le monde avait à manger. Concrètement, « leurs demandes sont matérielles : plus de douches, plus de préau, plus de cantine… Ces demandes sont cependant matériellement impossibles à rencontrer au vu de la surpopulation » de la prison, souligne la porte-parole de l'administration pénitentiaire Valérie Callebaut.

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Un nourrisson âgé de 15 mois a été retrouvé mort à l'intérieur d'une voiture jeudi après-midi, à Namur, dans le sud de la Belgique. Un bébé de 15 mois a été retrouvé mort ce jeudi 17 juillet dans l'après-midi à Namur, en Belgique, à l'intérieur d'une voiture dans laquelle il avait été oublié, selon les premiers éléments de l'enquête annoncée vendredi par la justice. Le médecin légiste qui a examiné le corps a conclu à «un décès lié à une hyperthermie», «sans intervention d'un tiers», a précisé le parquet de Namur dans un communiqué. Une enquête a été ouverte pour «homicide involontaire» pour déterminer les circonstances exactes des faits. À lire aussi Loiret: un bébé retrouvé mort dans une voiture après avoir été oublié Publicité D'après la presse locale, le père a oublié le détour par la crèche avant de se rendre à son travail, et l'enfant serait resté plusieurs heures dans la voiture sur le parking de sa société. Des informations que le parquet a refusé de commenter, indiquant simplement que «l'enfant serait resté dans le véhicule à la suite d'un oubli, selon les premiers éléments de l'enquête». Il faisait un temps estival jeudi en Belgique, avec des températures de saison oscillant autour de 25°C l'après-midi.

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