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La justice française autorise la libération conditionnelle de Serge Atlaoui, ancien condamné à mort en Indonésie

La justice française autorise la libération conditionnelle de Serge Atlaoui, ancien condamné à mort en Indonésie

Le Parisien5 days ago
Il avait été
transféré et incarcéré en France
en février dernier. Le tribunal d'application des peines de Melun (Seine-et-Marne) a autorisé ce mardi 15 juillet la libération conditionnelle de Serge Atlaoui, ex-condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, a appris l'AFP auprès de son avocat et du parquet de Meaux.
« Ça a été un très long combat, il était hors de question que je baisse les bras à quelque moment que ce soit. C'est pour moi un très grand moment aujourd'hui et cela va l'être pour lui dès qu'il va sortir », a déclaré à l'AFP son avocat historique Richard Sédillot.
Condamné en Indonésie pour narcotrafic, Serge Atlaoui est détenu depuis 2005. Cette année-là, l'artisan soudeur avait été arrêté dans une usine où des dizaines de kilos de drogue avaient été découverts et les autorités l'avaient accusé d'être un « chimiste ».
Venu de Metz, ce père de quatre enfants, s'est toujours défendu d'être un trafiquant de drogue, affirmant qu'il n'avait fait qu'installer des machines industrielles dans ce qu'il croyait être une usine d'acrylique.
>> Plus d'informations à venir.
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Plus de 700 personnes évacuées, périmètre de sécurité… Les images spectaculaires de l'effondrement de la tour Kennedy de Loos
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Le Parisien

time34 minutes ago

  • Le Parisien

Plus de 700 personnes évacuées, périmètre de sécurité… Les images spectaculaires de l'effondrement de la tour Kennedy de Loos

Elle dominait la ville de Loos, dans le Nord, depuis près de 60 ans. Ce dimanche 20 juillet, la tour Kennedy a été foudroyée, sous les yeux des habitants du quartier des Oliveaux. Composée de 28 étages et mesurant 95 m, cette tour d'habitation était la plus haute au nord de Paris. « Elle était devenue un symbole, un totem, une icône », a déclaré la maire de Loos, Anne Voituriez, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux de la ville. Selon la municipalité, c'est la première fois qu'un immeuble de cette hauteur est foudroyé. En amont, un curage du bâtiment avait été effectué, ainsi qu'un désamiantage, et des voiles avaient été positionnées autour du bâtiment pour éviter des projections de débris. Un périmètre de sécurité de 200 m a été établi autour de la tour ce dimanche 20 juillet et plus de 720 personnes ont été évacuées. Emblème du quartier des Oliveaux, la tour Kennedy n'était plus aux normes. Si Anne Voituriez rend hommage à un immeuble composé d'un « ensemble de logements de la fin des années 1960, certes bien conçus et lumineux », elle reconnaît que la tour Kennedy « a mal vieilli » avec notamment des logements amiantés et des murs mal isolés. Pour l'édile, ce foudroyage « symbolise la fin de la première étape du programme de renouvellement urbain ». La ville promet de nouveaux logements et des équipements publics. Le relogement des habitants de la tour avait commencé en 2020. Mais en attendant la création de ces espaces, l'heure est à l'évacuation des gravats qui durera deux mois. La ville de Loos souhaite que « 100 % des gravats soient évacués au plus tard mi-septembre 2025, afin d'éviter les nuisances lors de la rentrée scolaire ».

Après la pétition contre la loi Duplomb, ces opposants demandent bien plus qu'un débat à l'Assemblée
Après la pétition contre la loi Duplomb, ces opposants demandent bien plus qu'un débat à l'Assemblée

Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

Après la pétition contre la loi Duplomb, ces opposants demandent bien plus qu'un débat à l'Assemblée

POLITIQUE - Jusqu'où ira la pétition contre la loi Duplomb? Alors que celle-ci a franchi le cap historique des 500 000 signatures ce samedi, nécessaire pour l'organisation d'un débat à l'Assemblée nationale, elle dépassait ce dimanche 20 juillet à midi les 850 000 signatures. Face au tel engouement sur le texte déposé par une étudiante de 23 ans plusieurs opposants à cette loi controversée en appellent à un ultime bras de fer avec l'exécutif. Avec notamment une revendication : celle qu'Emmanuel Macron ne promulgue pas le texte. « La pétition contre la loi Duplomb approche le million de signatures. Le président de la République et le Premier ministre doivent entendre la colère populaire contre cette loi passée en force. Ils doivent renoncer à la promulguer », écrit ainsi ce dimanche 20 juillet Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise et député LFI, sur son compte X. « Sans attendre l'issue du recours déposé auprès du Conseil constitutionnel, c'est désormais au président de la République Emmanuel Macron qu'il revient de prendre la décision de ne pas promulguer la loi Duplomb, a réagi la députée écologiste Delphine Batho dans un communiqué. Alors qu'il exprimait il y a peu qu'il n'était 'pas content' des reculs sur l'écologie, il a l'occasion de joindre un acte à la parole. » « Un raz-de-marée citoyen » « Si le président de la République dit aujourd'hui, 'j'ai encore ce peu de pouvoir qui me permet de protéger la santé des Français, d'être le garant de la sécurité sanitaire des Françaises et des Français', il ferait œuvre utile », a complété sur BFMTV son collègue au sein des rangs écologistes Benjamin Lucas. « Le président doit renoncer à promulguer cette loi » face au « raz-de-marée citoyen » que représente le succès de la pétition, a aussi estimé le groupe écologiste à l'Assemblée nationale. Yaël Braun-Pivet favorable au débat mais… Du côté des défenseurs du texte en revanche, les réactions sont bien plus mesurées. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a déclaré sur franceinfo être « évidemment favorable » à l'organisation d'un débat sur la pétition à l'Assemblée, avec la nomination d'un rapporteur, des auditions et une discussion dans l'hémicycle. Mais « le débat ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée », a-t-elle prévenu. Le sénateur Laurent Duplomb (LR), à l'origine du texte, s'est quant à lui montré plus agacé face à l'engouement citoyen. « Ça ne m'inspire pas grand-chose, ça veut dire que l'opposition s'exprime », a-t-il réagi sur franceinfo. « Derrière, il y aura sûrement un débat organisé à l'Assemblée nationale pour dire ce qu'on a dit pendant six mois », a-t-il déclaré, affirmant qu' « il y a eu des débats, que ce soit au Sénat en première lecture, pendant la commission mixte paritaire, en conclusion de la commission mixte paritaire ». Et que c'est bien ce texte « qui fera force de loi s'[il] est promulgué par le président de la République ».

Violences nocturnes à Béziers, un appartement incendié par un tir de mortier
Violences nocturnes à Béziers, un appartement incendié par un tir de mortier

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Violences nocturnes à Béziers, un appartement incendié par un tir de mortier

Un appartement a été incendié en présence de son occupante dans la nuit de samedi à dimanche dans un quartier sensible de Béziers ( Hérault ), lors de violences provoquées par une cinquantaine de personnes. « Entre 30 et 50 individus, dont certains encagoulés », s'en sont pris aux forces de l'ordre dans la nuit de samedi 19 à dimanche 20 juillet, après avoir déclenché un feu de poubelle dans le quartier de La Devèze, à Béziers, décrit au Midi Libre Fabrice Cantele, directeur de la police municipale. À leur arrivée, un groupe, muni de mortiers d'artifice, a tiré sur les agents, brûlant l'un d'eux au mollet. Un tir de mortier a également embrasé un appartement, involontairement selon les premières constatations. Il a « nécessité le sauvetage au moyen de l'échelle d'une personne bloquée au 4e et d'autres personnes réfugiées sur le toit. Les secours ont dû intervenir dans une situation tendue, sous protection des forces de sécurité intérieure », ont précisé les sapeurs-pompiers de l'Hérault. Le sinistre a totalement détruit l'appartement de 130 m2, qui appartenait à une personne âgée, sans faire d'autre victime que le chat de l'occupante. Selon le commissaire Éric Agniel, de la direction interdépartementale de la police nationale, ces violences sont le résultat d'« un guet-apens » organisé par les narcotrafiquants en réaction à « plusieurs interpellations et saisies de drogues depuis quelques jours dans ce quartier de la Devèze ». « Ils ont contacté eux-mêmes les pompiers pour un feu de poubelle (et) ils étaient près d'une cinquantaine, dont certains sur les toits des immeubles », à leur arrivée. À l'appel des pompiers, plusieurs membres de la brigade anticriminalité se sont alors rendus sur place « avant de se faire piéger par des individus », a expliqué le commissaire Agniel, selon qui « l'émeute a finalement été stoppée suite à l'embrasement de l'appartement ». Onze personnes ont été évacuées de l'immeuble, une famille de six personnes, selon Ici Hérault qui a été le premier média à évoquer les violences, a été relogée dans un hôtel. « Encore une fois, des personnes qui ne sont en rien responsables de tels événements sont mises en danger par les actes de quelques-uns. C'est dramatique (…) Il y a un blessé parmi nos rangs et je le déplore », a réagi auprès de Midi libre Bruno Bartocetti, responsable de la zone sud du syndicat FO unité SGP police. Aucune interpellation n'a eu lieu.

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