
Alexandre Portier, le bras armé de Laurent Wauquiez contre la proportionnelle
PORTRAIT - Farouchement opposé à une modification du mode de scrutin pour les élections législatives, le député Les Républicains se pose en interface de toutes les oppositions manifestées au sein du « socle commun » sur le projet de François Bayrou.
Alexandre Portier a observé le grand oral budgétaire de François Bayrou, mardi, avec le regard d'un jeune ministre passé brièvement au gouvernement, sous le mandat de Michel Barnier. Au-delà de l'inévitable frustration du travail inachevé, lui qui n'a eu que trois petits mois pour agir à la Réussite scolaire et à la Formation professionnelle, le député LR du Beaujolais est bien placé pour mesurer la fragilité de la situation, dans un pays paralysé par l'instabilité politique née de la dissolution. Et lorsqu'il s'exprime sur le plan de redressement des finances publiques, sa première impression est très critique : « On va pénaliser ceux qui se lèvent tôt, les classes moyennes, les familles et les retraités. Quand on ne s'attaque pas aux abus et aux profiteurs, on fait payer les honnêtes gens ! »
À 35 ans, le parlementaire du Rhône, dont le premier mandat au sein du conseil de municipal de Villefranche-sur-Saône date de 2014, a eu un parcours qui l'a conduit à assumer rapidement…
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À Sartène, le nouvel eldorado encore confidentiel des amateurs de vins et d'authenticité corse
REPORTAGE - Avec une nouvelle génération de vignerons, le développement d'un accueil haut de gamme et un cépage local qui a la cote, les vins de Sartène, la «plus corse des villes corses», n'ont jamais été aussi excitants. Visite guidée. Lorsqu'il regarde la route qui passe en contrebas de ses vignes, Jean-Paul Phelip envoie ce genre de regard qui raconte le temps qui passe, et qu'on ne maîtrise pas. «Avant, il y avait deux voitures qui passaient dans l'année», se souvient le propriétaire du domaine San Micheli, 76 ans, mémoire vivante de la viticulture du coin. Dans l'Ortolo, l'une des quatre vallées de la région de Sartène, le trafic a effectivement un peu changé. Notamment car on a goudronné le chemin qui mène aux domaines installés dans cette zone de moyenne montagne, depuis laquelle s'exprime toujours, malgré tout, l'idée d'un certain isolement. L'aéroport le plus proche est à une heure, les plages ne sont pas à portée de claquettes et la capitale locale a cette réputation d'être la «plus corse des villes corses». La formule est de Prosper Mérimée, qui n'a rien d'un insulaire, mais qui avait fait de l'île de Beauté l'un de ses sujets d'études à la suite d'un voyage en 1839. Elle dit aussi la singularité d'une cité privée de la mer, ravie par les Génois au XVIe siècle, devenue plus tard noyau de la résistance en Corse pendant la guerre. Et, depuis toujours, accrochée sur des flancs granitiques, typiques de la Corse-du-Sud, qui dessinent la typicité des vins. À découvrir Découvrez toutes les dates des foires aux vins d'automne 2025 Paul Mondoloni, la trentaine fringante – silhouette affûtée et barbe de trois jours –, était développeur web à Paris. Mais il est revenu à Sartène. Avec son phrasé vertical, il explique comment il a repris un domaine né dans les années 1960, à l'époque où les rapatriés d'Algérie furent chargés de relancer la viticulture locale. Lui s'inscrit pleinement dans l'héritage du «Riacquistu», soit la reconquête de l'identité corse, à partir des années 1990, avec la replantation de cépages identitaires et la fin d'un modèle productiviste qui a durement entaché l'image des vins…


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Tirs de policiers sur une voiture en fuite à Arcueil : le conducteur et son passager activement recherchés
La scène n'a pas duré plus de quelques secondes. Deux policiers ont tiré sur une voiture, après que le conducteur a refusé le contrôle durant la nuit de vendredi à samedi, dans une rue d' Arcueil . L'homme n'a pas hésité à foncer sur l'un des fonctionnaires qui se rapprochait pour effectuer le contrôle. « Une enquête pour une tentative d'homicide volontaire et refus d'obtempérer a été ouverte et confiée à la sous-direction de la police judiciaire du Val-de-Marne », précise le parquet de Créteil qui confirme également « l'ouverture d'une enquête de l'inspection générale de la police nationale (IGPN). » Une procédure classique dès lors qu'un policier a fait usage de son arme de service. Peu de temps après 4 heures, un véhicule de la direction de l'ordre public de la circulation (DOPC) de Paris repart de la prison de Fresnes. Ils viennent de transférer un homme récupéré au tribunal de Paris un peu plus tôt dans la nuit. Ils remontent vers la capitale lorsqu'une voiture, circulant à contresens, leur arrive dessus. Ils cherchent immédiatement à les contrôler. Le contrevenant fait alors mine de s'arrêter. Les fonctionnaires descendent de leur voiture et se rapprochent. L'un d'eux, arme au poing, se place devant la voiture alors que les autres se déploient derrière. D'un coup, le conducteur démarre en trombe. Le policier devant la voiture tire une fois en direction de la roue avant droite avant de se décaler pour éviter d'être renversé. L'un de ses collègues qui se rapprochait par l'arrière tire également à trois reprises dans le coffre pour protéger son collègue en danger. Finalement, la voiture repart. Le conducteur et son passager l'abandonneront un peu plus loin. Plusieurs impacts ont été retrouvés sur le véhicule, dont deux dans le coffre et un dans le pare-chocs arrière. Selon les premiers éléments, personne n'a été blessé. « Aucune trace de sang n'a été découverte dans la voiture », détaille une proche de l'affaire. Les deux fuyards sont activement recherchés.


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Pierre Moscovici : « La France a le choix entre un effort volontaire maintenant et l'austérité subie demain »
Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, juge nécessaire de ne pas reculer sur le plan de François Bayrou pour redresser les finances publiques . Selon lui, il est nécessaire pour le gouvernement de tenir compte des demandes politiques des oppositions. « Une non-censure, cela se gagne et se conquiert , explique-t-il. Pour cela, il faut convaincre. » Pierre Moscovici revient aussi sur la polémique autour de la nomination à la Cour des comptes de l'ex ministre de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem . Le plan d'économies présenté par François Bayrou est-il à la hauteur de la situation ?