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La Serbie rouleau compresseur, la France en rodage : où en sont les favoris de l'Eurobasket après le début de la préparation ?

La Serbie rouleau compresseur, la France en rodage : où en sont les favoris de l'Eurobasket après le début de la préparation ?

L'Équipe5 hours ago
À deux semaines du début de l'Eurobasket (du 27 août au 14 septembre), la préparation bat son plein pour les prétendants au titre, dont certains ne sont pas encore au complet. Entre victoires écrasantes et défaites qui interpellent, les états de forme varient parmi les favoris.
Trois ans après le sacre de l'Espagne contre la France à Berlin, les meilleures équipes européennes vont de nouveau s'affronter pour le titre continental, du 27 août au 14 septembre. Deux compétitions majeures se sont déroulées depuis et c'est une Allemagne championne du monde en titre, une équipe de France vice-championne olympique et une Serbie doublement médaillée (argent mondial et bronze olympique) qui vont se présenter pour tenter ravir l'or aux Espagnols.
Pour la quatrième édition d'affilée, l'Euro se jouera dans quatre pays : la Lettonie, Chypre, la Finlande et la Pologne. À un peu plus de deux semaines du début du tournoi, la plupart des équipes engagées ont déjà bien entamé leur préparation, avec plus ou moins de succès. Qui s'est démarqué ? Qui est en reconstruction ? Qui attend du renfort ? Tour d'horizon des principaux prétendants au titre.
Ils impressionnent déjà
Présentée comme la favorite du tournoi par le sélectionneur de l'Allemagne Alex Mumbru, la Serbie a connu un début de préparation sans accroc avec quatre victoires, dont deux cartons face à la Bosnie-Herzégovine (126-89) et Chypre (122-55) mais aussi des succès face à des adversaires plus relevés comme la Pologne (79-67) et la Grèce (76-66). Avec leurs nombreux joueurs NBA, dont le triple MVP Nikola Jokic (23 points et 19 rebonds contre la Grèce), les médaillés de bronze des JO 2024 sont déjà prêts à partir à la conquête de l'or européen.
En l'absence de plusieurs cadres laissés au repos, l'Allemagne a dominé la Slovénie (103-89) en match amical, avant de doubler la mise deux jours plus tard (80-70). Franz Wagner (35 points sur les deux rencontres) est déjà en forme et Dennis Schröder a été désigné MVP du deuxième match (18 pts, 2 rbds, 6 passes). Même sans Isaiah Hartenstein, les champions du monde sont redoutables. Il leur reste quatre matches - contre la Turquie, la Serbie ou la République tchèque, et l'Espagne à deux reprises - pour parfaire leur préparation avant le début de l'Euro.
Ils cherchent leurs repères
Titrée lors de quatre des six dernières éditions, l'Espagne n'a plus la même équipe qu'en 2022 ou même aux JO l'été dernier. Après une défaite historique contre le Portugal (74-76) pour lancer sa préparation, la Roja s'est rattrapée face à la République tchèque (87-73) mais ce sont surtout les doubles confrontations à venir contre la France (le 14 août à Badalone, le 16 à Paris) et l'Allemagne qui lui permettront de se jauger.
La France se présente, elle aussi, avec une équipe remaniée par rapport aux JO 2024 et devra faire sans Victor Wembanyama, Evan Fournier et Rudy Gobert. Après deux victoires poussives contre le Monténégro (86-75) et la Grande-Bretagne (74-67), les Bleus d'Alexandre Sarr et Zaccharie Risacher vont passer aux choses sérieuses avec leurs deux rencontres face à l'Espagne et un dernier match de préparation contre la Grèce (le 24 août à Athènes), à quatre jours de leur entrée en lice.
Ils dépendent de leur star
Malgré l'apport d'un Luka Doncic plus affûté que jamais (19 points), la Slovénie s'est inclinée contre l'Allemagne (89-103), et a encore cédé, sans son joueur star, face au même adversaire (70-80). Il ne lui reste que deux matches pour se régler, face à la Lituanie et la Lettonie, avant d'entamer son Euro en Pologne, dans le groupe de la France. La Grèce, elle, n'a toujours pas pu compter sur Giannis Antetokounmpo et s'est inclinée face à la Serbie (66-76) et, plus inquiétant, contre Israël (58-75) après une victoire face à la Belgique (74-60). Son sort à l'Euro dépendra beaucoup de l'apport du « Greek Freak ».
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