
Migrants haïtiens aux États-Unis, santé de Trump et pâtes Stefano
La journée passe vite. Voici les trois nouvelles qui ont marqué l'actualité jusqu'ici.
La Presse
Panique chez les migrants haïtiens aux États-Unis
Ils sont plus de 500 000 à vivre avec une épée de Damoclès. Aux États-Unis, les Haïtiens dotés d'un statut de protection temporaire vivent tétanisés à la seule idée de sortir dans la rue et d'être arrêtés pour être expulsés. Ces dernières semaines, des Haïtiens au statut temporaire ont choisi le Canada.
PHOTO CHARLY TRIBALLEAU, AGENCE FRANCE-PRESSE
À Miami comme à New York, des villes américaines comptant les plus importantes diasporas haïtiennes, la peur est omniprésente.
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Donald Trump diagnostiqué d'une insuffisance veineuse
Donald Trump souffre d'une insuffisance veineuse chronique, a annoncé jeudi la Maison-Blanche, après que le président américain de 79 ans a fait état de « légers gonflements dans le bas de ses jambes ».
PHOTO ALEX BRANDON, ASSOCIATED PRESS
Le président des États-Unis, Donald Trump
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La Presse
5 hours ago
- La Presse
La communauté druze, minorité religieuse au cœur de la crise
Un Syrien druze est accueilli par la communauté druze à son arrivée dans les hauteurs du Golan, occupées par Israël, mercredi. (Beyrouth) Les récents combats à Souweïda, dans le sud de la Syrie, ont fait des centaines de morts, ébranlé le nouveau gouvernement du pays et impliqué son voisin israélien. Euan Ward The New York Times Au cœur de la crise se trouvent les Druzes, une minorité religieuse hermétique qui a su garder son identité en Syrie, au Liban et en Israël, préservant des traditions strictes tout en s'adaptant aux puissances régionales. Cet équilibre, autrefois essentiel à leur survie, est aujourd'hui menacé par les bouleversements en Syrie et l'attitude de plus en plus affirmée d'Israël dans la région. PHOTO LEO CORREA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Femmes druzes s'apprêtant à rentrer en Syrie près d'un point de contrôle israélien sur les hauteurs du Golan, jeudi. Fermée aux étrangers et souvent mal comprise, la religion druze remonte au XIe siècle. C'est une branche de l'ismaélisme, un courant chiite de l'islam. Les Druzes partagent des racines historiques avec l'islam, mais ne sont pas musulmans. Leur religion monothéiste mêle des éléments de la philosophie grecque, de l'hindouisme et du néoplatonisme, avec des textes sacrés accessibles uniquement à quelques privilégiés. Ce mysticisme a longtemps suscité à la fois fascination et suspicion, et conduit certains érudits musulmans à les qualifier d'hérétiques au fil des siècles. Plus de la moitié du million de Druzes vit en Syrie, où ils représentent environ 3 % de la population. Les autres foyers druzes sont au Liban, en Israël, ainsi que dans les hauteurs du Golan, occupées par Israël depuis 1967. Loyauté, allégeance et compromis Les Druzes sont loyaux envers l'État dans lequel ils vivent, une tradition ancrée dans leur doctrine religieuse, qui privilégie pragmatisme et autopréservation et évite la confrontation politique. Cette approche a conduit les Druzes de Syrie, du Liban et d'Israël sur des voies politiques divergentes, mais un lien transnational fort perdure, fait de parenté, de mémoire commune et de protection mutuelle. « Ce qui est étrange, c'est que cette communauté a survécu jusqu'à aujourd'hui dans l'un des endroits les plus violents du monde, mais nous avons une philosophie, et je crois sincèrement que c'est cette philosophie qui nous a sauvés », affirme Fadi Azzam, romancier et poète druze syrien originaire de Souweïda, qui a fui pendant la guerre civile. Sous l'ancien dirigeant syrien Bachar al-Assad, les Druzes ont su naviguer entre rébellion et intégration profonde au régime. Beaucoup ont servi dans l'armée syrienne, mais les milices locales ont conservé une certaine indépendance, assurant l'ordre dans leurs zones, notamment à Souweïda, principal foyer druze. Cet équilibre a été bousculé récemment, quand le nouveau gouvernement syrien du président Ahmad al-Charaa a voulu imposer une mesure d'autorité sur les multiples groupes armés issus de la guerre civile. La situation a explosé cette semaine avec des affrontements meurtriers à Souweïda entre des combattants druzes et des membres de tribus bédouines. Les forces gouvernementales ont été envoyées pour rétablir l'ordre, mais elles se sont heurtées à des hommes armés druzes méfiants envers le nouveau pouvoir syrien. PHOTO BAKR ALKASEM, AGENCE FRANCE-PRESSE Des combattants bédouins et tribaux se déploient alors qu'une voiture brûle à l'entrée ouest du cœur druze de Souweïda, en Syrie, jeudi. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, un organisme établi en Angleterre, ces troubles ont fait plus de 500 victimes. Israël, qui se pose en protecteur du groupe contre les vœux de nombreux Druzes syriens, est intervenu militairement. « Entre le marteau et l'enclume » En Israël, ces violences ont agité la petite, mais influente communauté druze du pays. Certains ont manifesté, bloqué des routes et, dans certains cas, forcé l'entrée en Syrie. L'armée israélienne a réagi en frappant le cœur de Damas, la capitale syrienne. Or, pour de nombreux Druzes syriens, ces attaques ont accentué leur isolement face au nouveau gouvernement. PHOTO LEO CORREA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Druzes syriens et israéliens lors d'une manifestation de soutien mutuel près de la ligne de démarcation entre la Syrie et les hauteurs du Golan occupé par Israël près de Majdal Chams, mercredi « En ce moment, les Druzes sont entre le marteau et l'enclume », constate Reda Mansour, historien druze israélien et professeur à l'Université Reichman de Tel-Aviv. Pour l'heure, un cessez-le-feu fragile semble tenir. Mais le conflit a rouvert des plaies profondes, évoquant des persécutions sur plusieurs siècles, à l'époque de l'Empire ottoman et des régimes nationalistes arabes du XXe siècle. Dans les années 1950, une campagne brutale du président syrien Adib Chichakli a fait des centaines de morts parmi les Druzes et leurs villes ont été bombardées. Ce traumatisme a façonné la doctrine d'autosuffisance druze en Syrie. « Si on classait les sociétés du Proche-Orient, il y aurait les agriculteurs et les bergers, puis ceux qui font du commerce et ceux qui se battent. Les Druzes sont des combattants », explique M. Azzam. « Ça fait partie du mystère qui les entoure. » PHOTO SHADI AL-DUBAISI, AGENCE FRANCE-PRESSE Des soldats syriens druzes font un signe de victoire après le retrait, jeudi, des forces armées syriennes du gouvernorat de Souweïda. Hors de Syrie, les Druzes se sont taillé une place, exerçant leur influence dans certains pays et prêtant allégeance dans d'autres. Au Liban, où ils représentent 5 % de la population, de puissantes familles druzes agissent depuis longtemps comme médiateurs, équilibrant les alliances avec les factions chrétiennes, sunnites et chiites à travers guerres et crises. Ils servent dans l'armée israélienne En Israël et sur le plateau du Golan contrôlé par Israël, où vivent 145 000 Druzes, ils occupent une place unique : contrairement aux autres minorités arabes, les hommes druzes sont enrôlés dans l'armée israélienne et beaucoup occupent des postes militaires ou politiques de haut rang. Les citoyens druzes ont néanmoins exprimé leur frustration face à l'inégalité de traitement et à une loi de 2018 qui a sapé leur statut de citoyens à part entière. « L'approche druze pour survivre a toujours été, quel que soit le pays, d'être le groupe le plus patriotique », résume M. Mansour. Cette stratégie a servi les Druzes pendant des siècles, mais à Souweïda, ses limites ont été mises à nu. PHOTO SHADI AL-DUBAISI, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Des Syriens constatent les dégât après le retrait des troupes gouvernementales, jeudi, à Souweïda. Jeudi, de nombreux habitants sont sortis après s'être terrés chez eux pendant des jours, découvrant un carnage, des devantures de magasins saccagées, des rues jonchées de débris et des chars encore fumants. À des centaines de kilomètres de là, M. Azzam est sous le choc de la perte de sa tante, qui a péri dans le bain de sang. Il s'interroge sur l'avenir. « Je ne suis pas optimiste, mais je ne suis pas pessimiste non plus », dit-il. « C'est une journée difficile et mes sentiments sont à vif. » Cet article a été publié dans le New York Times. Lisez la version originale (en anglais ; abonnement requis).


La Presse
10 hours ago
- La Presse
Des migrants vénézuéliens libérés
Deux avions en provenance du Salvador étaient attendus vendredi à l'aéroport international de Maiquetía, près de Caracas, au Vénézuela, dans le cadre de la libération de prisonniers vénézuéliens incarcérés au Salvador après avoir été expulsés des États-Unis. (Maiquetía) Le Salvador a annoncé la libération vendredi de migrants vénézuéliens incarcérés dans une prison de haute sécurité depuis quatre mois, mettant fin à une détention décriée par les défenseurs des droits de l'homme. Agence France-Presse Après des mois d'incertitude sur le sort de plus de 250 Vénézuéliens expulsés des États-Unis en mars dernier, deux avions en provenance du Salvador étaient attendus vendredi à l'aéroport international de Maiquetía, près de Caracas, au Vénézuela. Cette libération est liée à un échange de prisonniers entre Caracas et Washington. L'administration Trump a ainsi indiqué que les migrants vénézuéliens avaient été libérés en échange de 10 Américains détenus au Venezuela et d'un nombre inconnu de « prisonniers politiques » vénézuéliens. PHOTO HANDOUT, AGENCE FRANCE-PRESSE Des migrants s'apprêtent à s'envoler pour le Vénézuela à l'aéroport San Oscar Romero de San Luis Talpa, au Salvador, vendredi. Le secrétaire d'État des États-Unis, Marco Rubio, a remercié le président du Salvador, Nayib Bukele, « d'avoir aidé à obtenir un accord pour la libération de tous nos détenus américains ». Le Venezuela n'a pas indiqué combien de ses ressortissants étaient libérés, mais le président Bukele a déclaré sur X avoir remis à Caracas « tous les citoyens vénézuéliens détenus dans notre pays accusés d'appartenir à l'organisation criminelle Tren de Aragua ». « Je ne peux pas contenir ma joie », a réagi vendredi Mercedes Yamarte, mère de Mervin Yamarte, un Vénézuélien détenu dans la prison salvadorienne CECOT. « J'ai organisé l'accueil, que vais-je faire ? Je vais faire une soupe ! », a-t-elle dit. Invoquant une loi de 1798 sur les ennemis de l'étranger rarement utilisée, les États-Unis avaient expulsé et envoyé en mars ces 252 Vénézuéliens pour être incarcérés au Centre de confinement du terrorisme (CECOT), prison de haute sécurité construite par le président Bukele pour les membres de gangs. PHOTO JOSE CABEZAS, ARCHIVES REUTERS Des policiers surveillent le Centre de confinement du terrorisme (CECOT) pendant une visite des médias à Tecoluca, au Salvador, en avril dernier. Ils étaient accusés, sans preuves produites et sans procès, d'appartenir au gang Tren de Aragua, déclaré organisation « terroriste » par Washington. « Sauvés de l'enlèvement » Plus tôt dans la journée, un autre avion était arrivé à l'aéroport de Maiquetía en provenance de Houston, avec à son bord 244 Vénézuéliens expulsés des États-Unis et sept enfants que le ministre vénézuélien de l'Intérieur, Diosdado Cabello, a dit « sauvés de l'enlèvement dont ils étaient victimes ». Ces enfants font partie des 30 dont Caracas affirme qu'ils sont restés aux États-Unis après l'expulsion de leurs parents vénézuéliens. Le président de l'Assemblée nationale, Jorge Rodríguez, avait déclaré à la fin de juin que ces enfants avaient été « séparés de leur mère, de leur père, de leur famille, de leurs grands-parents » et « emmenés dans des institutions où ils ne devraient pas être ». La lutte contre les migrants sans-papiers est une priorité de la nouvelle administration américaine, qui a multiplié les descentes de police et les expulsions. Washington et Caracas se sont mis d'accord pour renvoyer les Vénézuéliens sans papiers dans leur pays, et des vols arrivent presque quotidiennement des États-Unis ou du Mexique, où beaucoup sont restés coincés en essayant d'entrer aux États-Unis. PHOTO FOURNIE PAR L'AGENCE FRANCE-PRESSE Des migrants vénézuélien incarcérés au Salvador embarquent dans l'avion qui les ramène au Venezuela à San Luis Talpa, au Salvador, vendredi. Selon les chiffres officiels, depuis février, plus de 8200 personnes ont été rapatriées au Venezuela depuis ces deux pays, dont environ 1000 enfants. Des preuves de vie Au CECOT, les Vénézuéliens détenus n'avaient pas le droit de passer des appels ni de recevoir des visites, et leurs proches ont demandé en vain des preuves de vie. La dernière fois qu'ils ont été aperçus remonte à mars, lorsqu'ils sont apparus entravés, crâne rasé, à genoux dans la mégaprison salvadorienne. PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Des prisonniers vénézuéliens dans le Centre de confinement du terrorisme (CECOT) en mars dernier Nayib Bukele a fait construire le CECOT dans le cadre de sa guerre contre les gangs, mais avait accepté des millions de dollars des États-Unis pour y détenir les Vénézuéliens. Amnistie internationale, Human Rights Watch et d'autres groupes de défense des droits ont dénoncé à plusieurs reprises ces détentions comme violant les droits de la personne.


La Presse
11 hours ago
- La Presse
Les migrants vénézuéliens libérés
Deux avions en provenance du Salvador étaient attendus vendredi à l'aéroport international de Maiquetía, au Vénézuela, dans le cadre de la libération de prisonniers vénézuéliens incarcérés au Salvador après avoir été expulsés des États-Unis. (Maiquetía) Le Salvador a annoncé la libération vendredi de migrants vénézuéliens incarcérés dans une prison de haute sécurité depuis quatre mois, mettant fin à une détention décriée par les défenseurs des droits de l'homme. Agence France-Presse Après des mois d'incertitude sur le sort de plus de 250 Vénézuéliens expulsés des États-Unis en mars dernier, deux avions en provenance du Salvador étaient attendus vendredi à l'aéroport international de Maiquetía, près de Caracas, au Vénézuela. Cette libération est liée à un échange de prisonniers entre Caracas et Washington. L'administration Trump a ainsi indiqué que les migrants vénézuéliens avaient été libérés en échange de 10 Américains détenus au Venezuela et d'un nombre inconnu de « prisonniers politiques » vénézuéliens. PHOTO FOURNIE PAR L'AGENCE FRANCE-PRESSE Des migrants s'apprêtent à s'envoler pour le Vénézuela à l'aéroport San Oscar Romero de San Luis Talpa, au Salvador, vendredi. Le secrétaire d'État des États-Unis, Marco Rubio, a remercié le président du Salvador, Nayib Bukele, « d'avoir aidé à obtenir un accord pour la libération de tous nos détenus américains ». Le Venezuela n'a pas indiqué combien de ses ressortissants étaient libérés, mais le président Bukele a déclaré sur X avoir remis à Caracas « tous les citoyens vénézuéliens détenus dans notre pays accusés d'appartenir à l'organisation criminelle Tren de Aragua ». « Je ne peux pas contenir ma joie », a réagi vendredi Mercedes Yamarte, mère de Mervin Yamarte, un Vénézuélien détenu dans la prison salvadorienne CECOT. « J'ai organisé l'accueil, que vais-je faire ? Je vais faire une soupe ! », a-t-elle dit. PHOTO ALEX BRANDON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le président de Salvador, Nayib Bukele, à Washington, en avril dernier Invoquant une loi de 1798 sur les ennemis de l'étranger rarement utilisée, les États-Unis avaient expulsé et envoyé en mars ces 252 Vénézuéliens pour être incarcérés au Centre de confinement du terrorisme (CECOT), prison de haute sécurité construite par le président Bukele pour les membres de gangs. PHOTO JOSE CABEZAS, ARCHIVES REUTERS Des policiers surveillent le Centre de confinement du terrorisme (CECOT) pendant une visite des médias à Tecoluca, au Salvador, en avril dernier. Ils étaient accusés, sans preuves produites et sans procès, d'appartenir au gang Tren de Aragua, déclaré organisation « terroriste » par Washington. « Sauvés de l'enlèvement » Plus tôt dans la journée, un autre avion était arrivé à l'aéroport de Maiquetía en provenance de Houston, avec à son bord 244 Vénézuéliens expulsés des États-Unis et sept enfants que le ministre vénézuélien de l'Intérieur, Diosdado Cabello, a dit « sauvés de l'enlèvement dont ils étaient victimes ». Ces enfants font partie des 30 dont Caracas affirme qu'ils sont restés aux États-Unis après l'expulsion de leurs parents vénézuéliens. Le président de l'Assemblée nationale, Jorge Rodríguez, avait déclaré à la fin de juin que ces enfants avaient été « séparés de leur mère, de leur père, de leur famille, de leurs grands-parents » et « emmenés dans des institutions où ils ne devraient pas être ». La lutte contre les migrants sans-papiers est une priorité de la nouvelle administration américaine, qui a multiplié les descentes de police et les expulsions. Washington et Caracas se sont mis d'accord pour renvoyer les Vénézuéliens sans papiers dans leur pays, et des vols arrivent presque quotidiennement des États-Unis ou du Mexique, où beaucoup sont restés coincés en essayant d'entrer aux États-Unis. PHOTO FOURNIE PAR L'AGENCE FRANCE-PRESSE Des migrants vénézuélien incarcérés au Salvador embarquent dans l'avion qui les ramène au Venezuela à San Luis Talpa, au Salvador, vendredi. Selon les chiffres officiels, depuis février, plus de 8200 personnes ont été rapatriées au Venezuela depuis ces deux pays, dont environ 1000 enfants. Des preuves de vie Au CECOT, les Vénézuéliens détenus n'avaient pas le droit de passer des appels ni de recevoir des visites, et leurs proches ont demandé en vain des preuves de vie. La dernière fois qu'ils ont été aperçus remonte à mars, lorsqu'ils sont apparus entravés, crâne rasé, à genoux dans la mégaprison salvadorienne. PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Des prisonniers vénézuéliens dans le Centre de confinement du terrorisme (CECOT) en mars dernier Nayib Bukele a fait construire le CECOT dans le cadre de sa guerre contre les gangs, mais avait accepté des millions de dollars des États-Unis pour y détenir les Vénézuéliens. Amnistie internationale, Human Rights Watch et d'autres groupes de défense des droits ont dénoncé à plusieurs reprises ces détentions comme violant les droits de la personne.