
Des chercheurs prouvent que des nouveaux neurones se forment aussi dans un cerveau adulte
'Jusqu'à la fin du XX e siècle, l'opinion dominante en neurosciences était que, passé l'enfance, les humains s'arrêtaient de produire des neurones. Après l'adolescence, tout ce qu'il pouvait se passer était la perte de cellules, au mieux une réorganisation', rappelle Popular Science. Mais depuis quelques années, des neurobiologistes avancent que la neurogenèse, c'est-à-dire la production de nouveaux neurones, peut se faire chez les adultes, comme pour les enfants ou les souris et les macaques adultes.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
Dermatose des bovins : les premiers vaccins sont arrivés plus tôt que prévu d'Afrique du Sud
Vingt jours après la confirmation de premiers cas de dermatose nodulaire contagieuse détectés chez des vaches de Savoie et Haute-Savoie, les premiers vaccins issus de laboratoires sud-africains sont enfin arrivés pour endiguer l'épidémie qui ne cesse de s'étendre. Près d'une trentaine de foyers ont été identifiés cette fin de semaine, le périmètre de contamination s'élargissant chaque jour de 10 km. « On est soulagés. Ça fait trois semaines qu'on ne dort pas bien en voyant d'autres exploitations euthanasier toutes leurs vaches », souffle Margot Dumollard, éleveuse de plus de 300 bovins à Traize (Savoie). Elle redoutait l'abattage de tout son troupeau , comme l'État l'impose si un animal est touché par la dermatose nodulaire. La maladie, très contagieuse mais inoffensive pour l'homme, est véhiculée par les taons et les croûtes des bêtes contaminées. Quelque 285 000 bovins doivent être vaccinés en quinze jours dans un rayon de 50 km dans les deux Savoie, l'Isère et l'Ain. Les éleveurs n'auront rien à payer. Le cauchemar n'est pas pour autant terminé pour les fermes visées par l'abattage de leurs cheptels. La vaccination n'est pas suffisante et « vient compléter le dispositif sanitaire en place, qui repose sur l'interdiction des mouvements de troupeaux et l'euthanasie des animaux dans les foyers infectés », rappelle la préfecture de Savoie. « Ils ne veulent pas nous vacciner, ça ne change donc rien à la situation », regrette Pierre-Jean Duchêne, jeune agriculteur d'Entrelacs (Savoie), qui bloque depuis dix jours l'entrée de sa ferme pour empêcher les services vétérinaires d'abattre 90 de ses vaches. « Il faut privilégier l'abattage sélectif en testant les animaux », insiste Fanny Metrat, porte-parole de la Confédération paysanne. « Pierre-Jean Duchêne a mis en quarantaine ses vaches saines. Il vérifie leur température, ventile les bâtiments pour éviter la présence de taons, etc. S'il n'a pas de nouveaux cas à la fin du mois, ça montrera que cette méthode fonctionne. » En attendant, l'éleveur poursuit son combat pour sauver ses vaches.


Le Parisien
7 hours ago
- Le Parisien
Votre agapanthe ne fleurit pas ? Pourquoi et que faire ?
Gracieuse, élancée, et couronnée de fleurs d'un bleu profond ou d'un blanc éclatant, l'agapanthe ne passe jamais inaperçue. Originaire d'Afrique du Sud, elle aime le soleil et la chaleur, et offre en été des tiges majestueuses portant de larges ombelles. Pourtant, il arrive qu'après une année faste, elle refuse obstinément de refleurir. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce silence floral, souvent faciles à corriger avec quelques ajustements simples. L'agapanthe est une plante héliophile : elle a besoin d'une forte exposition pour fleurir. Moins de six heures de soleil par jour peuvent compromettre sa floraison. Si elle est placée à l'ombre ou dans un coin trop abrité, n'hésitez pas à la déplacer. Un pot, lui, peut être facilement réorienté vers une façade bien exposée. L'arrosage joue un rôle crucial. La plante supporte une certaine sécheresse, mais elle a besoin d'un apport en eau régulier durant sa phase de croissance. Une terre trop sèche ou, à l'inverse, détrempée, perturbera la production de fleurs. En été, deux arrosages par semaine peuvent être nécessaires, tandis qu'en hiver, les apports doivent être espacés, surtout si la plante est en intérieur. L'un des pièges les plus fréquents est l'usage d'un engrais trop riche en azote. Celui-ci favorise le développement du feuillage, au détriment des hampes florales. Pour stimuler la floraison, privilégiez un engrais riche en potasse et en phosphore, appliqué au printemps et après la floraison. Les engrais pour tomates ou géraniums sont particulièrement efficaces. En pot, l'agapanthe préfère être légèrement à l'étroit. Un contenant trop grand dilue la croissance et retarde la floraison. À l'inverse, un pot bien ajusté stimule la plante. Assurez-vous également que le drainage est efficace : les racines tubéreuses redoutent l'excès d'humidité. Si vous avez divisé ou rempoté votre agapanthe au printemps, ne vous étonnez pas qu'elle ne fleurisse pas dans la foulée. Ce type d'intervention épuise la plante, qui consacrera son énergie à refaire ses racines. Ces opérations sont à privilégier juste après la floraison, pour laisser à la plante le temps de se remettre. Un sol trop argileux ou appauvri par des années sans amendement peut aussi limiter la floraison. L'agapanthe a besoin d'un sol bien drainé, enrichi en compost ou en matière organique. Ajoutez du sable ou du gravier si la terre retient trop l'eau, et enfouissez du compost bien décomposé au printemps pour relancer la dynamique. Les agapanthes issues de semis peuvent mettre trois à quatre ans avant de fleurir. Il faut donc patienter. Pour une floraison plus rapide, préférez une plante issue de division, déjà bien installée. Certaines agapanthes supportent mal le gel , notamment celles à feuillage persistant. Si la plante a souffert durant l'hiver, elle mettra ses forces à reconstituer son feuillage avant de penser à fleurir. Protégez-la avec un paillis, ou hivernez-la hors gel si elle est en pot. En résumé : une agapanthe qui ne fleurit pas n'est pas forcément en mauvaise santé, mais elle signale que quelque chose ne lui convient pas. En vérifiant son exposition, son arrosage, la richesse du sol et la taille de son pot, vous mettez toutes les chances de votre côté pour qu'elle vous récompense, été après été, de ses fleurs somptueuses.


Courrier International
8 hours ago
- Courrier International
Love, etc. 'Banksying', la tendance toxique qui consiste à laisser mourir une relation à petit feu
C'est un peu comme une agonie. Laisser la flamme se mourir peu à peu, jusqu'à ce que la rupture devienne inévitable. Et dans le dictionnaire des comportements toxiques élaboré par les réseaux sociaux, ça a un nouveau nom : le banksying. Si laisser pourrir une relation jusqu'à ce que séparation s'ensuive n'a rien de tout à fait inédit (qui n'a jamais péché jette la première pierre), le banksying est en vogue dans le monde des rencontres. 'Attention si vous cherchez l'âme sœur, un nouveau genre de relation toxique vient de faire son apparition', prévient même le site du quotidien américain USA Today. Soutenez-nous, abonnez-vous Je m'abonne sans engagement de durée D'abord, répondons à la question que tout le monde se pose : pourquoi ce nom ? ' 'Il est formé à partir de Banksy, cet artiste urbain célèbre pour ses œuvres qui apparaissent souvent comme sorties de nulle part, et qui ne sont pas toujours facile à déchiffrer', résume le quotidien américain. 'Ce concept de banksying fait référence à la mise à mort lente mais programmée d'une relation amoureuse, sans que l'un des partenaires n'en prenne conscience avant la toute fin.' Le quotidien espagnol El País Dans un article consacré au banksying, le quotidien madrilène El País cite une étude publiée dans le Journal de psychologie sociale et comportementale et intitulée 'Comment la satisfaction amoureuse s'effondre avant une rupture'. On y apprend que le crépuscule d'une relation se déroule généralement en deux phases : la phase initiale préterminale, qui peut durer plusieurs années, et la phase terminale, qui dure entre sept à vingt-huit mois. 'C'est souvent parce que l'autre personne est très dépendante sur le plan émotionnel et financier. Elle a tendance à faire durer la relation dans de mauvaises conditions afin de forcer son ou sa partenaire à prendre seul la décision de rompre.' María Moragón, psychologue spécialisée dans les relations interpersonnelles et familiales, au quotidien madrilène El País D'après Teresa Pousada, psychologue spécialiste des dysfonctionnements émotionnels, la durée de l'agonie dépend 'de l'endurance psychologique de chacun des partenaires, mais peut s'étaler sur des années.' 'Ils ont peur de faire souffrir leur partenaire et ils ont le don pour toujours remettre les mêmes disputes sur le tapis, sans jamais être constructif. Mais ils peuvent continuer comme ça pendant des années.' Teresa Pousada psychologue spécialiste des dysfonctionnements émotionnels, au quotidien espagnol El País 'Ce sont des gens incapables de prendre des décisions, et donc ils préfèrent laisser la main à partenaire, peu importent les conséquences ou le temps que ça prend', ajoute María Moragón, psychologue spécialisée dans les relations interpersonnelles et familiales. 'La peur de la solitude entre également en jeu, c'est pourquoi les adeptes du banksying enchaînent les relations, et parfois continuent à en entretenir deux à la fois jusqu'à ce que la moins satisfaisante finisse par mourir. Ces personnes ne peuvent pas vivre seules.' 'Les gens supportent de moins en moins les conflits et ce type de comportement en est la preuve.' Amy Chan, coach, au quotidien américain USA Today Que faire ? Tout dépend de si l'on est acteur ou victime de banksying. Dans le premier cas, une thérapie peut être une bonne façon d'apprendre à identifier et à communiquer sur ce qui a achoppé dans la relation. Dans le second, même si les auteurs 'ne le disent peut-être pas franchement, leur comportement est révélateur', rappelle Amy Chan. Car comme souvent (pour ne pas dire toujours) il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour.— Éloïse Duval À lire aussi : Love etc.. En amour, la taille compte (malheureusement) toujours À lire aussi : Love, etc. Réussir un premier 'date', mode d'emploi À lire aussi : Love, etc.. Lasse des 'situationships', la Gen Z veut mettre les choses au clair Voir plus de Stories