
Denis Shapovalov passe en quarts de finale
La Presse Canadienne
Classé 33e à l'ATP, Shapovalov est la troisième tête de série à ce tournoi. Nanda est 405e au monde.
Shapovalov a dominé 5-1 pour les bris et 25-3 pour les coups gagnants, en route vers un gain en une heure et une minute.
L'Ontarien aura comme prochain rival Tristan Schoolkate ou Daniel Altmaier, cinquième tête d'affiche.
Le 30 juin, Shapovalov a été battu au premier tour à Wimbledon par Mariano Navone, de l'Argentine.
Le favori du tournoi est le Russe Andrey Rublev, 10e au monde.
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7 hours ago
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Denis Shapovalov accède à la finale
La semaine de rêve de Denis Shapovalov au Mexique s'est poursuivie, vendredi soir. La Presse Canadienne Le Canadien, 33e raquette mondiale, n'a fait qu'une bouchée de son adversaire Adam Walton, huitième tête de série, en deux manches identiques de 6-2 en demi-finale du tournoi de Los Cabos. Shapovalov, troisième tête de série, n'a perdu que 12 jeux depuis le début de la semaine et il n'a perdu aucune manche. Il s'agira d'une neuvième finale sur le circuit de l'ATP pour Shapovalov et d'une deuxième cette saison, après Dallas, où il a remporté le troisième titre de sa carrière. Pour venir à bout de son opposant australien, vendredi, Shapovalov a frappé sept as et a gagné 76 % des points disputés sur son premier service. En comparaison, Walton n'a claqué que trois as et n'a gagné que 65 % des points joués sur son premier service. Shapovalov a converti ses quatre occasions de bris et il n'a jamais donné à son adversaire l'occasion de le briser. En finale, le Canadien de 26 ans affrontera l'Américain Aleksandar Kovacevic, septième favori, qui a défait le Russe Andrey Rublev, première tête de série, 3-6, 6-4, 6-4.


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20 hours ago
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Au-delà des joueurs, des joueuses qui ont marqué mes souvenirs qui sont rattachés au tournoi, j'ai aussi des souvenirs très forts de tout ce que j'ai fait sur le site à l'extérieur du court central. Pour moi, c'est une partie qui est très importante qui va peut-être faire en sorte que des jeunes, qui n'ont peut-être pas encore un amour pour le tennis, vont venir au tournoi et parce qu'ils auront eu du plaisir et vécu une expérience, ils vont s'intéresser un petit peu et avoir envie de jouer. Valérie Tétreault, directrice de l'Omnium Banque Nationale L'objectif central du comité organisateur était de profiter du nouveau format de la compétition pour tenter de redéfinir l'expérience des visiteurs sur le site et de continuer de faire de l'évènement un festival qui va au-delà d'un tournoi de tennis. « Ce qui nous distingue, c'est beaucoup comment on est accueillant, chaleureux. Ça ressort autant du point de vue des athlètes que du point de vue des clients aussi. Je pense que cet esprit de festival nous distingue si on regarde à travers les autres tournois dans le monde. Je dirais que notre inspiration vient des Internationaux d'Australie, où on fait ça très bien. » Le comité organisateur a lancé une campagne publicitaire intitulée « Bienvenue sur notre terrain de jeu », et établi des stratégies axées sur deux grands thèmes : le volet culinaire, avec trois nouveaux partenaires, et le volet divertissement, qui meublera, notamment, le deuxième week-end du tournoi, les 2 et 3 août, et qui s'ajoute au Week-end de la Famille, les 26 et 27 juillet. « Pour nous, c'était vraiment important de marquer le coup en 2025. 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2 days ago
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Après la pluie, le beau temps
Tammara Thibeault peut difficilement demander mieux pour ses débuts professionnels. Après trois combats, elle affiche trois victoires, dont deux par K.-O. Déjà, un premier duel en championnat du monde point à l'horizon. Après tout, « c'est ça, l'objectif », lâche la pugiliste. Thibeault a remporté un troisième combat consécutif, le 11 juillet dernier, ne prenant que cinq rounds pour venir à bout de l'Américaine Mary Casamassa (6-1, 1 K.-O.). Elle a ainsi pris sa place d'aspirante obligatoire WBA ainsi que de numéro un IBF et WBC. Si la Québécoise n'avait « vraiment pas d'attentes » en montant sur le ring du mythique et grandiose Madison Square Garden, elle avoue avoir été surprise que l'affrontement se déroule de façon « aussi fluide ». « C'est une fille qui est hyper athlétique. Elle a un bagage en basketball, je pense. Ce n'était pas un sac de patates devant moi ! », s'exclame-t-elle au bout du fil. Thibeault s'est imposée rapidement, envoyant Casamassa au plancher dès le premier round. La suite s'est déroulée rondement, jusqu'à ce que l'arbitre mette fin au combat au cinquième round, quand notre protagoniste multipliait les coups sur son adversaire, qui avait le dos dans les câbles. « J'ai vu qu'elle était vulnérable, raconte simplement Thibeault. J'ai juste pris l'opportunité qui était là. » Au-delà de sa performance en elle-même, la Shawiniganaise croit avoir bien fait les choses dans les heures qui ont précédé le combat, et ce, malgré l'ampleur du gala, qui était le premier entièrement féminin. Jusqu'au moment où je suis montée sur le ring, j'étais hyper calme, j'avais du plaisir, mon équipe était autour de moi. Quand je marchais jusqu'au ring, j'ai pris un moment pour regarder autour, pour assimiler le moment. Tammara Thibeault « J'étais beaucoup dans le moment présent. On avait un genre de plan de match et je l'ai suivi à la lettre. » De toute évidence, la pugiliste de 28 ans était prête à se battre jusqu'à la limite des huit rounds, si cela avait été nécessaire. D'autant plus qu'« il y a aussi un avantage d'accumuler les rounds, surtout en boxe professionnelle ». Son premier combat, en décembre, avait duré quatre rounds. Le deuxième s'est fini dès le premier engagement. Cette fois, elle aura passé cinq rounds dans le ring, ce qui, dit-elle, « ajoute à [son] expérience ». Ce combat s'est déroulé devant sa famille, qui s'était déplacée à New York. Thibeault portait d'ailleurs, pour l'occasion, un chandail affichant en grosses lettres le mot hawaïen « Ohana », qui signifie « Famille ». « Elle a joué un gros rôle dans mon développement en tant que personne et en tant qu'athlète. Je voulais juste faire un hommage à ça. » « J'ai appris » Tammara Thibeault a fait du chemin dans la dernière année. On se souviendra de sa défaite surprise dès le premier tour aux Jeux olympiques de Paris ; la boxeuse était très déçue, avec raison. Elle avait besoin de temps pour réparer son « cœur brisé ». Quelques jours après sa défaite, elle avait affirmé à La Presse que ce revers ne ferait que la « rendre meilleure ». Un an plus tard, force est d'admettre qu'elle avait raison. Aujourd'hui, Thibeault est « bien » où elle est. Elle a rejoint les rangs du promoteur Most Valuable Promotions (MVP). Et elle ne connaît que du succès. J'ai appris des choses. Je suis une personne plus résiliente. Ça m'a forcée à retrouver mon plaisir dans mon sport, ça a diminué la pression. Il y a eu plein d'aspects positifs qui sont ressortis de [ma défaite à Paris]. Tammara Thibeault Elle se plaît aussi dans le « rythme très différent », plus lent, de la boxe professionnelle. Alors que la boxe amateur nécessite d'être « tout le temps prête », la boxe professionnelle exige plutôt de prendre les choses un camp d'entraînement à la fois. « C'est une progression différente. Ça va moins vite, dans un sens. Je l'apprécie, en fait, parce que ça me donne le temps. Il y a des phases d'acquisition d'habiletés, des phases de volume pour avoir le peak. » Thibeault achèvera, au cours des prochaines semaines, sa maîtrise en urbanisme à Sheffield, en Angleterre. Elle devrait remonter sur le ring en septembre, ce qui lui permettra d'accumuler encore quelques rounds chez les pros. Et un combat de championnat du monde devrait suivre quelques mois plus tard. Comme quoi, après la pluie vient toujours le beau temps.