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« L'un des matchs les plus fous que j'ai joués »
(Montréal) Il restait deux minutes et 43 secondes au match entre les Alouettes de Montréal et les Argonauts de Toronto, jeudi soir. Les Montréalais tiraient de l'arrière par cinq points. Les locaux, dominés pendant l'entièreté de la rencontre, montraient enfin un signe de vie. Deux minutes et 17 secondes à jouer. Embourbés dans le fond de leur territoire, les Argonauts souhaitaient remonter le terrain pour au moins effectuer un placement question de mettre le match hors de portée des Alouettes. Pendant que les feux d'artifice décoraient le ciel au-dessus du pont Jacques-Cartier, Lwal Uguak a renversé le quart Nick Arbuckle, lui faisant du même coup perdre le contrôle du ballon. Le géant Shawn Oakman en a pris possession. Le stade a explosé. Une minute et 46 secondes à compléter. À la ligne de 10 verges des Argos, le quart-arrière Davis Alexander a pris ses jambes à son coup pour inscrire le touché donnant les devants aux Alouettes pour la première fois du match. 26-25 pour les locaux. Spieker a ensuite raté un attrapé facile pour la transformation de deux points. 53 secondes au cadran. Dans une ultime chance de remontée, les Argonauts ont tenté une longue passe. Marc-Antoine Dequoy s'est faufilé entre les joueurs de ligne offensive de Toronto pour aller frapper violemment Arbuckle. Dans l'urgence, il a décoché une passe imprécise interceptée par Kabion Ento. Si bien qu'un déficit de 18 points s'est transformé en une victoire in extremis de 26 à 25 des Alouettes. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Marc-Antoine Dequoy et Tyrell Richards Le sifflet final s'est fait entendre et le secondeur Geoffrey Cantin-Arku a fait le tour du terrain, près des partisans, les bras dans les airs, à la manière de Jean Béliveau au Forum après avoir remporté une énième coupe Stanley. « C'est l'un des matchs les plus fous que j'ai joués », a lancé Marc-Antoine Dequoy, encore essoufflé quelques instants après la fin de cette joute aux mille rebondissements. C'est hallucinant. De revenir dans le match, de ne jamais baisser les bras, de continuer à jouer notre football. C'est notre identité. C'est dans les moments difficiles que tu vois l'identité d'une équipe », a ajouté le demi défensif. De peine et de misère PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Les Argonauts n'ont rien donné aux Alouettes. Et ce, dans toutes les phases du jeu. Cette quatrième victoire s'est méritée au pic et à la pelle. « Nous sommes des battants. Nous sommes une bande de gagnants. Je me suis levé ce matin et je sentais quelque chose de différent. Il y avait quelque chose dans l'air », a expliqué Alexander. Toutefois, en début de rencontre, rien ne fonctionnait pour son équipe. Pourtant, toutes les conditions étaient réunies pour que les Montréalais sortent des blocs avec la fureur de vaincre. Alexander effectuait son retour au jeu après avoir raté les deux dernières rencontres. Même chose pour le receveur Austin Mack. L'équipe revenait d'une semaine de congé. Puis, elle affrontait une équipe ayant perdu quatre de ses cinq matchs. Cependant, les champions en titre de la coupe Grey ont entamé la rencontre comme les champions qu'ils sont. Ils n'ont rien donné aux Alouettes. Et ce, dans toutes les phases du jeu. Offensivement, les Alouettes n'ont rien montré de concluant. À la fin de la première demie, Montréal n'avait inscrit aucun touché. Alexander avait récolté seulement 107 verges aériennes à la demie. Il avait également lancé une interception. Et l'équipe avait converti uniquement quatre de ses 10 jeux en situation de deuxième essai. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Match des Alouettes de Montreal contre les les Argonauts de Toronto au stade Percival-Molson le 17 Juillet 2025. Sur cette photo: Davis Alexander Tactiquement, difficile d'expliquer les décisions des entraîneurs. Avant la rencontre, Toronto entretenait le pire rendement de la LCF contre la course. L'équipe allouait en moyenne 124,8 verges au sol par match. Or, les Alouettes ont couru à peine six fois en première demie. Et seulement lors de la dernière séquence du deuxième quart. Dans un contexte où le jeu par la passe, qui plus est, n'avait aucun rythme. En défense, ce n'était guère mieux. « On ne jouait pas selon notre standard, a avoué Cantin-Arku. Il faut commencer les matchs en étant physique. » Chaque fois que Arbuckle complétait une passe, les couvreurs se trouvaient toujours trop loin des receveurs. Très souvent, les Torontois avaient le temps et l'espace pour capter le ballon, se retourner, faire quelques pas et tenter une feinte avant de se faire frapper. Cette manière de jouer n'avait rien à voir avec ce à quoi la meilleure défense la Ligue canadienne nous a habitués. « Il ne faut jamais abandonner. Ça reste du football. Et on n'a jamais abandonné. Dans les trois dernières minutes, c'est là que ça se joue », a rappelé Dequoy. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Nick Arbuckle À 25-7 en faveur des visiteurs, au troisième quart, le match semblait déjà hors de portée. Mais Spieker a ramené son équipe dans la rencontre avec un touché réalisé sur la pointe des pieds, dans la zone des buts, grâce à une passe précise d'Alexander sur 10 verges en situation de troisième essai et quatre verges. Un sac du quart de Cantin-Arku a assommé Arbuckle au début du dernier quart. Un attrapé de 38 verges de Spieker a ensuite mis les Alouettes en bonne position pour marquer. Et le demi-offensif Sean Thomas Erlington a enfilé l'aiguille sur une course de trois verges. L'écart n'était plus que de cinq points. Et la suite fait presque partie de l'histoire. « C'est certainement dans le top 3 de mes matchs avec les Alouettes, a dit en rigolant Cantin-Arku. La foule était en délire. C'était fou. C'est pour ça qu'on joue au football. » Alexander et la suite des choses Déjà fragile, Alexander a été rudoyé au quatrième quart. Il a été sonné sur une courte course. Il a même failli mettre un genou au sol. Il a retraité momentanément au vestiaire avant de revenir. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Alexander a terminé la soirée avec 26 passes complétées en 39 tentatives, 303 verges, un touché et une interception. Puis, sur son touché décisif, il a arrêté sa course immédiatement après avoir franchi la ligne des buts pour se prendre le derrière de la cuisse. Il a admis après le match s'être à nouveau blessé aux ischiojambiers qui l'avaient fait rater les deux dernières rencontres. Il a terminé la joute avec ses coéquipiers, mais en boitant. Devant les membres des médias, il avait du mal à tenir debout. « Ça ressemble à la première fois où je me suis blessé », a confirmé le quart-arrière, émotif. Alexander a terminé la soirée avec 26 passes complétées en 39 tentatives, 303 verges, un touché et une interception. Selon lui, il serait surprenant de le voir en uniforme contre les Stampeders de Calgary la semaine prochaine. « Je suppose que je ne jouerai pas. Mais je vais voir demain. » Malgré tout, c'était la fête dans le vestiaire de l'équipe gagnante. Même le grand Robert Charlebois était de la partie pour festoyer. Il félicitait les joueurs Québécois un par un. Après tout, qui de mieux que Garou pour célébrer cette victoire loin d'être ordinaire ? En hausse Cole Spieker PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Cole Spieker (17) Tyson Philpot, blessé, n'a pas disputé la rencontre. Spieker a donc pris sa place dans les différents schémas offensifs. Et il a joué comme un receveur numéro un. Neuf attrapés en 13 tentatives, 129 verges et un touché. Cette remontée n'aurait jamais eu lieu sans son apport.


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5 days ago
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Grâce à une remontée spectaculaire, les Alouettes battent les Argonauts 26-25
Grâce à une remontée spectaculaire, les Alouettes battent les Argonauts 26-25 (Montréal) Davis Alexander a marqué le touché de la victoire avec moins de deux minutes à jouer au quatrième quart, et les Alouettes de Montréal ont arraché un gain de 26-25 contre les Argonauts de Toronto devant 19 354 spectateurs jeudi soir au stade Percival-Molson. Michel Lamarche La Presse Canadienne Le touché d'Alexander est venu couronner une poussée de 12 points sans riposte au quatrième quart, et lui a permis d'égaler un record de la Ligue canadienne de football en gagnant ses huit premiers départs en carrière. Jose Maltos a réussi deux placements, sur des distances de 37 et 28 verges, et une transformation. Joseph Zema a ajouté un simple sur un botté de dégagement. Cole Spieker et Sean Thomas Erlington ont également marqué des touchés pour les Alouettes (4-2), qui tiraient de l'arrière 25-7 au troisième quart, en deuxième demie. Dans la défaite des Argonauts (1-5), Damonte Coxie, Deonta McMahon et Dave Ungerer ont réussi les touchés. Les Alouettes subiront possiblement leur plus important test de la jeune saison, jeudi prochain, alors qu'ils rendront visite aux Stampeders de Calgary, les meneurs dans la section Ouest avec une fiche de quatre gains et un revers. Arbuckle supplante Alexander Les partisans des Alouettes qui attendaient le retour au jeu d'Alexander ont dû se contenter d'une performance en demi-teinte du meneur de jeu de la formation montréalaise en première demie, au point d'être surpassé par Arbuckle. Les visiteurs ont été particulièrement efficaces au deuxième quart, inscrivant 15 points grâce à un simple sur un botté de dégagement de 68 verges de Haggerty et deux touchés consécutifs inscrits en moins de trois minutes vers la fin de la demie. Le premier, sur une passe de cinq verges de Arbuckle à Coxie, est venu couronné une poussée de 10 jeux et 70 verges en un peu plus de cinq minutes, avec 5 : 16 à écouler au deuxième quart. Le second a eu pour origine une interception de Tarvarus McFadden sur une passe risquée d'Alexander, que le demi défensif des Argonauts a retournée jusqu'à la ligne de 15 des Alouettes. Trois jeux plus tard, McMahon portait le score 18-4 à la suite d'une course de deux verges. Les Alouettes ont eu le temps de réduire l'avance des Argonauts avant la fin de la deuxième demie, grâce au deuxième placement de Maltos sur une distance de 28 verges. Cette poussée offensive de 44 verges a été aidée par six courses, les six premières du match par les Alouettes, qui leur ont procuré 35 verges. Les Argonauts ont largement dominé la première demie avec des gains de 221 verges et 17 premiers essais, comparativement à 142 verges et huit premiers essais. Le début du troisième quart a ressemblé aux dernières minutes de la première demie, ce qui ne pouvait pas être une bonne nouvelle pour les partisans des Alouettes. Arrêtée après deux jeux et aucune verge de gains, la formation montréalaise a vu les Argonauts ajouter un troisième touché, celui de Ungerer, sur une passe de 14 verges de Arbuckle. Ce majeur est venu couronner une efficace poussée de 84 verges en huit jeux lors de laquelle Arbuckle a complété les sept passes qu'il a tentées. Les Alouettes ont finalement franchi la ligne des buts avec 7,4 secondes à jouer au troisième quart. Lors d'un troisième essai et quatre verges à franchir de la ligne de 10 verges des Argonauts, Alexander a repéré Spieker dans la zone payante, au terme d'une séquence de neuf jeux et 59 verges. Ce touché a semblé redonner leurs ailes aux Alouettes, des deux côtés du ballon. Leur défensive est devenue plus coriace et l'attaque, plus incisive. Avec l'aide de seulement trois jeux, couvrant une distance de 54 verges, les hommes de Jason Maas ont porté la marque 25-20 grâce au touché de Thomas Erlington sur une course de trois verges avec un peu moins de neuf minutes à écouler au quatrième quart. Les Alouettes ont cependant raté la transformation de deux points, ce qui allait les forcer à inscrire un autre touché pour renverser les Argonauts. Ils pensaient avoir réussi l'exploit quand Spieker a capté une passe de 48 verges d'Alexander avant d'échapper le ballon à la porte de la zone des buts avec un peu moins de trois minutes à jouer. Qu'à cela ne tienne, ce touché est venu lorsque Alexander a exploité une brèche pour filer jusque dans la zone des buts sur une distance de 10 verges après que les Alouettes eurent recouvré un échappé d'Arbuckle profondément dans sa zone. Alors en avance 26-25, les Alouettes ont raté une autre tentative de transformation de deux points. Toutefois, la défensive a freiné les visiteurs lorsque Kabian Ento a intercepté une passe de Arbuckle, qui venait de se faire frapper par Marc-Antoine Dequoy.


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14-07-2025
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Davis Alexander est prêt à affronter les Argonauts
Davis Alexander attendait dans un corridor près de la salle où se tenaient les disponibilités média des Alouettes de Montréal dimanche après-midi quand Jason Maas a répondu à une question à son sujet. Une fois son tour venu, Alexander s'est fait demander s'il avait entendu ce qu'avait dit son entraîneur-chef. Alexander a répondu non. S'il avait tendu l'oreille, il aurait sans doute aimé. Michel Lamarche La Presse Canadienne Si une malchance ne lui arrive pas d'ici là, Alexander sera de retour au poste de quart-arrière de la formation montréalaise lors de la visite des Argonauts de Toronto au stade Percival-Molson jeudi soir. Avant que de violents orages ne s'abattent sur le stade Hébert, à Saint-Léonard, et ne forcent les Alouettes à compléter leur entraînement au Stade olympique, Alexander avait eu le temps de diriger les répétitions à l'attaque au sein de la première unité. « Il avait l'air en pleine forme. Il sera prêt à jouer », a annoncé Maas. « Il était très proche ces deux dernières semaines, mais nous savions qu'après la pause, il serait là où il est maintenant, et c'est là où nous voulons qu'il soit. Il sera donc prêt à jouer, à moins d'un contretemps cette semaine, mais nous ne nous attendons pas à cela. Il avait l'air en forme, et il va jouer », a ajouté Maas. Depuis que Maas l'a envoyé dans la mêlée au début de la deuxième demie du duel contre les Roughriders de la Saskatchewan, le 25 juillet 2024 à Montréal, Alexander est devenu une sorte de porte-bonheur lorsqu'il entame un match pour les Alouettes. Non seulement Alexander a-t-il été le chef de file d'une impressionnante remontée et d'une belle victoire lors de cette rencontre, il a récolté, depuis, sept gains en autant de départs, dont trois cette saison. Ce faisant, il est devenu seulement le quatrième quart de l'histoire du circuit canadien à signer la victoire lors de chacun de ses sept premiers départs. « Je pense qu'il maîtrise parfaitement notre attaque. Il est un leader dans notre équipe, l'un des leaders de notre équipe. Quand il est dans le caucus, c'est lui qui commande », a d'abord décrit Maas au sujet de sa progression depuis ce moment il y aura bientôt un an. « Et ça se voit à la façon dont il nous parle, à nous les entraîneurs, quand on passe en revue nos lectures de jeu, à quel point il est concentré, à quel point il s'investit dans ce sport. Il a une excellente relation avec tous les joueurs de notre équipe. Et il effectue chaque jeu comme si c'était le dernier. Il se donne à fond, et j'adore ça chez lui », a aussi noté Maas. Alexander a entamé la saison en menant les Alouettes vers un gain de 28-10 contre les Argonauts le 6 juin, au stade Percival-Molson, et à une victoire de 39-18 à Ottawa sept jours plus tard. Puis, le 19 juin à Edmonton, la formation montréalaise détenait une confortable avance de 24-6 au troisième quart lorsqu'il a quitté la rencontre après s'être blessé à l'ischiojambier gauche. Les Alouettes l'ont finalement emporté, 38-28, mais Alexander a dû rater les deux parties suivantes, à Hamilton le 27 juin, et à domicile, contre les Lions de la Colombie-Britannique, le 5 juillet. Deux matchs que les Alouettes ont perdus. « C'est toujours une source de bonheur. C'est toujours un plaisir d'être de retour », a déclaré Alexander. « C'est une bénédiction de pouvoir mener cette équipe et de jouer avec ces gars. Nous avons un lien spécial ici. Ça me tue de ne pas être sur le terrain, mais oui, mon ischiojambier va bien. Je serai prêt jeudi et j'ai hâte de revenir. » Lors de ses trois sorties cette saison, Alexander a complété 62 de ses 82 passes – un taux d'efficacité de 75,6 % – pour des gains de 803 verges et cinq touchés, contre seulement deux interceptions. Il a ajouté 64 verges en six courses. Il a même été choisi le quart-arrière par excellence dans la ligue en juin, même s'il a raté le dernier match du mois. « Je pense que cela vient avec l'expérience, et l'expérience apporte la confiance, la préparation et tout le reste », a indiqué Alexander lorsqu'il s'est fait demander ce qu'il croyait avoir amélioré au fil de la dernière année. « Je sais que je me prépare très sérieusement et j'avais simplement l'impression que tout allait dans notre sens. J'avais l'impression que peu importe ce que nous décidions, nous avions une réponse à tout. Je me sentais donc très confiant dans les plans de jeu, le déroulement du match et la compréhension du jeu, sans essayer d'en faire trop. » La rencontre de jeudi devrait aussi marquer le retour au jeu du receveur Austin Mack. Également ennuyé par une blessure aux ischiojambiers, Mack s'est entraîné avec l'équipe dimanche après avoir raté les deux dernières parties de son équipe. Les Alouettes se présenteront au match avec un dossier de 3-2, le même que les Tiger-Cats de Hamilton.


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13-07-2025
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Davis Alexander est prêt à affronter les Argonauts, déclare Jason Maas
Si une malchance ne lui arrive pas d'ici là, Davis Alexander sera de retour au poste de quart-arrière des Alouettes de Montréal lors de la visite des Argonauts de Toronto au stade Percival-Molson jeudi soir. Michel Lamarche La Presse Canadienne C'est ce qu'a fait savoir l'entraîneur-chef Jason Maas après la séance d'entraînement de l'équipe, qui a commencé à Saint-Léonard et qui s'est terminée par une répétition générale d'une quinzaine de minutes au Stade olympique, à l'abri des violents orages qui ont frappé la région montréalaise en plein milieu d'après-midi, dimanche. Lors de cette séance d'entraînement, Alexander, qui a mené les Alouettes à des victoires lors de leurs trois premières parties en 2025, s'est entraîné avec la première unité offensive. Alexander est absent depuis une blessure à l'ischio-jambier gauche, survenue au troisième quart du match contre les Elks d'Edmonton, le 19 juin dernier. Si Alexander revient au jeu comme prévu, son absence aura finalement couvert trois semaines du calendrier, incluant la semaine de congé que vient de compléter la formation montréalaise. La rencontre de jeudi devrait aussi marquer le retour au jeu du receveur Austin Mack. Également ennuyé par une blessure aux ischio-jambiers, Mack s'est entraîné avec l'équipe dimanche. Mack a raté les deux dernières parties de son équipe. Les Alouettes se présenteront au match avec un dossier de 3-2, le même que les Tiger-Cats de Hamilton.