
Ma belle-mère est une sorcière
Le long métrage, qui sortira à temps pour l'Halloween, raconte l'histoire de la jeune Margot (Juliette Aubé), qui croit que son père (Pierre-Yves Cardinal) a été ensorcelé par sa nouvelle conjointe (Marilyn Castonguay). Troublée par les phénomènes inexplicables entourant sa nouvelle belle-mère, l'adolescente fera appel à des forces occultes pour sauver sa famille.
Réalisé par Joëlle Desjardins Paquette et scénarisé par Dominic James et Christine Doyon (le duo derrière Mlle Bottine), le long métrage met aussi en vedette Marc-André Leclair, Etienne Cardin, Mali Corbeil Gauvreau, Lily Thibeault et Rémi Prévost. Ma belle-mère est une sorcière sortira en salle le 10 octobre.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
an hour ago
- La Presse
Gala de la francophonie Juste pour rire
Dans le cadre de sa nouvelle formule de galas thématiques, Juste pour rire présentait samedi une soirée consacrée à la francophonie et ses humoristes. À l'animation : Mehdi Bousaidan. Au menu : des artistes francophones plus ou moins connus, dont certains se sont démarqués et d'autres ont dérapé. Retour sur un Gala de la francophonie malgré tout riche en temps forts. Pour ce gala qui venait réunir des artistes de provenances diverses, qui sera diffusé dans plusieurs pays de la francophonie, on a misé sur toutes sortes de formes d'humour. Du plus engagé au plus grinçant, les humoristes sur scène ont créé des moments d'ovation et des moments de malaise à oublier. En fait, un seul a été particulièrement difficile à subir. Jarry, qui pourtant nous avait été promis comme une découverte intéressante par la presse française et même la presse québécoise, a été la source du numéro le plus déplaisant. S'il a voulu chambouler les instincts « woke » du public montréalais, mission accomplie. Il a rabaissé, touché, intimidé des membres du public. Une bonne capacité à improviser est appréciable lorsqu'on décide de faire rire des foules dans la vie. Mais Jarry, lorsqu'il est descendu faire son crowd work, a parlé du poids d'un jeune homme, embrassé « le seul Noir » de la salle sur la bouche et a allégrement touché tous les hommes avec lesquels il a eu des interactions. Visiblement mal à l'aise, plusieurs ont tenté de refuser les échanges, en vain. Mais le gala n'a été que légèrement perturbé par ce numéro parmi plusieurs autres. La plupart des autres artistes sur scène, dont l'animateur de la soirée, ont été très convaincants. En commençant par notre coup de cœur du gala, Waly Dia, un humoriste très apprécié en France et qui pourrait très bien réussir ici aussi. Sa première phrase concernait Gilbert Rozon. Il est ensuite allé aborder le sujet de la Palestine, en tentant notamment de situer Benyamin Nétanyahou sur une échelle allant de « Anne Frank » à « Hitler ». Il a parlé de Trump, de Musk, d'Esptein, de transidentité, d'homophobie. Son humour noir est tombé dans le mille, parce qu'il n'était pas destiné à choquer pour le plaisir de choquer, mais plutôt à susciter des réactions sur des sujets révoltants. Le gala a été parsemé de nombreuses comparaisons entre les Montréalais et les Parisiens. Chaque fois, les Français en ont pris pour leur grade. Mais beaucoup de références de ce gala axé sur la francophonie ont renvoyé à l'héritage des humoristes, tous nés ou résidants dans un pays francophone, mais d'origines diverses. Ainsi, Sarah Lélé a été excellente lorsqu'elle a raconté que ses parents camerounais n'avaient que faire de la culture belge, même si elle est née dans ce pays voisin de la France. Elle nous a fait souvent éclater de rire en parlant de son père surtout, en particulier lorsqu'elle a exposé la façon dont elle l'a sauvé de son homophobie. Son numéro était intelligent, réfléchi et s'est révélé l'un des plus drôles de la soirée. PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE Waly Dia Nordine Ganso, qui est à la fois français, noir et arabe, a discuté de sa triple identité avec brio. Elena Nagapetyan, née en Ouzbékistan, qui a grandi en Russie et dont le français n'est pas la langue maternelle, a profité de son passage sur scène pour faire quelques blagues grivoises, parlant de sexe avec légèreté. Laurie Peret, qui fait rire en chantant, s'est armée de son clavier pour interpréter une chanson pour l'amour de sa vie qu'elle n'a pas encore trouvé. Son personnage, bancal et à l'air naïf, n'a pas manqué d'amuser le public du Théâtre Maisonneuve, sans toutefois le déchaîner. Des visages connus Si le public montréalais lui est très familier, c'était la première fois que Katerine Levac participait à un gala destiné à des Français. Ce n'est pas une culture qu'elle connaît bien, a-t-elle ajouté, en précisant que son actrice française préférée est Magalie Lépine-Blondeau. Il est plaisant de penser à ce que le public de France et de Belgique découvrira grâce à ce gala, puisqu'elle est, comme toujours, impeccable sur scène. Elle a le ton, le rythme, le personnage… tout est là pour nous faire rire aux éclats, sans qu'elle semble vraiment y mettre trop d'efforts. C'est son côté flegmatique qui nous charme le plus lorsqu'elle parle des aléas de son orientation sexuelle, de la vie avec ses jumeaux ou de ce qui lui manque des relations sexuelles avec les hommes. La fin du gala a été réservée aux deux vedettes de la soirée, que l'on a plus à présenter, mais dont la présence a été anticipée tout au long du gala grâce à des capsules vidéo les mettant en scène. Gad Elmaleh et Rachid Badouri ont clos la soirée. Le premier a fait un sans-faute, lui qui a profité de cette présence à Montréal pour effleurer le sujet du plagiat dont il a été accusé dans les dernières années (au moyen d'une des capsules vidéo). Il a parlé de la vieillesse, et même si l'auteure de ces lignes ne connaît pas encore les maux qu'il a décrits, il l'a fait avec une telle adresse qu'il nous a chaque fois fait rire. Et puis il y a eu Rachid Badouri, avec l'énergie qu'on lui connaît, qui s'est attaqué au concept de multiculturalisme. Il s'est dit heureux de le voir face à lui, mais aussi désireux qu'il y en ait encore plus. Dans un message aussi hilarant que pertinent, il a parlé lui aussi de son statut en raison de ses origines. Badouri est marocain et il travaille fort, comme ses amis humoristes maghrébins, à défaire, un spectacle à la fois, l'image que certains ont des gens comme lui. Mais certains préjugés persistent. Le thème ne s'épuise pas, en tout cas pas entre les mains de Rachid Badouri, qui excelle dans ce qu'il fait.


La Presse
9 hours ago
- La Presse
Montréal, comme pour la première fois
Pas besoin de faire votre valise pour partir en voyage cet été : Montréal se présente comme une destination à part entière, riche en escales historiques, en spécialités culinaires et en lieux incontournables à (re)découvrir. Suivez le guide et laissez-vous surprendre par votre propre ville. Qu'est-ce qu'un XTRA? XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs. Les journalistes et photographes de La Presse n'ont pas collaboré à ce contenu promotionnel. Laisser les bâtiments vous raconter Montréal IMAGE EVA BLUE, POUR TOURISME MONTRÉAL Du mât du Stade olympique au dôme du Marché Bonsecours en passant par l'enseigne Farine Five Roses et l'oratoire Saint-Joseph, l'éclectisme de l'architecture montréalaise ravit les photographes amateurs du monde entier. Poussez la découverte au-delà des façades en profitant des visites guidées qui sont offertes dans les lieux montréalais emblématiques. Le bon plan En compagnie d'un guide, visitez Habitat 67. Vous découvrirez le complexe imaginé par Moshe Safdie pour son projet de maîtrise. La création de cette icône montréalaise a propulsé la carrière du jeune architecte âgé de seulement 24 ans à l'époque. Vous voulez pousser votre découverte de l'architecture encore plus loin ? Rendez-vous au Centre canadien d'architecture (CCA), un établissement discret qui vaut le détour. À la fois centre de recherche et institution muséale, l'endroit propose des expositions qui explorent le rôle de l'architecture dans la société. Le saviez-vous ? Depuis 2006, la métropole fait partie d'une poignée de villes dans le monde qui ont été désignées Villes UNESCO de design. Festivités : en profiter jusqu'à la tombée du rideau IMAGE EVA BLUE, POUR TOURISME MONTRÉAL La saison des festivals bat son plein. Plusieurs grands rendez-vous musicaux sont à l'affiche, tant pour les amateurs de rythmes électros que de musique country : îLESONIQ (du 8 au 10 août), Lasso Montréal (du 14 au 16 août) et MUTEK (du 19 au 24 août), entre autres. Dans un autre registre, le JOAT Festival international de street dance (du 26 août au 1er septembre) transformera le Quartier des spectacles en immense plancher de danse. « Battles », ateliers créatifs, spectacles et prestations de DJ font de ce festival un rendez-vous incontournable pour vibrer au rythme de la rue. Le saviez-vous ? C'est à Montréal que se déroule le plus grand festival de films de genres en Amérique du Nord. Du 16 juillet au 3 août, le festival Fantasia vous ouvre les portes de mondes fantastiques. Replonger dans l'ambiance balnéaire de l'île IMAGE DAPH & NICO, POUR TOURISME MONTRÉAL Qui dit île dit bord de l'eau. On oublie souvent que Montréal recèle des lieux qui évoquent les destinations vacances les plus courues du globe. Cap sur quelques-unes des meilleures adresses pour faire bronzette, une boisson rafraîchissante à la main ! Installez-vous sous les parasols de la Plage de l'Horloge, dans le Vieux-Port, ou laissez-vous bercer par le clapotis du canal de Lachine à la Place du Marché. Étendez votre serviette sur le sable doré des plages urbaines, que ce soit au parc Jean-Drapeau ou à la plage de Verdun. Ces endroits sont parfaits pour savourer l'été, les pieds dans l'eau, sans quitter la ville. Avis aux mordus de la planche La célèbre vague à Guy est maintenant l'hôte de son propre événement : une compétition de surf prenant place sur la vague éternelle qui fait le bonheur des planchistes locaux. Soyez de la partie, le 27 septembre, pour la deuxième édition de la Classique Vague à Guy. Gastronomie : revisiter les classiques et les chouchous IMAGE LAURÈNE TINEL, POUR TOURISME MONTRÉAL Prenez-vous au jeu et réservez une table dans les restaurants qui font affluer les touristes vers notre capitale gourmande : Joe Beef, Vin Papillon, Mon Lapin… Ce ne sont là que quelques-unes des bonnes adresses de la scène gastronomique. Néanmoins, n'oubliez pas les spécialités qui racontent un bout de l'âme montréalaise. Un sandwich au smoked meat (avec son cornichon, c'est la loi !); un bagel tout droit sorti du four; une poutine décadente; un spécial au Wilensky, inchangé depuis des générations; un verre d'Orange Julep : offrez-vous une virée culinaire comme si vous débarquiez à Montréal pour la première fois. De nombreux circuits, dégustations et visites thématiques sont aussi à votre portée pour une exploration gourmande. Anecdote savoureuse Le célèbre bagel montréalais a déjà fait un tour dans l'espace ! L'astronaute Gregory Chamitoff, neveu du propriétaire de Fairmount Bagel, a emporté ses propres bagels lors de son séjour à la Station spatiale internationale.


La Presse
13 hours ago
- La Presse
À la recherche de l'âme de Griffintown
Le quartier montréalais de Griffintown s'est métamorphosé au cours des 15 dernières années et la transformation s'est accélérée avec la construction de plusieurs nouvelles tours de condos autour du canal de Lachine, à l'ouest du bassin Peel. On connaît toutefois très peu ce secteur en effervescence qui mérite qu'on s'y intéresse de plus près. Le guide Daniel Bromberg nous a donné rendez-vous à la fonderie Darling, ancienne usine transformée en centre d'art contemporain dans la Cité du multimédia, qui s'appelait il n'y a pas encore si longtemps le Faubourg des Récollets, une zone étroitement liée à Griffintown. « J'ai développé ce tour en collaboration avec Corridor culturel, une organisation qui fait la promotion de sites culturels entre le Vieux-Montréal et le marché Atwater, explique-t-il. On a identifié 14 ou 15 lieux importants pour découvrir un petit peu ce qui s'offre dans les quartiers du canal de Lachine et du Sud-Ouest. » Le jeune guide, qui offre aussi ses services par l'entremise de la plateforme Airbnb, en profite pour parler de l'histoire fondatrice de Griffintown, dont l'origine remonte au fief de Nazareth, cédé en 1654 à Jeanne Mance, puis aux religieuses Hospitalières. On apprend que le quartier tient son nom de Mary Griffin, qui n'a pourtant été propriétaire des terres que pendant une dizaine d'années au début du XIXe siècle, mais suffisamment pour être la première à faire arpenter le secteur, notamment en traçant les rues King, Queen, Prince, Nazareth, Gabriel (maintenant Ottawa) et Griffin (maintenant Wellington). PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Le poste Adélard-Godbout, anciennement de la Montreal Light Heat and Power Company, a été en 1901 le premier poste de distribution électrique souterraine à Montréal. Doté d'une architecture néoclassique remarquable, c'est le plus vieux poste toujours en service au Canada. C'est parti ! On met le cap vers l'ouest, en s'arrêtant un moment pour jeter un coup d'œil à la magnifique œuvre Source, de Jaume Plensa, côté sud de la rue Wellington, au centre du boulevard Robert-Bourassa. On la voit le plus souvent en circulant en auto, mais c'est en la regardant de près que l'on constate qu'elle est entièrement constituée de lettres de différents alphabets. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La brasserie Dow était plus importante que Molson à son apogée à la fin du XIX e siècle. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La sculpture Réaction en chaîne, installée sur le campus de l'ETS, est une création de l'artiste huron-wendat Ludovic Boney. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE L'œuvre Antigon VII a été réalisée en 1991 par Liliana Berezowsky et ensuite déplacée à l'ETS. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Construite en 1903 dans la rue Ottawa, la magnifique caserne no 3 était l'ancienne caserne centrale des pompiers de Montréal. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Le poste Adélard-Godbout, anciennement de la Montreal Light Heat and Power Company, a été en 1901 le premier poste de distribution électrique souterraine à Montréal. Doté d'une architecture néoclassique remarquable, c'est le plus vieux poste toujours en service au Canada. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Construit en 1894, le bâtiment situé au coin des rues Notre-Dame et des Seigneurs est fait de pierres rouges importées d'Écosse. Il abrite maintenant le Café Lali. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La brasserie Dow était plus importante que Molson à son apogée à la fin du XIXe siècle. 1 /6 On gagne ensuite la rue Ottawa en cueillant un bon latte chez Mano Figa, petit frère du Mano Cornuto voisin, qui sert des plats typiquement italiens à prix raisonnables. La rue du Shannon nous mène ensuite à l'angle de la rue William, qui nous permet d'avoir un coup d'œil simultané aux deux projets qui ont littéralement relancé Griffintown : à droite, le complexe de condos Lowney, dont la construction a débuté il y a plus de 20 ans dans l'immeuble qui avait abrité l'ancienne usine de chocolat – c'est ici que l'on fabriquait les fameux Cherry Blossom jusque dans les années 1960. À gauche, l'ancienne brasserie Dow, dont les vastes locaux font dorénavant partie du campus de l'École de technologie supérieure (ETS). En progressant vers l'ouest, on découvre justement le campus de l'école associée à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), au cœur duquel se trouvent de superbes espaces piétonniers aménagés dans le prolongement des rues Barré et Murray. Il ne faut toutefois pas avoir peur des revenants, car c'est dans un immeuble au coin des rues William et Murray qu'est morte Mary Gallagher, prostituée décapitée en 1879 dont l'esprit vengeur serait responsable des malheurs du quartier – fermeture du canal de Lachine, dévitalisation chronique dans les années 1970, etc. Il y a une vigie aux chandelles tous les sept ans ici. La prochaine doit avoir lieu en 2026. Les gens se réunissent ici sur la place pour essayer de voir le fantôme de Mary Gallagher. Daniel Bromberg, guide La rue de la Montagne permet de nous rapprocher du canal de Lachine en passant devant la succursale de Griffintown du Petit Dep et sa buvette installée dans un superbe bâtiment d'époque qui épouse la pointe formée de la jonction de la rue du Séminaire. À quelques mètres de là se trouve la maison Keegan, toute petite résidence construite en 1825 – on dit que c'est la plus ancienne de Griffintown. La maison a été ramenée en 2015 tout près de son emplacement original en l'intégrant à la restauration du projet immobilier Brickfields, au coin de la rue Wellington, tout juste en face des vestiges de l'ancienne église Sainte-Anne. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Construite en 1825, la maison Keegan est la plus vieille de Griffintown. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La vue du centre-ville à la sortie du verdoyant passage des Bassins PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Construit en 1894, le bâtiment situé au coin des rues Notre-Dame et des Seigneurs est fait de pierres rouges importées d'Écosse. Il abrite maintenant le Café Lali. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Construite en 1903 dans la rue Ottawa, la magnifique caserne n o 3 était l'ancienne caserne centrale des pompiers de Montréal. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Construite en 1825, la maison Keegan est la plus vieille de Griffintown. 1 /4 Notre guide nous emmène ensuite le long du canal de Lachine, véritable oasis urbaine qui attire les promeneurs, mais aussi de plus en plus d'évènements, notamment dans le Hangar 1825. Le secteur voit aussi des espaces verts apparaître entre les tours de condos, c'est le cas de l'étonnant passage des Bassins, qui offre un point de vue inédit sur le centre-ville. En progressant vers le nord, on s'approche ainsi des confins de Griffintown, la rue Notre-Dame marquant une frontière floue avec le quartier de la Petite-Bourgogne. On y trouve plusieurs bons restos et quelques belles boutiques. C'est ici que se trouve notamment espace|MTL, magasin phare et siège social du fabricant de vêtements de sport Ciele. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Le jardin secret situé derrière l'ancien Horse Palace peut être loué par les visiteurs. On revient tranquillement sur nos pas après avoir atteint la rue des Seigneurs, par les rues William et Ottawa. Arrivé à la hauteur de la rue Eleanor, on voit de plus près des maisons qu'on avait aperçues en sortant du campus de l'ETS. Il s'agit de quelques-unes des plus vieilles résidences de Griffintown, construites autour des anciennes écuries du Horse Palace, aménagées en 1862 et en fonction jusqu'à leur démolition en 2017. Elles abritaient à l'origine les chevaux qui transportaient les matériaux utilisés dans les quais du canal de Lachine, avant de faire place aux chevaux travaillant dans le commerce des calèches – les dernières calèches ont cessé de circuler dans le Vieux-Montréal à la fin de 2019. Le parc est privé, mais on peut néanmoins profiter de l'endroit en louant pour quelques heures le jardin secret voisin, aménagé derrière l'hôtel particulier Griffintown. Souvent décrié pour son manque de services et d'espaces verts, Griffintown semble enfin trouver sa voie et son âme, n'en déplaise au fantôme de la pauvre Mary Gallagher !