
Euro 2025: le scénario rêvé pour la Suisse
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La Suisse n'aurait pas pu rêver d'un plus beau conte de fées
Tant d'épisodes auraient pu faire basculer le destin de l'équipe de Suisse. Son histoire tient à un fil magique, qui l'unit désormais au reste du pays.
Florian Vaney
Quelques centaines de spectateurs ont quitté le Stade de Genève avant la fin du match, alors que la Suisse perdait encore 1-0. Ceux qui sont restés ont été récompensés.
BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO
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En bref : Il y aura un avant et un après-Euro 2025. L'enthousiasme autour de l'équipe de Suisse semble presque trop grand pour être vrai.
Qualifiée pour les quarts de finale, l'équipe nationale a vu les planètes s'aligner ces derniers jours pour créer le scénario parfait et rendre son parcours inoubliable.
Depuis un mois, elle frôle les catastrophes pour mieux surprendre son public.
Fée aux pouvoirs multiples, l'équipe de Suisse recouvre ce qu'elle touche d'une poudre magique. À l'Euro, les problèmes ne le restent que le temps que la magie fasse effet. Que cela soit du ressort de l'équipe nationale ou d'un pays qui s'est très vite pris au jeu du tournoi, tout finit toujours par s'arranger. Comme un alignement de planètes marqué du sceau de la positivité, de la bienveillance et du changement.
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Genève peine à remplir son stade pour certaines affiches qui lui ont été attribuées? Des milliers de spectateurs se mobilisent à la dernière minute pour éviter au décor de faire tache.
Toujours à Genève, le cortège des fans avant Finlande – Suisse ne reçoit pas le crédit espéré auprès des autorités et de l'organisation? Dix mille personnes répondent néanmoins présent, sans se formaliser plus qu'il ne faut de défiler entre une autoroute et des conteneurs.
La Nati s'apprête à sortir prématurément de son Euro à l'issue de la phase de groupes? Géraldine Reuteler arme une frappe ratée qui, comme téléguidée par une bonne étoile, devient la passe décisive permettant à la Suisse de se qualifier pour les quarts de finale.
À la maison ou au stade, le carton de l'Euro 2025
L'Euro 2025 fascine. Après dix jours de compétition, il faut être doté d'un esprit de contradiction solide pour continuer à prétendre l'inverse. Dehors, glisser son nez dans ou autour de l'un des huit stades de la compétition suffit à s'en rendre compte. Ils sont toujours joviaux, parfois bruyants, presque systématiquement pleins, sans que l'UEFA n'ait eu à distribuer d'invitations pour parvenir à ses fins, contrairement à quelques idées reçues.
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S'enquérir des audiences TV ou du succès des articles de presse traitant du tournoi permet de comprendre que l'événement se vit aussi bien sur place que depuis son canapé ou son bureau. L'intérêt général en aurait pris un coup en Suisse si le parcours de la Nati s'était arrêté jeudi. Mais puisqu'il semble avoir été décidé que tout tournerait systématiquement dans le bon sens, elle s'est assurée, en ménageant un suspense maximum, de rester en lice huit jours supplémentaires.
Le risque avec les paillettes, c'est de les voir se glisser devant les yeux et altérer la vision. Alors oui, tout est un peu plus lumineux à l'Euro vu d'ici parce que la Suisse y rencontre le succès. Il faut garder à l'esprit la nuance de l'incertitude, surtout lorsqu'il s'agit de parcourir en marche arrière le chemin vers la gloire de l'équipe nationale. Ces épisodes qui auraient pu faire basculer la Nati du mauvais côté de l'histoire.
En Suisse, les catastrophes se muent en opportunités
La blessure de la taulière Ramona Bachmann en préparation avait le poids d'un microdrame, surtout couplée à celle de Luana Bühler. La vérité de l'Euro dit que leurs défaillances ont libéré des places dans la liste des 23, qu'une femme comme Leila Wandeler en a profité et que, sans la fraîcheur de la Fribourgeoise (et sa passe décisive contre l'Islande!), la Suisse n'aurait peut-être jamais atteint les quarts.
Un groupe de supporters est en train de naître autour de l'équipe de Suisse.
BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO
La relégation du printemps en Ligue des nations était et restera un échec cuisant. Mais jeudi, quelques instants après le match nul salvateur contre la Finlande, Pia Sundhage s'est permis de lui prêter une autre tournure.
«Il faut penser au processus qui devait nous mener à l'Euro, à un système de jeu mis en place fin 2024 auquel il a fallu donner du temps.» Et qui porte ses fruits au meilleur moment, après les déboires du début d'année. Cette façon de réécrire l'histoire est peut-être osée. Mais la magie du moment permet beaucoup de choses.
Puisqu'il est question de la sélectionneuse, Pia Sundhage et son staff ont failli dépasser la limite de ce qu'ils pouvaient demander à leurs internationales en préparation. En termes d'intensité, d'enchaînement de séances, de dévotion à l'équipe.
Là encore, l'événement aurait pu déchirer le groupe suisse. Les dents serrées, il s'est accroché. Avant de réaliser que c'est aussi grâce à une forme physique affûtée qu'il s'est hissé en quarts.
Donner les clés du Wankdorf ou de Saint-Jacques à l'équipe nationale féminine?
Les erreurs défensives qui hier plombaient l'équipe de Suisse? Elles n'ont pas disparu, mais le scénario tout rose de l'Euro aide à les glisser sous le tapis. Les Suissesses perdent le match d'ouverture contre la Norvège, avec deux bévues individuelles de Julia Stierli et Livia Peng.
Le public retient un match abouti, des Norvégiennes dominées, le début de quelque chose. Viola Calligaris offre jeudi un penalty largement évitable qui pousse ses coéquipières au-dessus du gouffre. Il est aussitôt effacé par le cri bestial de délivrance du Stade de Genève synonyme de qualification.
Tout est unique dans le moment présent. Du fou parcours de l'équipe nationale à la conception même du tournoi. Jamais plus la Suisse n'aura les épaules pour organiser seule un Euro, qu'il soit masculin ou féminin. Le dire, c'est aussi se rendre compte du point de bascule en train de s'opérer autour du football féminin. Il y aura un avant et un après-Euro 2025. De la vente des billets prise d'assaut aux cortèges sillonnant les rues et regroupant jusqu'à 14'000 fans, la réalité déborde déjà du moule.
Demain, il s'agira peut-être d'ouvrir les portes du Wankdorf ou du Parc Saint-Jacques aux matches de l'équipe de Suisse, elle qui se contentait jusqu'ici d'arènes plus modestes qu'elle peinait parfois à remplir. Hier, cette alternative paraissait démesurée.
Il y a là l'une des heureuses conséquences potentielles de l'Euro. La plus grande interrogation concerne les championnats nationaux. Vendredi, Young Boys annonçait la création d'un plan de «perspectives pour les femmes dans le football», qui devrait aller de pair avec un investissement important. D'autres clubs lui emboîteront-ils le pas? Cela semble être la suite logique, dans un monde où l'Euro aura réussi son coup jusqu'au bout.
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Florian Vaney est journaliste au sein de la rédaction sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Formé dans la presse régionale, il suit de près le football suisse, des divisions «des talus» à la Super League. Il s'intéresse aux événements du terrain, mais plus encore aux histoires – belles et moins belles – qui naissent autour. Plus d'infos
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