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Municipales 2026 : avec la réforme de la loi PLM, la crainte d'un big bang politique à Marseille

Municipales 2026 : avec la réforme de la loi PLM, la crainte d'un big bang politique à Marseille

Le Figaro10-07-2025
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DÉCRYPTAGE - Certains élus ancrés depuis des décennies s'inquiètent d'un possible marchepied pour des forces jusqu'ici marginales, comme LFI ou le RN.
Après les terribles incendies qui ont fait rage aux portes de la ville, c'est cette fois la campagne municipale qui s'est enflammée. Sauf coup de théâtre du Conseil constitutionnel, la logique d'élections par secteurs, qui comprennent chacun deux arrondissements, appartiendra bientôt à l'histoire ancienne de la Cité phocéenne. Pendant près d'un demi-siècle, la vie politique marseillaise s'est pourtant structurée autour de l'héritage de Gaston Defferre avec la logique de « secteurs clés », qui permettaient de conquérir un certain nombre de sièges indispensables pour ravir les clés de l'Hôtel de ville. À ce petit jeu, la gauche et la droite traditionnelles, historiquement implantées à Marseille, parvenaient à enchaîner les victoires, alors même que Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen sont arrivés sur le podium, à l'échelle de la ville, aux deux dernières présidentielles (2017 et 2022).
« Avec la logique des secteurs, la droite macroniste avait une capacité à les conserver car ils se retrouvaient…
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Japon: coup d'envoi des élections sénatoriales, le Premier ministre sur la sellette
Japon: coup d'envoi des élections sénatoriales, le Premier ministre sur la sellette

Le Figaro

time30 minutes ago

  • Le Figaro

Japon: coup d'envoi des élections sénatoriales, le Premier ministre sur la sellette

À 68 ans, Shigeru Ishiba dirige un gouvernement minoritaire depuis octobre, après avoir conduit sa formation conservatrice à un cuisant revers lors des élections législatives à la chambre basse. Les Japonais se rendent aux urnes dimanche: un scrutin sénatorial où se joue le sort de la coalition au pouvoir, très impopulaire sur fond d'inflation et de poussée d'un parti populiste anti-immigration de droite - au risque de pousser à la démission le Premier ministre Shigeru Ishiba. À 68 ans, M. Ishiba dirige un gouvernement minoritaire depuis octobre, après avoir conduit sa formation conservatrice, le Parti libéral-démocrate (PLD), à un cuisant revers lors d'élections législatives à l'automne à la chambre basse. Or, selon les sondages, la coalition gouvernementale formée du PLD et du petit allié centriste Komeito risque également de perdre dimanche sa majorité à la chambre haute du Parlement, où 125 des 248 sièges sont renouvelés. La coalition doit en remporter 50 pour conserver sa majorité. Dans le cas contraire, «Shigeru Ishiba pourrait être forcé de démissionner», indique à l'AFP Toru Yoshida, professeur de sciences politiques à l'Université Doshisha. Le Japon «entrera en terrain inconnu, avec un gouvernement en minorité dans les deux chambres du Parlement, situation inédite depuis la Seconde Guerre mondiale», prévient-il. Publicité Le PLD (libéral) gouverne le Japon de manière quasi ininterrompue depuis 1955, malgré de fréquents changements de dirigeant. M. Ishiba, autoproclamé «geek» des questions militaires et passionné par les trains, a pris la tête du parti en septembre à sa cinquième tentative et a immédiatement convoqué des élections... au succès très mitigé. Désormais minoritaires à la chambre basse, le PLD et Komeito doivent s'associer aux partis d'opposition pour faire voter leurs textes, entravant leur programme législatif alors même que la conjoncture s'assombrissait. L'ombre de Trump L'inflation reste forte (+3,3% en juin hors produits frais), tirée par une vertigineuse flambée des prix du riz, qui ont doublé en l'espace d'un an. Pour atténuer l'impact inflationniste, Shigeru Ishiba a étendu les aides au logement, prolongé des subventions à l'énergie, et s'est engagé à verser des chèques de 20.000 yens (120 dollars) par citoyen. Les autorités ont également débloqué une partie des réserves stratégiques de riz pour faire baisser les prix, sans succès pour l'heure. Par ailleurs, l'offensive douanière de Donald Trump a fait plonger d'un quart les ventes automobiles vers les États-Unis - un secteur surtaxé par Washington à 25% et qui représente 8% des emplois dans l'archipel. La menace de surtaxes généralisées de 25% au 1er août fragilise le tissu économique nippon, très dépendant des exportations. Avant les élections, Shigeru Ishiba a affiché une stratégie maximaliste consistant à réclamer l'élimination des droits de douane. «Nous ne céderons pas facilement», notamment pour défendre les intérêts des agriculteurs nippons face aux exigences d'augmenter les importations de riz américain, a-t-il affirmé. Les marchés financiers s'inquiètent, eux, des dérives budgétaires, les massifs plans de relance et d'aides du gouvernement Ishiba aggravant un endettement déjà massif.

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Une femme de 25 ans et un homme de 56 ans ont été retrouvés morts ce samedi après avoir « certainement dévissé » d'une arête constituée de roche et de neige dans le massif du Mont-Blanc , indique le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix. Le PGHM avait lancé des recherches vendredi pour retrouver les deux alpinistes français après avoir été alerté par leur famille, qui « s'inquiétait de ne pas les voir revenir », a-t-il expliqué. Les victimes n'habitaient pas dans la vallée. Les corps ont été retrouvés ce samedi par les gendarmes au pied de l'aiguille de Bionnassay, un sommet à 4 052 m d'altitude, sur une voie alternative d'accès au Mont-Blanc « assez technique, qui nécessite assez d'expérience ». Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident.

Guerre en Ukraine : Zelensky tend la main à la Russie et Poutine pour de nouveaux pourparlers
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Guerre en Ukraine : Zelensky tend la main à la Russie et Poutine pour de nouveaux pourparlers

INTERNATIONAL - Nouvelle main tendue en direction du Kremlin. Après 1 243 jours de guerre en Ukraine, soit trois ans et pratiquement cinq mois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé ce samedi 19 juillet à la Russie de tenir de nouveaux pourparlers la semaine prochaine. Dans son message quotidien aux Ukrainiens, le chef d'État a tenté de relancer les efforts pour parvenir à la paix, alors que les négociations sont restées en suspens depuis une rencontre infructueuse en juin dernier. Les deux rencontres successives à Istanbul entre délégations russe et ukrainienne n'avaient guère apporté d'avancées sur un cessez-le-feu, ne débouchant que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Selon les déclarations du président ukrainien, son secrétaire du Conseil de sécurité Roustem Oumerov a « proposé une nouvelle rencontre avec la partie russe la semaine prochaine ». « Il faut relancer les négociations », a-t-il ajouté. Le président ukrainien s'est aussi dit prêt à négocier directement avec son homologue russe Vladimir Poutine. « Une rencontre au plus haut niveau est nécessaire pour véritablement assurer la paix », a-t-il martelé. Lors des dernières négociations en juin, la Russie avait à nouveau présenté des exigences maximales, incluant la cession par l'Ukraine de quatre régions et le renoncement à toute aide militaire occidentale. Kiev avait rejeté ce qu'elle avait qualifié d' « ultimatums », et avait mis en doute la disposition de Moscou à négocier un cessez-le-feu. Pression américaine sur Moscou Cette main tendue intervient au moment d'un léger retour en force de l'Ukraine, bien aidée par un nouveau train de sanctions européennes prises contre la Russie vendredi. Après ces nouvelles sanctions de l'UE, Volodymyr Zelensky avait d'ailleurs estimé qu'il s'agissait d'une « décision essentielle et qui arrive au bon moment, en particulier à l'heure actuelle, où la Russie intensifie la brutalité des frappes contre nos villes et nos villages ». Le retour du soutien de Donald Trump à son homologue ukrainien a sans doute joué dans le timing de cette nouvelle proposition. Car pour rappel, le président américain avait donné lundi dernier à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de sanctions sévères. Il avait par la même occasion annoncé un réarmement massif de Kiev à travers l'Otan. Donald Trump s'était également dit « déçu » par le président russe Vladimir Poutine, à l'origine de l'invasion de l'Ukraine en février 2022. « Je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser », a-t-il dit à la Maison Blanche, au côté du secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte. « Par conséquent, nous allons mettre en place des droits de douane secondaires », c'est-à-dire contre les alliés de Moscou. « Si nous n'avons pas un accord d'ici 50 jours, c'est très simple, (les droits de douane) seront à 100 % et c'est comme ça », avait-il ajouté. De son côté, le Kremlin a affirmé être prêt à poursuivre des négociations avec l'Ukraine, après les menaces américaines et l'ultimatum de 50 jours imposé par Donald Trump.

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