
Aryna Sabalenka déclare forfait à Montréal
Le WTA 1000 (27 juillet - 7 août) de Montréal a officialisé ce mercredi le forfait de deux de ses têtes d'affiche, Paula Badosa et la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka. Si l'absence de l'Espagnole, sur blessure, était déjà connue, celle de la Biélorusse était moins attendue. Explication avancée : la fatigue. Les deux joueuses sont remplacées dans le tableau principal par Caty McNally et Moyuka Uchijima.
Sabalenka reste sur une élimination en demi-finales à Wimbledon la semaine passée face à l'Américaine Amanda Anisimova (6-4, 4-6, 6-4). La même adversaire qui avait mis fin à son parcours à Toronto l'an passé, en quarts de finale.
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2 hours ago
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« Je vais m'efforcer de mettre la balle dans le court », confie Venus Williams avant son grand retour à Washington
À 45 ans, Venus Williams s'apprête à jouer à Washington son premier match depuis seize mois, après avoir subi en juillet 2024 l'ablation de fibromes utérins qui la faisaient souffrir depuis des dizaines d'années, une pathologie qu'elle a récemment révélée. L'aînée des sœurs Williams, ex-numéro 1 mondiale aux sept sacres en Grand Chelem et quatre médailles d'or olympiques, a raconté début juillet dans la presse américaine ses longues années de souffrance à cause de fibromes utérins, des tumeurs bénignes mais qui peuvent être très douloureuses et invalidantes. « Mon parcours de santé a été très éprouvant. À cette période il y a un an, je me préparais à être opérée. Il n'était pas question pour moi de jouer au tennis ou de jouer l'US Open, je n'avais même pas ces choses en tête. J'essayais simplement d'être en bonne santé », a retracé la championne américaine en conférence de presse dimanche. « Après, j'ai pris le temps… Je voulais essayer de jouer plus tôt mais je n'ai pas pu, a-t-elle poursuivi. Quoi qu'il en soit, me voilà ! » Qu'a-t-elle en tête après le tournoi de Washington ? « Pour l'instant, je suis juste là, et qui sait ? Peut-être qu'il y aura autre chose. Je ne dévoile pas mes cartes. Je pense savoir ce que je veux faire, mais je n'ai pas forcément envie d'en parler. Je n'ai pas joué depuis un an. Je n'ai pas de doute sur le fait que je peux jouer, mais il faut bien sûr du temps pour se remettre dans le rythme des matchs », a-t-elle ajouté. Au premier tour (qui aura lieu dans la nuit de dimanche à lundi), Venus Williams, bénéficiaire d'une invitation, est opposée à une autre Américaine, Peyton Stearns (34e joueuse mondiale). Elle sera également alignée en double aux côtés de sa compatriote Hailey Baptiste. « Je suis toujours la même joueuse : une grosse frappeuse. C'est ma marque de fabrique. Alors il va falloir frapper fort et mettre la balle dedans. Je vais m'efforcer de faire ça : la mettre dans le court. » Venus Williams, présentée comme inactive sur le site de la WTA, n'a plus joué de match depuis mars 2024. Elle s'était inclinée 6-3, 6-3 contre la Russe Diana Shnaider à Miami.


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
« C'est dingue de jouer dans un tournoi organisé par Wembanyama » : le Hoop Gambit enflamme les passions au Chesnay
Les sneakers crissent comme des pneus sur l'asphalte. Les ballons de basket claquent, les corps jaillissent vers l'arceau, l'adrénaline pulse sous l'air chaud des Yvelines. Au bord du terrain bleu, aux couleurs des Spurs de San Antonio, Ruben, 24 ans, reprend son souffle. Son maillot blanc trempé, décoré d'un roi d'échecs entouré de rayons de soleil, colle à sa peau. Le joueur de Nationale 3 vient de remporter un face-à-face intense. « C'est dingue de jouer dans un tournoi organisé par Wembanyama . Il y a une vraie ambiance de compétition. Et surtout, je découvre une autre discipline : les échecs », glisse-t-il, sourire en coin, venu tout droit de Pantin. Ce dimanche, Victor Wembanyama a transformé le gymnase Pierre-Curvat , au Chesnay sa ville natale en grande banlieue parisienne, en arène hybride pour donner vie à une idée aussi audacieuse qu'inédite : le Hoop Gambit. Un tournoi mêlant le feu du basket et la froide lucidité des échecs. 280 basketteurs et 150 joueurs d'échecs y ont participé au cours de la journée. À côté du terrain en 1 contre 1, un terrain extérieur a été scindé en deux pour laisser place au tumulte du 3 contre 3. Sous le soleil, 24 équipes de quatre joueurs, 12 féminines, 12 masculines, se succèdent. Les matchs s'enchaînent avec une intensité électrique, sous les applaudissements des spectateurs. Dans le public, Jean-Marc, lunettes de soleil bien calées sur le nez, observe les échanges, le bras posé sur l'épaule de son fils, Maxime, 11 ans, les yeux pleins d'étoiles. « Ce format-là, c'est une autre énergie, beaucoup plus dynamique. Le 3 x 3, on ne l'a vu qu'aux Jeux olympiques de Paris », sourit le père de famille. Un peu plus loin, Mehdi, engagé sur le tournoi 3 x 3, attend son tour pour jouer. Vêtu d'un maillot rouge et blanc frappé du logo Hoop Gambit, il se concentre, les yeux déjà dans le match. Pour le joueur de l'équipe U 21 d'Algérie, en route pour les Championnats du monde en Chine en septembre, le tournoi a des airs de répétition générale. « C'est une vraie opportunité de se mesurer aux meilleurs, aussi bien des joueurs de Pro A ou B. Et puis, voir Wemby organiser ça chez lui, c'est inspirant. Si j'étais à son niveau, j'aurais fait une compétition mêlant basket et e-sport ! » lance le joueur de 21 ans. À l'étage, changement de tempo. Fini les claquages de dunks. Ici, le bruit s'arrête. Les regards se figent, les mains hésitent au-dessus des échiquiers. Le silence n'est pas pesant, il est sacré. Et la tension, bien réelle. Iyed, en CM2, deux ans de pratique, sort en larmes. Une défaite mal digérée. Sa mère le serre contre elle, avant de glisser dans un sourire attendri : « Les enfants n'aiment pas perdre. Mais les échecs, c'est ça aussi : la concentration, la maîtrise de soi, le respect. On a même repoussé nos vacances à Marseille pour venir ici. » À quelques mètres, sa fille Molka, 15 ans, digère sa propre défaite. Pas un mot de plus sur la partie. À ses pieds, une paire de Nike dédicacée le matin même par Wemby. Les yeux brillants, la joueuse d'échecs depuis 7 ans assure pourtant avec aplomb : « En septembre, je commence le basket en club. Wemby m'a donné l'envie. » Un peu plus loin, Thomas, amateur sans licence, participe à son tout premier tournoi. Pas de pression, seulement l'envie de jouer : « C'est rare de participer à un tournoi ouvert à tous, sans prise de tête ». En fin de journée, le roi entre en scène. Victor Wembanyama affronte le joueur professionnel et créateur de contenu, Julien Song. Victoire : Song. Pas de quoi faire trembler la star. Quelques instants plus tard, Rudy Gobert s'installe en face. Nouvelle partie. Cette fois-ci, Wemby l'emporte… au temps. La star des Surs se dit ravi « de voir des choses saines promues comme cela » et « pense déjà à la prochaine édition ». Et si les similitudes entre échecs et basket ne sautent pas immédiatement aux yeux, Wembanyama éloigné des parquets depuis février par une thrombose veineuse à l'épaule, l'assure : « il y a des similarités, dans tout ce qui est calcul et théorie notamment, comment répondre à une certaine défense ou attaque ».


Le Parisien
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« Elle a des ambitions assez hautes » : Loïs Boisson gagne à Hambourg et ne veut pas s'arrêter là
Loïs Boisson n'est pas repartie de Hambourg les mains vides. Un atypique trophée en forme de conteneur en hommage au troisième port d'Europe, un bateau dans une bouteille, un petit navire en maquette, une croisière offerte, des fleurs, du champagne… et accessoirement un premier titre sur le circuit principal WTA après à peine trois tournois ! Huitième de finaliste à Rouen, puis inoubliable demi-finaliste à Roland-Garros , la Dijonnaise, 22 ans, a mis dans le mille en Allemagne en battant la tenante du titre hongroise Anna Bondar en finale (7-5, 6-3 en 1h51). La fin de presque trois ans de disette tricolore en termes de sacres probants depuis le couronnement de la future retraitée et toute fraîche mariée Caroline Garcia au Masters en novembre 2022.