
Le milieu de terrain légendaire de Strasbourg, Raymond Stieber, est mort à 89 ans
Celui qui fait partie des joueurs les plus capés de l'histoire du Racing avec 294 rencontres disputées s'est éteint, ce mardi, à l'âge de 89 ans. Raymond Stieber, milieu de terrain légendaire des années 1960, né à Strasbourg, a notamment remporté la Coupe de la Ligue Nationale en 1964 et la Coupe de France 1966 avec son club de coeur.
« Là-haut, quand Raymond Stieber fera chanter le cuir avec ses anciens coéquipiers _ et adversaires _ partis trop tôt, nul doute qu'on se battra pour être dans son équipe ! Car il était un gratteur de ballon hors norme, viril mais toujours correct, indispensable homme de l'ombre du milieu de terrain », a réagi le Racing Club de Strasbourg sur ses réseaux sociaux.
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Décryptage : en quoi les qualités de Facundo Medina collent parfaitement avec l'OM de Roberto De Zerbi
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Tout au long de la saison passée, terminée au bout du compte à la 2e place de Ligue 1, l'entraîneur italien a cherché la meilleure manière de défendre, changeant de système à plusieurs reprises et alignant de nombreux joueurs au gré des absences, des états de forme et des profils. Ulisses Garcia, Amir Murillo ou Geoffrey Kondogbia sont par exemple tous passés par la défense centrale olympienne avec des rôles différents mais un point commun : ce n'était pas là qu'on les attendait. Et pourtant, occuper ce poste sous De Zerbi requiert des qualités particulières. L'international centrafricain décrivait ainsi dans nos colonnes en avril la première d'entre elles, requise pour jouer sous l'ancien coach de Brighton : « Marseille est une des équipes qui a le plus le ballon dans le camp adverse, en Europe. [...] Il faut savoir "amener" le ballon aux attaquants. Ce ne sont pas eux qui vont descendre pour venir le chercher. Premier critère demandé par le coach : produire du jeu, et on fait partie des joueurs qui touchent le plus de ballons. » L'un des meilleurs centraux pour faire progresser le jeu Amener le ballon aux attaquants, Medina sait faire. Durant ses années lensoises (2020-2025), il était un joueur important pour sa faculté à faire progresser le jeu par la passe. Très sûr techniquement, il réussissait souvent à casser des lignes et le pressing en prenant les risques nécessaires. Il fait partie des meilleurs défenseurs centraux de L1 sur le plan statistique. Ses 5,41 passes progressives par 90 minutes le hissent à la 4e place, assez nettement au-dessus des premiers Marseillais Geoffrey Kondogbia (4,09) et Leonardo Balerdi (3,95). Dans cette liste, il est aussi important de regarder le nombre de gauchers meilleurs que lui à son poste, l'OM cherchant un joueur ayant ce pied fort. En dehors du Lillois Alexsandro, dont la cote s'est envolée après la saison qui vient de s'écouler, l'Argentin reste la meilleure option en Ligue 1. D'autant que les Sang et Or, en quête d'économies, étaient à l'écoute des offres pour ses joueurs. La présence de Lilian Brassier un peu plus bas dans la liste rappelle que le profil recherché était déjà identique la saison passée. Et peut donner quelques regrets sur la tournure des événements. Si on regarde dans le détail ses passes progressives, il est aisé de voir ce que peut apporter le néo-Marseillais. Il possède cette capacité rare pour un défenseur central de faire parler sa qualité de passe derrière la première ligne de pression, là où un Balerdi parvient par exemple surtout à casser cette dernière. Par rapport à Murillo, titularisé à 15 reprises au poste d'axial droit par De Zerbi la saison dernière, on remarque que l'ex-Lensois est capable de varier ses passes, de trouver des partenaires à l'intérieur du jeu ou dans la surface et d'effectuer des renversements. Mais Medina n'est pas qu'un passeur talentueux. Il n'hésite pas à porter le ballon lorsque les espaces s'ouvrent. Ce qui en fait un joueur très complet et intéressant pour une équipe aussi dominante que l'OM (63,6 % de possession la saison passée). Une polyvalence importante L'utilisation de Medina à Marseille reste à ce stade encore assez flou. Mais l'Argentin est polyvalent. Il a occupé à Lens le poste de défenseur axial gauche dans des défenses à trois - en particulier sous Franck Haise - ou à quatre. Il a aussi évolué en tant que latéral à plusieurs reprises, notamment lors du dernier exercice de L1 (4 titularisations). Son intégration à Marseille ne devrait donc pas poser de problème, que ce soit dans un 3-4-3 où il s'est déjà épanoui par le passé ou dans le 4-2-3-1 cher à De Zerbi. Il pourrait former une charnière complémentaire avec son compatriote droitier Balerdi. Mais il serait encore plus à l'aise sur le côté gauche, le système se déformant en phase de possession avec une base de trois joueurs, dont il ferait partie, pour relancer. De quoi lui laisser cette liberté de mouvement qu'il sait mettre à profit. « À trois, à quatre, à cinq... Je me sens bien de tous les côtés et j'ai envie de jouer », a-t-il lui-même expliqué en conférence de presse. L'Argentin offre un profil très différent de Quentin Merlin, annoncé en partance pour Rennes. 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WRC : première victoire pour le Suédois Oliver Solberg lors du rallye d'Estonie
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