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Ces pays d'Asie sont les premières cibles des lettres de Donald Trump

Ces pays d'Asie sont les premières cibles des lettres de Donald Trump

24 Heures08-07-2025
Le président américain a envoyé des lettres à 14 pays, essentiellement en Asie, pour les informer de surtaxes douanières pouvant grimper jusqu'à 40% au 1er août.
Publié aujourd'hui à 14h56
Sont notamment visés par Trump des pays ayant les échanges les plus déséquilibrés, comme le Japon, la Corée du Sud ou l'Indonésie.
AFP/Alex Wroblewski
Donald Trump a fait état de lettres envoyées à 14 pays, essentiellement en Asie, pour les informer de surtaxes douanières pouvant grimper jusqu'à 40% au 1er août, de quoi les inciter à intensifier les négociations pour y échapper.
Sont notamment visés des pays ayant les échanges les plus déséquilibrés: Japon (68,5 milliards de dollars d'excédent commercial avec les États-Unis en 2024), Corée du Sud (66 milliards), Thaïlande (45,6 milliards), Indonésie (17,9 milliards)…
Tour d'horizon des premières réactions et des pourparlers en cours: Corée du Sud: le pari des chantiers navals
Déjà plombé par les surtaxes sectorielles ciblant l'acier et l'automobile, Séoul est menacé d'une majoration de 25% sur le reste de ses exportations mais affiche un optimisme prudent.
«Les États-Unis ont convenu […] qu'il restait encore du temps avant l'entrée en vigueur et espèrent que les deux parties pourraient parvenir à un accord d'ici là grâce à une communication étroite», a indiqué Séoul mardi.
La Corée du Sud , champion de la construction navale après la Chine , promet sa coopération dans ce domaine: «Les deux pays se sont entendus pour collaborer étroitement» en vue de «résultats tangibles» dans ce secteur. Japon: en période électorale, riz et automobiles bloquent
Proche allié de Washington et première source d'investissements étrangers aux États-Unis, pâtissant déjà de droits à 25% sur son industrie automobile, le Japon pourrait écoper de surtaxes «réciproques» relevées à 25% (contre 24% précédemment), loin des 35% dont M. Trump l'avait récemment menacé.
Donald Trump reproche au Japon de ne pas ouvrir assez son marché au riz et aux véhicules américains.
Or, gonfler les importations de riz est un tabou pour le gouvernement du premier ministre Shigeru Ishiba, qui assure défendre les intérêts des agriculteurs locaux et adopte un ton intransigeant avant une élection à la chambre haute du Parlement le 20 juillet, périlleuse pour sa majorité.
«Le gouvernement japonais a évité les compromis faciles, exigeant fermement et protégeant ce qui devait l'être», a réagi mardi M. Ishiba devant la presse locale, jugeant «fondamentalement regrettable» l'ultimatum américain. Indonésie: doper les importations de blé américain
L'Indonésie, menacée de droits de 32%, entend augmenter ses importations agricoles et énergétiques en provenance des États-Unis pour conclure un accord, a récemment indiqué à l'AFP son ministre de l'Économie, Airlangga Hartarto.
Déjà, Jakarta a annoncé lundi signer un accord pour importer au moins un million de tonnes de blé américain par an sur les cinq prochaines années.
Mardi, Airlangga Hartarto était en chemain vers les États-Unis pour rencontrer ses homologues américains, selon un communiqué du ministère.
«Nous avons plusieurs semaines pour négocier et notre nation, notre gouvernement, est très optimiste à ce sujet, car nous savons que nous avons de bonnes relations avec tous les pays, y compris les États-Unis», a déclaré Hasan Nasbi, porte-parole du gouvernement, à la presse mardi. Cambodge, Birmanie, Laos: partenaires de Pékin lourdement taxés
Début avril, Donald Trump avait annoncé 49% de droits sur le Cambodge, un des taux les plus élevés décrétés. La lettre de lundi ramène ce taux à 36% pour le petit pays, qui compte de nombreuses usines à capitaux chinois.
Le premier ministre Hun Manet avait assuré à la Maison-Blanche de la «bonne foi» de Phnom Penh pour négocier, avec la réduction de droits de douane sur 19 catégories de produits américains… peu avant une visite en grande pompe du président chinois Xi Jinping dans le pays.
La Birmanie et le Laos, tous deux taxés à 40%, sont très dépendants des investissements chinois, avec des chaînes de production intriquées avec celles du géant asiatique.
Washington pointe avec insistance le risque de «transbordement» de produits chinois transitant par d'autres pays d'Asie du Sud-Est, inquiétude évoquée dans les courriers de M. Trump. Thaïlande: vers un «meilleur accord»?
Le premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai a déclaré mardi qu'il souhaitait un «meilleur accord» avec les États-Unis. «Le plus important, c'est que nous conservions de bonnes relations avec eux», a-t-il ajouté.
La Thaïlande, menacée de droits à 36%, propose un meilleur accès à son marché pour les produits agricoles et industriels américains, et en gonflant ses achats énergétiques et aéronautiques.
La dernière proposition de Bangkok vise à accroître le volume des échanges bilatéraux et à réduire de 70% l'excédent commercial avec les États-Unis d'ici cinq ans, pour atteindre l'équilibre d'ici sept à huit ans, a récemment indiqué le ministre des Finances, Pichai Chunhavajira, à Bloomberg News.
La compagnie Thai Airways pourrait s'engager à acheter jusqu'à 80 avions Boeing, selon Bloomberg. Malaisie: en quête d'un accord «équilibré»
La Malaisie, économie tiraillée entre Chine et États-Unis et visée à 25%, a indiqué mardi «s'engager à poursuivre le dialogue en vue d'un accord commercial équilibré, mutuellement bénéfique et global».
«Bien que reconnaissant les préoccupations concernant les déséquilibres commerciaux et l'accès au marché, nous pensons qu'un dialogue constructif reste la meilleure voie à suivre», déplore Kuala Lumpur. Bangladesh: le textile en péril
Le Bangladesh, deuxième fabricant mondial de textile, est menacé de droits prohibitifs de 35%.
Dacca espérait cependant début juillet signer un accord. «Nous avons finalisé les termes», avait assuré à l'AFP le secrétaire du ministère bangladais du Commerce, Mahbubur Rahman, précisant que les négociateurs des deux pays devaient se retrouver le 8 juillet pour conclure leurs travaux.
Kazakhstan (surtaxes de 25%), Afrique du Sud (30%), Tunisie (25%), Serbie (35%) et Bosnie (30%) figurent parmi les autres destinataires des lettres rendues publiques.
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Les États-Unis ont mis en place cette taxe sur les tomates après l'annulation d'un accord de libre-échange avec le Mexique. Publié aujourd'hui à 10h17 Au total, 90% des tomates importées aux Etats-Unis viennent du Mexique. Getty Images via AFP Les Etats-Unis ont annoncé lundi la mise en place de droits de douane de 17% sur les tomates importées du Mexique, après l'annulation d'un accord de libre-échange entre les deux pays pour ce produit. Washington avait annoncé mi-avril sa volonté de mettre fin à l'accord, signé en 2019 durant le premier mandat de Donald Trump, l'annonce entraînant une période de 90 jours avant la sortie effective de l'accord, laps de temps qui s'est achevé lundi. Le gouvernement américain avait initialement menacé les tomates mexicaines d'une surtaxe de 21%, avant de finalement décider d'appliquer 17% de taxe douanière sur le fruit. Réaction du Mexique Mexico a aussitôt dénoncé une surtaxe «injuste» qui va «à l'encontre des intérêts des producteurs mexicains mais aussi de l'industrie américaine», selon un communiqué des ministères mexicains de l'Agriculture et de l'Economie publié lundi. «Etant donné que deux tomates sur trois consommées aux Etats-Unis sont récoltées au Mexique, la mesure (…) n'affectera que les poches des consommateurs américains, puisqu'il sera impossible de remplacer les tomates mexicaines», ajoute le document. Le ministère américain du Commerce accuse les producteurs mexicains de pratiques anticoncurrentielles et assure que les droits de douane ont été calculés afin de compenser ces pratiques. «Le Mexique reste un de nos principaux alliés mais depuis trop longtemps nos agriculteurs ont été écrasés par les pratiques commerciales déloyales qui abaissent artificiellement le prix (de production, ndlr) sur des produits tels que la tomate», a justifié dans un communiqué le ministre du Commerce, Howard Lutnick. Avant l'annonce de ces nouveaux droits de douane, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, avait assuré «travailler afin de réduire les effets» de cette surtaxe. «Il est très difficile de cesser d'exporter des tomates vers les Etats-Unis car leur production nationale ne répond pas à la demande» américaine, a-t-elle ajouté. 90% de tomates mexicaines Au total, 90% des tomates importées aux Etats-Unis viennent du Mexique, avait rappelé en avril le ministre de l'Agriculture Julio Berdegué en anticipant des risques concrets de hausse des prix de l'autre côté du Rio Bravo/Rio Grande. Premier partenaire commercial des Etats-Unis, le Mexique se trouve sur la ligne de front des guerres commerciales lancées par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Droits de douane Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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Bruxelles espère une baisse des droits de douane de 30% annoncés par le président américain. Mais en même temps, il prépare sa riposte. Publié aujourd'hui à 15h32 Montage photo montrant la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ( gauche) et le président américain Donald Trump. AFP/JOHN THYS et NICHOLAS KAMM L'Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les Etats-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump d'imposer le 1ᵉʳ août des droits de douane de 30%, mais la patience s'amenuise, ont indiqué lundi le négociateur en chef de l'UE et des ministres européens du Commerce. Bruxelles pourrait répliquer à Trump avec des mesures à hauteur de 72 milliards d'euros. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «J'ai l'intention de m'entretenir à nouveau avec mes homologues américains dans le courant de la journée, car je ne peux pas m'imaginer en rester là sans effort véritable», a déclaré le commissaire européen chargé du Commerce Maros Sefcovic. Mais, a-t-il ajouté, «nous devons nous préparer à toutes les éventualités, y compris, si nécessaire, à des contre-mesures proportionnées et bien calibrées pour rétablir l'équilibre de notre relation transatlantique». À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La décision du président américain, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1ᵉʳ août. Pour l'Union européenne: «l'incertitude ne peut pas durer» «L'incertitude actuelle causée par des droits de douane injustifiés ne peut pas durer indéfiniment», a souligné M. Sefcovic. «Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode», a renchéri lundi à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, avant une réunion des ministres de l'UE. Et il ne faut avoir «aucun tabou», a-t-il martelé, y compris en annonçant dès lundi de premières représailles. «Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit: +si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre+», a déclaré de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE. La présidente de la Commission européenne – qui négocie au nom des Etats membres de l'UE -, Ursula von der Leyen, a choisi pour le moment de temporiser, sous pression notamment de pays, comme l'Allemagne, dont les ventes vers les Etats-Unis représentent la part la plus importante du total des exportations de l'UE. Elle a annoncé dimanche que l'Union européenne n'allait pas riposter pour l'instant aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium, dans l'espoir d'obtenir un accord qui s'avérerait moins douloureux. Vers une solution négociée avec Donald Trump? «Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu'au 1ᵉʳ août», a déclaré Mme von der Leyen. Des diplomates ont néanmoins souligné qu'un paquet de mesures de représailles supplémentaires serait présenté aux ministres lundi, mesures qui pourraient être mises en oeuvre si Donald Trump optait effectivement pour des taxes de 30% sur les importations en provenance de l'Union européenne. L'UE a déjà menacé en mai d'imposer des droits de douane sur des produits américains d'une valeur d'environ 100 milliards d'euros comprenant des automobiles et des avions, si les négociations échouaient – quand bien même un diplomate a laissé entendre que la liste finale avait été réduite à une valeur de 72 milliards. 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