
Luge sur rail et tyrolienne géante : Font Romeu Pyrénées 2000 veut attirer les amateurs de sensations fortes toute l'année
station de montagne Font Romeu Pyrénées 2000
, dans les Pyrénées-Orientales, a lancé sa saison estivale ce 5 juillet 2025 avec deux nouvelles attractions : une luge sur rail longue de 820 m et une tyrolienne géante, à faire en solo ou en duo, qui décolle à 2 203 m pour un atterrissage 678 m plus loin… et 155 m plus bas !
Toulousain, Jean-Christophe est venu passer quelques jours en famille dans les Pyrénées catalanes : « On a fait la luge hier – on va la refaire - et aujourd'hui on vient de tester la tyrolienne. J'avais un peu peur d'avoir l'impression de sauter dans le vide, mais ça va ! Et la vue est magnifique. »
Pendant qu'il assiste à l'arrivée de ses deux grands ados, trois autres jeunes sont en train d'être équipés pour ensuite aller prendre le télésiège qui les mènera au point de départ de la tyrolienne. « On a plutôt l'habitude
des tyroliennes des parcs acrobranches
. Là on va changer de dimension. Ça sera aussi incroyable à faire l'hiver », espère l'un d'entre eux.
Entre-temps, Anna, 16 ans, arrive à son tour, déjà prête à repartir : « Je valide ! », lance-t-elle tout sourire. La luge a été installée sur la base de loisirs des Airelles, tandis que la tyrolienne s'attrape depuis le parking de La Calme.
« Avec ces deux équipements, on change de dimension », confie Julien Sabarthes, le directeur adjoint de la station. « Ces deux attractions sont un pas de plus vers une activité quatre saisons, où il est tout aussi intéressant de venir en été ou en hiver ».
Une densification des activités en été qui a aussi des conséquences sur l'emploi : « Nous sommes en mesure de pérenniser des emplois saisonniers à l'année, soit entre 7 et 8 équivalents temps plein de plus. Ces personnes vont pouvoir se sédentariser ».
Cette offre étoffée devrait aussi avoir une conséquence directe sur le chiffre d'affaires réalisé par la station durant la période estivale : « Nous étions à près de 400 000 euros, nous devrions atteindre dès cette année le million d'euros », estime Julien Sabarthes. Alors que le chiffre annuel grimpe à 18,5 millions d'euros à ce jour, « on arrivera à atteindre les 20 millions d'euros », anticipe le directeur adjoint.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
7 hours ago
- Le Parisien
Incongruités, paradoxes et aberrations... Plongée dans le maquis des niches fiscales
Dans sa quête de 44 milliards d'euros d'économie, François Bayrou n'a pas tout précisé. Reste un dossier à ouvrir en grand : celui des niches fiscales. Lors de sa conférence de presse sur le budget 2026 , mardi 15 juillet, le Premier ministre a assuré que « la chasse aux niches fiscales inutiles et inefficaces » sera lancée, mais sans dire lesquelles ni quand. S'attaquer aux cadeaux fiscaux dont profitent les professionnels et ménages est un vieux serpent de mer. Chaque gouvernement ou presque promet de s'y atteler, avec des résultats rarement probants.


Le Parisien
8 hours ago
- Le Parisien
Paris : Jean Castex célèbre les 125 ans du métro en posant une plaque à la station Porte Maillot
Il était temps de réparer cette absence. Jean Castex , le PDG du groupe RATP, a inauguré ce samedi 19 juillet la première plaque commémorant la naissance du métro parisien. Le panneau explicatif est visible à la station porte Maillot, sur le quai de la ligne 1, en direction de Château de Vincennes. C'est à quelques pas de là que le tout premier train souterrain du « métropolitain » a transporté ses premiers passagers, il y a exactement 125 ans, le 19 juillet 1900, vers 13 heures. Féru d'histoire ferroviaire, Jean Castex a pris le temps de raconter la « saga » de la naissance du métro parisien.


Le HuffPost France
10 hours ago
- Le HuffPost France
Pour Bayrou, le Tour de France n'est rien à côté du budget
POLITIQUE - Présent au départ de la 14e étape du Tour de France dans sa ville de Pau ce samedi 19 juillet, le Premier ministre François Bayrou n'a pas pu échapper aux questions sur son projet de budget pour 2026, pour lequel les oppositions le menacent de censure. « J'ai une règle, je ne mélange pas le Tour de France et la politique nationale », a d'abord déclaré celui qui est resté maire de Pau malgré son arrivée à la tête du gouvernement. Mais face aux questions des journalistes, François Bayrou s'est quand même lancé dans une métaphore cycliste, quelques minutes avant l'ascension du Tourmalet par les coureurs du Tour. Le débat budgétaire à venir, « ce n'est pas tout à fait le Tour de France », mais plutôt « l'Himalaya », a-t-il plaisanté. Une comparaison qu'il emploie régulièrement depuis son entrée à Matignon en décembre dernier. « Deux mois » pour « préciser, affiner, répondre » Le Premier ministre s'est donné « deux mois » pour mettre un point final à son plan de rigueur budgétaire présenté cette semaine, affirmant que l'accroissement de la dette et du déficit de la France un « danger mortel » pour le pays. « Il y aura probablement toutes sortes de prises de parole pour préciser, affiner, répondre » à son projet de loi de finances, a-t-il déclaré sur BFMTV. François Bayrou avait convenu mardi en présentant son plan qu'il pourrait « discuter » avec les groupes parlementaires mais sans « reculer » sur les objectifs fixés de réduction du déficit, alors que son plan prévoit près de 44 milliards d'économies en 2026. Parmi les principales mesures, on retrouve notamment la suppression de deux jours fériés, le gel des prestations sociales et des retraites, ou encore le gel des dépenses de l'État sur l'année 2026, hors charge de la dette et hors domaine de la défense.