
Trois morts à bord d'un cargo attaqué lundi en mer Rouge
Maha LOUBARIS et Aya ISKANDARANI
Agence France-Presse
« Deux marins » ont été tués dans ces attaques contre le MV Eternity C, battant pavillon libérien, a déclaré un représentant du Liberia lors d'une réunion de l'Organisation maritime internationale (OMI) à Londres.
L'attaque lancée lundi contre le MV Eternity C est intervenue au lendemain d'une autre, revendiquée par les rebelles yéménites houthis, contre le cargo Magic Seas, battant également pavillon libérien.
Le MV Eternity C « a subi d'importants dégâts et perdu toute capacité de propulsion. Il est toujours encerclé par de petites embarcations et fait l'objet d'une attaque permanente », a déclaré mardi l'agence UKMTO (United Kingdom Maritime Trade Operations), qui dépend de la marine britannique.
Contactée par l'AFP, la mission navale de l'Union européenne en mer Rouge, Aspides, lancée pour protéger la navigation marchande des attaques des houthis, a indiqué que « trois membres de l'équipage ont été tués : le chef mécanicien, un employé de la salle des machines et un stagiaire ». Elle a également fait état « d'au moins deux blessés, dont un électricien russe qui a perdu une jambe ».
Bien que les houthis n'aient pas revendiqué s'en être pris au MV Eternity C, ces deux attaques successives font craindre que les rebelles, soutenus par l'Iran, ne reprennent leur campagne contre les navires passant au large du Yémen, en dépit d'un accord de cessez-le-feu avec les États-Unis.
Cet accord avait mis fin en mai à des semaines de frappes américaines contre les rebelles au Yémen.
Depuis fin 2023, les houthis ont attaqué des dizaines de navires qu'ils estiment liés à Israël, puis des bateaux américains, affirmant agir par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, en proie à 21 mois de guerre entre Israël et le Hamas.
Ces actions ont poussé de nombreux armateurs à éviter cette zone par laquelle transite 12 % du commerce mondial, d'après la Chambre internationale de la marine marchande (ICS).
« Le message est clair »
Avant l'annonce de la mort de deux marins, l'agence de sécurité maritime britannique Ambrey avait indiqué que deux membres de l'équipage du MV Eternity C étaient blessés et deux autres portés disparus. On ne sait pas si les deux morts figurent dans ce bilan.
Ambrey avait précisé que le navire, attaqué au large du port de Hodeida, tenu par les rebelles, « correspondait au profil visé par les houthis ».
Le secrétaire du Département des travailleurs migrants des Philippines, Hans Cacdac, a indiqué que 21 des 22 membres d'équipage étaient Philippins.
Les 22 personnes à bord du Magic Seas, qui a coulé selon les houthis, ont été secourues lundi.
PHOTO DJIBOUTI PORTS & FREE ZONES AUTH, FOURNIE PAR REUTERS
Des personnes débarquent du MV Safeen Prism après que le navire ait récupéré les membres d'équipage du vraquier MV Magic Seas, qui ont été forcés d'abandonner le navire après une attaque revendiquée par les Houthis.
Selon l'analyste Mohammed Albasha, du Basha Report Risk Advisory, basé aux États-Unis, les houthis pourraient vouloir confirmer leur capacité à agir, après la guerre de 12 jours déclenchée par Israël contre l'Iran, à laquelle se sont joints les États-Unis en bombardant des sites nucléaires iraniens.
« Cette attaque pourrait être un message subtil adressé à la fois à Washington et à Tel-Aviv, indiquant que les groupes alliés de l'Iran restent actifs et capables », a-t-il estimé.
« Le message est clair : les houthis ont toujours la capacité de perturber et choisissent soigneusement le moment d'agir », a-t-il ajouté.
« Au-delà de Gaza »
En représailles aux attaques houthies, Israël a bombardé plusieurs sites houthis au Yémen, notamment le port de Hodeida et ses environs, ciblés à nouveau dimanche et lundi avant l'aube.
Lundi, les houthis ont indiqué avoir riposté par des tirs de missiles en direction d'Israël. L'armée israélienne a dit avoir détecté deux missiles tirés depuis le Yémen.
Les attaques houthies dépassent la simple solidarité avec les Palestiniens, selon la chercheuse yéménite Nadwa Dawsari, du Middle East Institute.
« Pour les houthis, cela va au-delà de Gaza », a-t-elle écrit sur son compte X. « Ces frappes renforcent leur stature régionale, alimentent leur récit et servent leur objectif de devenir le nouveau leader de 'l'Axe de la résistance' », le nom donné par l'Iran aux groupes armés le soutenant contre Israël, « tout en consolidant l'agenda régional plus large de l'Iran », a-t-elle ajouté.
En mai, les rebelles, qui contrôlent la capitale Sanaa et de larges pans du Yémen, en guerre depuis 2014, avaient averti qu'ils continueraient à cibler les navires israéliens ou liés à Israël, malgré la trêve avec les États-Unis.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
2 days ago
- La Presse
Des mères de soldats sur tous les fronts pour arrêter la guerre
Aux obsèques de Yuli Faktor, un soldat de 19 ans tué la veille dans la bande de Gaza avec deux de ses camarades, sa mère, en sanglots, s'adresse en russe à son fils, devant son cercueil recouvert du drapeau israélien. Des mères de soldats sur tous les fronts pour arrêter la guerre (Hod Ha'Sharon) « Nous, les mères de soldats, nous ne dormons plus depuis deux ans », affirme Ayelet-Hashakhar Saidof, une avocate qui a fondé le mouvement « Mères au front » en Israël pour « défendre nos enfants ». Michael BLUM Agence France-Presse L'AFP a interviewé trois mères de soldats, dont Mme Saidof, qui militent pour la fin de la guerre à Gaza, inquiètes du sort réservé à leurs enfants. Présente chaque semaine au Parlement comme dans les rues d'Israël, cette mère de trois enfants, dont un soldat, raconte ce qui l'a poussée à créer ce mouvement qui regroupe, selon elle, 70 000 mères de militaires, appelés et réservistes. Son premier objectif : faire en sorte que chacun accomplisse son service militaire, comme le prévoit la loi israélienne. Des dizaines de milliers de juifs ultra-orthodoxes bénéficient d'exemptions, de plus en plus mal acceptées par la société israélienne, alors que le pays est en guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza depuis l'attaque menée le 7 octobre 2023 sur le sol israélien par le mouvement islamiste palestinien. Depuis, la colère de Mme Saidof, 48 ans, ne cesse de croître. « On voit des jeunes de vingt ans complètement perdus, brisés, épuisés, qui vont revenir ici avec des blessures psychologiques que la société ne saura pas gérer, comme des bombes à retardement dans nos rues, sujets à la violence, à des accès de rage, à des explosions de colère », s'indigne-t-elle. « Les mères n'ont peur de rien » Selon l'armée, 23 soldats israéliens sont morts dans la bande de Gaza depuis un mois, dans une guerre de plus en plus remise en question au sein de la société israélienne. Plus de 450 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'offensive terrestre le 27 octobre 2023. En colère contre le gouvernement, Mme Saidof dit en vouloir également à l'armée. « Tous ceux qui sont morts ces quatre derniers mois ont été victimes soit d'une bombe sur le bord de la route, soit d'un accident opérationnel. Aucun n'est tombé au combat. Il n'y a pas de combats », déplore-t-elle, se basant sur des informations selon lesquelles la majorité des soldats tués à Gaza l'auraient été dans des accidents ou par des engins explosifs. « Nos enfants ne rencontrent pas de terroristes – ils rencontrent des bombes, des snipers, ou des erreurs opérationnelles. Alors, où les envoient-ils ? Juste être des cibles dans un stand de tir ? », s'insurge encore Mme Saidof. Elle montre fièrement le coffre de sa voiture, rempli d'affiches, de pancartes et de mégaphones destinés aux manifestations. L'une des affiches arbore le dernier slogan du mouvement : « Les soldats tombent et le gouvernement est debout ». « Mères au front » n'est pas le seul mouvement de mères à appeler à la fin de la guerre, et cela n'a rien à voir avec un courant politique, assure-t-elle. « Les mères de 2025 sont fortes, n'ont peur de rien, ni les généraux, ni les rabbins, ni les hommes politiques ne nous font peur », affirme cette femme énergique. « Pas d'enfants pour une guerre sans but » Devant le domicile du chef d'État-major Eyal Zamir, elles ne sont que quatre ce matin-là, mais leur message est sans équivoque : leurs enfants doivent être mieux protégés. « Nous sommes ici pour lui demander de préserver la vie de nos fils que nous lui avons confiés, de prendre ses responsabilités », déclare Rotem Sivan-Hoffman, médecin et mère de deux soldats. Elle est l'une des dirigeantes du mouvement Ima Era (Mère éveillée), qui a pour slogan : « Nous n'avons pas d'enfants pour des guerres sans but ». « Depuis de nombreux mois déjà, nous avons le sentiment que cette guerre aurait dû se terminer […] Rien n'a été fait pour mettre fin à la guerre, ramener les otages, retirer l'armée de Gaza, ou parvenir à des accords », dénonce Mme Hoffman. À ses côtés, Orit Wolkin, elle aussi mère d'un soldat au front, ne cache pas son inquiétude. « Il y a eu des moments où il revenait du combat, et bien sûr c'est quelque chose que j'attends toujours avec impatience, dont je suis heureuse, mais mon cœur se retient de l'être pleinement – parce que je sais qu'il va repartir », confie-t-elle. Aux obsèques de Yuli Faktor, un soldat de 19 ans tué la veille dans la bande de Gaza avec deux de ses camarades, sa mère, en sanglots, s'adresse en russe à son fils, devant son cercueil recouvert du drapeau israélien. « Je veux te serrer dans mes bras, tu me manques. Pardonne-moi, s'il te plaît. Veille sur nous, où que tu sois ».


La Presse
4 days ago
- La Presse
Une ONG accuse les forces gouvernementales d'avoir tué 21 civils druzes
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (Damas) Une ONG a accusé mardi les forces gouvernementales d'avoir exécuté une vingtaine de civils druzes après leur déploiement dans la ville de Soueida, dans le sud de la Syrie, où des habitants terrorisés ont témoigné de nombreuses exactions. Maher AL MOUNES Agence France-Presse Les forces syriennes se sont déployées mardi matin dans cette ville jusque là tenue par des combattants druzes locaux, dans une claire volonté du pouvoir islamiste d'y étendre son autorité après des violences entre groupes druzes et bédouins qui ont fait plus de cent morts depuis dimanche. Israël, pays voisin qui assure vouloir défendre la communauté druze, majoritaire dans cette ville d'environ 150 000 habitants, a bombardé les forces gouvernementales après leur entrée à Soueida. La Syrie a dénoncé ces frappes. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé que 21 civils druzes avaient été « exécutés » par les forces gouvernementales, parmi lesquels douze personnes tuées après la « prise d'assaut » d'une maison d'hôtes de la ville. Une vidéo non authentifiée circulant sur les réseaux sociaux montrait au moins 10 personnes en civil couvertes de sang à l'intérieur de la maison d'hôtes, certaines allongées au sol. L'ONG a également rapporté qu'un groupe armé lié aux forces gouvernementales avait exécuté « quatre civils druzes, dont une femme », dans un village voisin, et qu'un autre groupe avait abattu trois hommes en présence de leur mère. PHOTO KARAM AL-MASRI, REUTERS De la fumée s'élève tandis que les forces de sécurité syriennes sont assises à l'arrière d'un camion à Soueïda, le 15 juillet 2025. Un correspondant de l'AFP, entré à Soueida peu après les forces gouvernementales, a vu des corps gisant au sol alors que des coups de feu résonnaient par intermittence dans la ville déserte, placée sous couvre-feu. « Pratiques sauvages » « Je me trouve dans le centre de Soueida », a déclaré au téléphone à l'AFP un habitant terré chez lui, qui n'a pas dévoilé son identité. « Il y a des exécutions, des maisons et des magasins qui sont brûlés, des vols et des pillages ». « Les forces gouvernementales sont entrées dans la ville sous prétexte de rétablir la sécurité […], mais malheureusement elles se sont livrées à des pratiques sauvages », a affirmé à l'AFP Rayan Maarouf, rédacteur en chef du site local Suwayda 24, parlant de « dizaines » de civils tués. L'émissaire américain en Syrie, Tom Barrack, a jugé « inquiétantes » ces violences et dit œuvrer « avec toutes les parties » pour un retour au calme. Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui comptait quelque 700 000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël. Israël, qui bombarde depuis lundi des positions des forces gouvernementales syriennes dans la région de Soueida, a affirmé qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, à proximité de leur frontière commune. « Nous agissons pour empêcher le régime syrien de leur nuire (aux druzes, NDLR) et pour garantir la démilitarisation de la zone adjacente à notre frontière avec la Syrie », ont déclaré conjointement mardi le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de la Défense, Israël Katz. « Nous ne permettrons pas le retour à une situation où un 'second Liban' est établi » dans cette région, a affirmé plus tard Benyamin Nétanyahou, faisant référence aux conflits qui ont opposé son pays au Hezbollah libanais. Confusion Les violences avaient éclaté dimanche entre des combattants druzes et des tribus bédouines, aux relations tendues depuis des décennies. PHOTO SHADI AL-DUBAISI, AGENCE FRANCE-PRESSE Des volutes de fumée se dégagent lors d'affrontements dans la ville de Soueïda, à majorité druze, le 15 juillet 2025. Selon l'OSDH, ces violences ont fait 203 morts, parmi lesquels 71 Druzes, dont deux femmes et deux enfants, 93 membres de forces gouvernementales et 18 Bédouins, outre les 21 civils druzes exécutés. Après avoir déployé d'importants renforts et pris lundi le contrôle de plusieurs localités druzes aux abords de Soueida, les forces syriennes sont entrées mardi matin dans la ville, où des affrontements avec des combattants druzes ont éclaté. Malgré un cessez-le-feu annoncé par les autorités, la situation restait confuse dans la ville. Le ministère de l'Intérieur a annoncé dans la soirée que des affrontements se poursuivaient « dans certains quartiers » de Soueida et affirmé que les accords passés avec les chefs religieux pour rétablir le calme avaient été « violés ». Après la chute de Bachar al-Assad, les violences meurtrières en mars contre la communauté alaouite, dont est issu l'ex-président, puis contre les Druzes, ainsi qu'un attentat contre une église à Damas en juin, ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir syrien à protéger les minorités.


La Presse
4 days ago
- La Presse
La Défense civile fait état de 18 personnes tuées par des raids israéliens
Des Palestiniens inspectent les dégâts dans un camp de déplacés, après qu'il ait été touché par une frappe israélienne pendant la nuit, dans le quartier d'Al-Rimal au nord de la ville de Gaza. La Défense civile fait état de 18 personnes tuées par des raids israéliens (Gaza) La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état de 18 personnes tuées mardi par de nouveaux raids aériens et tirs de l'armée israélienne dans le territoire palestinien ravagé et affamé par 21 mois de guerre, dont deux femmes près d'un centre d'aide. Agence France-Presse « Au moins 18 martyrs ont été transportés par les équipes de la Défense civile [vers les hôpitaux pour y être déclarées mortes] depuis 2 h du matin (19 h heure de l'Est), dans plusieurs gouvernorats de la bande de Gaza », a affirmé à l'AFP cette organisation de premiers secours. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat. La plupart des personnes mortes ont été tuées par des bombardements aériens sur le nord de la bande de Gaza, selon la Défense civile, qui évoque le cas de six personnes tuées par un raid sur une tente à Rimal, dans la ville de Gaza. Deux femmes ont également été tuées « par des tirs de l'armée » israélienne dans la zone d'al-Chakouch, près d'un point de distribution d'aide américaine, au nord-ouest de Rafah (Sud), ajoute la même source, faisant état de 13 blessés. PHOTO KHAMIS AL-RIFI, REUTERS Des personnes en deuil prient à côté des corps des personnes tuées lors d'une frappe israélienne sur leur maison, dans la ville de Gaza, le 15 juillet 2025. Dans le camp de réfugiés d'al-Chati, en bordure de la ville de Gaza, un correspondant de l'AFP a vu deux hommes cherchant des survivants dans les décombres du logement de la famille Nassar, effondré. Djihad Omar, l'un d'eux, dit espérer trouver deux enfants au milieu des ruines qu'il fouille presque à mains nues. « Trouvez-nous une solution ! » « Trouvez-nous une solution ! Chaque jour, nous enterrons des enfants, des femmes et des personnes âgées », a-t-il lancé. « Arrêtez le massacre ! Laissez-nous élever ceux [les enfants] qui restent ». La Défense civile avait rapporté la mort de cinq personnes, tuées sur place par un bombardement aérien. Le Hamas avait pour sa part annoncé la mort de Mohammad Faraj al-Ghoul, présenté comme un ancien ministre de son gouvernement à Gaza, et un membre de sa direction politique. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a dit avoir « frappé plusieurs membres du Hamas dans la région d'al-Chati », sans commenter les faits rapportés par la Défense civile dans ce même lieu. Par ailleurs, l'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir « démantelé un tunnel terroriste d'environ 3,5 kilomètres de long » dans la région de Khan Younès (Sud), sans préciser quand ceci avait eu lieu. L'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 a entraîné côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Sur les 251 personnes enlevées, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Dans la bande de Gaza, au moins 58 479 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugées fiables par l'ONU. Israël et le Hamas ont entamé le 6 juillet au Qatar des discussions indirectes en vue d'une trêve de 60 jours associée à une libération d'otages. Mais Israël et le Hamas s'accusent mutuellement d'enrayer les pourparlers.