
Tendance sur les réseaux: des hôtels imaginaires inondent Instagram
Claire Rodineau Publié aujourd'hui à 18h55
Ces établissements, faux de la tête aux pieds, ou plutôt du lobby au rooftop, ont inondé Instagram ces derniers mois, engrangeant des millions de vues.
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24 Heures
2 days ago
- 24 Heures
À la rencontre des fans de Justin Bieber, en vacances à Genève
Entre espoir et civilité helvétique, des fans de la pop star canadienne ont patienté sagement devant l'Hôtel des Bergues en espérant apercevoir le chanteur. Publié aujourd'hui à 16h04 Justin Bieber réside à l'Hôtel des Bergues à Genève, où ses fans vont et viennent poliment dans l'espoir d'apercevoir leur idole. GC Images Justin Bieber a annoncé sa présence à Genève mardi dans une vidéo postée sur son compte Instagram. On l'y apercevait se baladant tranquillement à vélo sur le pont du Mont-Blanc, se rendant compte que «Genève, c'est si beau». Il réside depuis à l'Hôtel des Bergues, où ses fans vont et viennent poliment dans l'espoir d'apercevoir leur idole. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. En arrivant ce jeudi devant le lieu où réside la star, on pourrait croire qu'il ne s'y passe rien. Néanmoins, quelques observateurs sont bien là; ils se font discrets comme pour essayer d'attraper le chanteur par surprise. Trois jeunes filles apposées contre une barrière font mine d'être désintéressées, mais gardent un œil sur la porte d'entrée. «On attend là depuis 9 h ce matin, et on se donne jusqu'à 11 h avant de se dire que c'est fichu.» Les Genevois se sont fait discrets ce jeudi matin devant l'Hôtel des Bergues, où réside la star canadienne. SAMI FROGG En marchant un peu plus loin, deux femmes assument, elles, de camper droit devant la porte d'entrée, et font même des allers-retours jusqu'au personnel de l'hôtel. «On nous a dit qu'il devait sortir à 10 h ce matin, et puis on l'a aperçu à travers la vitre du restaurant, avant qu'il ne se volatilise à nouveau», relatent les deux observatrices de 23 ans. «Si on le voit, on ne prendra pas de photos» Qu'attendent ces fans de la superstar? Une photo, un signe de la main ou simplement de la voir en chair et en os? «On sait qu'il n'aime pas les photos, il a l'impression qu'on l'agresse et qu'on lui vole son intimité, expliquent les deux jeunes femmes. On veut juste le voir en vrai, Justin Bieber, il fait partie de nos vies depuis qu'on est gamines.» Elles estiment par ailleurs que le partage de contenu de la star n'est pas anodin: «Pourquoi est-ce qu'il nous montrerait où est sa chambre s'il ne cherchait pas à avoir des fans en bas de son hôtel? Je pense qu'il cherche à amasser la foule, mais à Genève, les gens sont trop polis pour ça!» admettent-elles en riant. «Justin qui?» Dans les commerces environnants, la venue du chanteur ne procure pas tout à fait le même effet. Au coiffeur installé juste à côté de l'hôtel, on avoue être plutôt indifférent à l'événement – «Justin qui? Je ne suis même pas vraiment sûr de savoir qui c'est, témoigne la tenante du salon de coiffure. À moins qu'il ne veuille venir se couper les cheveux chez nous, je m'en fiche un peu.» Les fans genevois ne savent pas combien de temps il leur reste encore pour entrevoir leur idole. En attendant, l'artiste a l'air de prendre du bon temps en Suisse, notamment en visite dans la vallée de Joux dans le canton de Vaud. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Davantage sur les vacances de Justin Bieber en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
06-07-2025
- 24 Heures
Tendance sur les réseaux: des hôtels imaginaires inondent Instagram
Un cinq-étoiles au pied des pyramides? Mais bien sûr! Avec l'aide de l'intelligence artificielle, des artistes et designers inventent des établissements plus vrais que nature… et totalement fictifs. Claire Rodineau Publié aujourd'hui à 18h55 Ces établissements, faux de la tête aux pieds, ou plutôt du lobby au rooftop, ont inondé Instagram ces derniers mois, engrangeant des millions de vues. INSTAGRAM @ En bref: Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter


24 Heures
06-07-2025
- 24 Heures
L'Hermitage clôt sa saison avec une exposition consacrée à la Pologne
Accueil | Culture | Arts & expos | Pour sa dernière exposition avant dix-neuf mois de travaux, la Fondation voyage sur des terres méconnues de l'art européen. Publié aujourd'hui à 11h14 Julien Falat, «Paysage d'hiver avec rivière et oiseau», 1913, huile sur toile, (106 x 135 cm) Musée national de Varsovie En bref: L'ailleurs… accroché à la Fondation de l'Hermitage n'est pas si lointain, il vient de Pologne. Et pourtant, il marque sa distance dans ses paysages peints concentrés sur eux-mêmes, sans se chercher d'autres horizons. Il dit un tempérament, puissant. Intense. Parfois ténébreux. Il respire aussi avec les gloires, les héros mythologiques ou avec son peuple de travailleurs. À leur vue, à celle d'une farandole de faunes entraînant une créature ailée, devant une confession avec Jésus dans une cahute de fortune en pleine nature ou face à cette allégorie d'un fier printemps aussi juvénile que sexué, on aurait presque un petit mouvement de recul, interdit. Dérouté. On peut! C'est aussi ça… déconstruire. C'est rompre avec ses repères, avec les canons et autres héritages artistiques venus en ligne directe de Paris. Rome. Ou Florence. Alors on prend son souffle, la démonstration est celle de la force, de la continuité et de l'espoir avec, accrochées à l'Hermitage, sept décennies d'histoire de l'art sur les terres de Pologne. Jan Matejko, «Portrait d'Helena, fille de l'artiste, avec un épervier», 1882-1883, huile sur panneau de chêne, (115,5 × 72 cm) Collection particulière en dépôt au Musée national de Varsovie D'une «Pologne rêvée» en une centaine d'œuvres – la communication insiste sur le mot «chef-d'œuvre», c'est subjectif et pas toujours frappant. Toutes sont sorties des collections du Musée national de Varsovie , le plus important, le plus significatif du pays avec près de 1 million d'objets à son inventaire. Les artistes? Une quarantaine. Ils ont tous fait école dans le sillage des romantiques, des réalistes, des impressionnistes ou des symbolistes mais à leur manière. Souvent plus retenue que démonstrative. Peu discursive, plus poignante comme ce «Jeune Berger» Stanislaw Lentz pourrait tirer les larmes que ce gosse en haillons, seul au monde, n'arrive même plus à laisser couler! On se laisse aussi surprendre par Jacek Malczewski , en interprétation totalement nébuleuse du genre historique, alors qu'il fixe sur toile un véritable tourbillon de pensées. Et puis… il y a cette âme slave qu'on ne peut s'empêcher de chercher, de traquer. Elle ne se fait pas attendre, apparente dès les premières pièces de l'exposition, dans ses vues altières de Cracovie. Comme dans ses regards fiers, annonçant la couleur du courage. Le refus du compromis. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Exposition et art du voyage En quarante ans d'expositions, la Fondation de l'Hermitage a pris l'habitude de créer la découverte, de s'ouvrir à d'autres références visuelles, de surprendre et de confronter les regards avec ceux du Canada (2020), de la peinture anglaise (2019), de celle des Amériques (2014) ou de l'Espagne (2011). La cause est autre encore avec la Pologne. Avec un art, et des artistes, engagés contre l'oubli d'une histoire sortie des manuels scolaires et pour soutenir, définir et réclamer le retour à l'indépendance nationale. Marian Wawrzeniecki, «Ondine», 1905, huile sur toile (57 × 47 cm) Musée national de Varsovie Omniprésente dans cette centaine de toiles, dans cet «Insurgé», cavalier solitaire au centre d'un paysage décharné, dans cette «Jeune fille» priant peu importe le froid qui la tétanise, dans cette «Heure des esprits» où l'effroi est un signe de vie, l'histoire vient en premier. En leçon. Ou en rappel pour ceux qui connaissent bien les tourments de cette Pologne des XVIII et XIXe siècles qui n'est plus. Terre disparue de la carte politique, partagée entre la Prusse, la Russie et l'Autriche, qui rêve et bataille pour retrouver sa voix autonome, sa langue, sa culture métissée. Des temps sanglants, fratricides, avec la désolation pour horizon. La déportation. Ou l'émigration. Avec, sur le terrain, et jusqu'à la proclamation de la deuxième République de Pologne en 1918, des insurrections à répétition et dans le secret des ateliers, une résistance culturelle qui n'a cessé de s'organiser et d'y croire. L'art pour arme Zbigniew Pronaszko «Dans un verger», vers 1909-1910, huile sur toile (120,5 x 132 cm). Musée national de Varsovie «L'art a pris le statut d'arme dans le combat pour préserver la langue et la culture du pays, assumant la mission de consolider la «nation» divisée, façonnant la vision d'une histoire millénaire où brillait la solidarité des paysans et des seigneurs», écrit la directrice du Musée national de Varsovie, Agnieszka Lajus. Alors plus que chacune de ces singularités artistiques, parfois pénétrantes quand elles s'engouffrent dans les mystères de la nature, parfois un peu moins, c'est le collectif qui parle. Qui touche dans sa persévérance. Et dans les salles de la Fondation de l'Hermitage, dans ces portraits brossés par un romantisme mélancolique, dans ce poids de la terre, des traditions, du folklore, de l'histoire de la Pologne filtrée par les mythes, dans ce «Conseil des anciens» de Kazimierz Stabrowksi, composé de corneilles, c'est une conscience nationale qui s'exprime, rêvant ouvertement de reprendre son histoire là où elle s'était arrêtée en 1772. Lausanne, Fondation de l'Hermitage, jusqu'au 9 nov, du ma au di (10 h-18 h), je (10 h-21 h). Lausanne, d'autres expositions Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Florence Millioud a rejoint la rubrique culturelle en 2011 par passion pour les gens de culture, après avoir couvert dès 1994 la politique et l'économie locales. Historienne de l'art, elle collabore à la rédaction de catalogues d'exposition et d'ouvrages monographiques sur des artistes. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.