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Homme éviscéré près d'Amiens, ce que dit le parquet sur cette affaire

Homme éviscéré près d'Amiens, ce que dit le parquet sur cette affaire

FAITS DIVERS - Au lendemain de la découverte d'un corps terriblement mutilé près d'Amiens, le parquet a donné plus de précisions sur cette affaire. Dans un communiqué publié mardi 5 août au soir, il a été annoncé qu'un suspect a été interpellé et placé en garde à vue.
Alors qu'un homme a été retrouvé égorgé et éviscéré dans un parc lundi, un individu de 27 ans a été identifié notamment par un téléphone portable.
Le suspect, inconnu des services de police et de justice, a été identifié grâce à « un certain nombre d'éléments, dont un téléphone portable trouvé non loin du corps, aboutissant à (son) arrestation », écrit le parquet d'Amiens, qui a ouvert une enquête pour homicide volontaire.
Il a été arrêté « dans la région amiénoise », avait précisé mardi matin une source proche de l'enquête à l'AFP, confirmant une information du Parisien.
Aussi, la victime « était domiciliée dans le même quartier que la personne en garde à vue sans qu'il soit, en l'état des investigations, établi qu'ils se connaissaient », selon le parquet.
Comme un film « gore »
Le cadavre atrocement mutilé d'un homme de 32 ans avait été découvert lundi vers 7 heures du matin, par une jeune femme qui promenait son chien dans un parc boisé et habituellement paisible de Pont-de-Metz, une petite commune voisine d'Amiens.
Le corps, « éviscéré (...), se trouvait allongé sur le sol, les bras positionnés en arrière, de part et d'autre de la tête », souligne le parquet, alors qu'une source policière avait initialement parlé d'un corps « mis en scène en position de croix ».
Il portait « plusieurs plaies commises à l'arme blanche » et « l'autopsie, réalisée ce jour (mardi, NDLR), a confirmé que le décès était consécutif à plusieurs coups portés au niveau du cœur et du bas du visage et a confirmé l'existence d'une plaie béante au niveau du ventre », toujours selon le parquet.
Les policiers ont été « très marqués par ce qu'ils ont découvert », c'était comme un film « gore », avait déclaré lundi à la presse le maire de Pont-de-Metz, Loïc Bulant. La victime était originaire d'Amiens, selon l'élu.
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