Dernières actualités avec #Arthur


Le Parisien
3 days ago
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« S'il n'y avait que le TGV, on ne partirait pas » : le Ouigo lent, l'alternative low-cost pour s'offrir des vacances
Zahoua et Manon se démènent à trouver une place pour leurs valises dans l'espace bagages. À côté, Arthur, 12 ans le fils de la première, joue à la Nintendo Switch sur son siège, imperturbable. Après un jeu de Tetris, les deux jeunes femmes finissent par tout faire entrer. « Et bien, ce n'est pas simple ! » en rit Zahoua, ses AirPods dans les oreilles. Novice, elle découvre les particularités du voyage en train, en ce vendredi matin, dans le Ouigo Train Classique - presque complet - à destination de Nantes ( Loire-Atlantique ) depuis Paris. Cette habitante de Drancy (Seine-Saint-Denis), s'en va passer un week-end dans un camping de La Baule et profiter de l'océan avec son fils. « J'en ai eu pour 40 euros en tout, pour nous deux, avec le TER de Nantes à La Baule. Ce n'est pas cher », lance-t-elle.


Le Parisien
5 days ago
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« Le plus beau jour de ma vie » : comment Arthur, 7 ans, a récupéré le bidon de Tadej Pogacar
La caravane publicitaire vient de passer ce mercredi après-midi dans le village de Cépet, à une bonne vingtaine de km de Toulouse (Haute-Garonne). Pour Arthur, 7 ans et demi, bien positionné pourtant devant un dos-d'âne qui freine les distributeurs, la pêche aux goodies n'est pas très fructueuse : un bob, un échantillon de lessive, une trousse de toilettes…, bref « cinq trucs seulement ». C'est, plutôt, la veille qu'il a décroché la timbale. Mieux, le Graal : le bidon de Tadej Pocagar , triple vainqueur de la Grande Boucle. « Le plus beau jour de ma vie », savoure le gamin aux lunettes bleues. Mardi après-midi, Arthur, fan de vélo, est, avec son papa Olivier (qui lui a transmis sa passion), du côté de la côte de Pech David , un mur de 800 m devant faire office de juge de paix lors de l'étape du lendemain. Il est prêt à dégainer son carnet d'autographes. En cette journée de repos pour les coureurs, le Slovène et ses équipiers sont venus en repérage. « On est arrivés à la montée. Et là, on voit passer Pogacar qui roule avec son téléphone portable à la main », raconte le petit Toulousain qui « passe en CE2 ». La séance vient de s'achever pour la star. Les véhicules de son équipe UAE s'apprêtent à rentrer à l'hôtel. Sur le toit de l'un d'eux trône le vélo du champion avec sa plaque de numéro « 1 ». « Mon papa a alors décidé de suivre la voiture mais à l'intérieur, il n'y avait pas Pogacar », poursuit Arthur. « Oui, on a fait une filature ! », se marre le chauffeur. La drôle de traque conduit le duo jusqu'à l'hôtel des UAE à proximité de l'aéroport. « On a attendu devant. Là, j'ai vu le coureur Nils Politt donner son bidon à un enfant. Je me suis dit : Peut-être que Pogacar va faire pareil avec moi . Il est alors arrivé. J'ai avancé jusqu'à lui. J'ai vu le bidon. J'ai tendu la main. Il me l'a donné. Je lui ai dit : Thank you ! », relate-t-il. Évidemment, il a ressenti « beaucoup d'émotions ». Il a vidé la relique qui contenait de l'eau. Et depuis, il est sur un petit nuage. Lors de la 11e étape jeudi, Arthur a remercié son bienfaiteur en fabriquant une pancarte en carton « Go Pogi » agrémentée d'une guirlande lumineuse. « C'est mon papa qui m'a aidé », souffle-t-il. Des encouragements qui n'ont pas vraiment porté bonheur au grand favori de l'édition 2025 qui a chuté à quelques km de l'arrivée. Un imprévu a priori sans gravité puisqu'il ne souffre que « d'égratignures ». Depuis « tout petit », le cœur d'Arthur bat pour « Pogi ». « C'est mon préféré. J'aime bien les personnes qui font du succès », explique celui qui a découvert la Grande Boucle le long des routes quand il avait 2 ans. Pour le moment, il ne fait que du judo, niveau ceinture jaune. « Mais moi, je veux faire du vélo ! », insiste-t-il. En attendant, il a démarré une collection de maillots de cyclistes qui donnent des couleurs à Pogacar : celui, arc-en-ciel, de champion du monde (offert par ses grands-parents) ou celui, plus classique, jaune de leader du Tour de France, tous les deux achetés dans le commerce. Son prochain défi : récupérer la tunique portée, pour de vrai, par son idole.


Le Parisien
6 days ago
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« Dernier bonsoir ! » : obsèques de Thierry Ardisson à Paris, les invités attendus tout de noir vêtus
« Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir ! » Dans une ultime mise en scène , les obsèques de Thierry Ardisson, producteur et animateur star décédé à 76 ans, sont célébrées ce jeudi à Paris, devant une assistance invitée à revêtir sa couleur fétiche, le noir. La cérémonie se tiendra à 16h30 en l'église Saint-Roch à Paris, la paroisse des artistes, avant une « inhumation dans la plus stricte intimité », a indiqué sa famille à l'AFP. L'accès à l'intérieur de l'église sera « réservé aux invités », à qui il est demandé de respecter le « dress code Ardisson (avec ou sans lunettes noires) », c'est-à-dire le costume noir. « Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir ! Retrouvez-nous pour dire au revoir à l'homme en noir », est-il inscrit sur le carton d'invitation, portant la mention « Roch never dies », clin d'œil à la paroisse du Ier arrondissement et promesse d'une bande-son éclectique à son image. Vedette du petit écran dès les années 1980, Thierry Ardisson est mort lundi à Paris des suites d'un cancer. L'annonce de son décès a suscité une pluie d'hommages , du président Macron aux patrons de chaîne en passant par de nombreuses figures du PAF (Arthur, Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…). Mais des extraits d'émissions où il avait mis mal à l'aise ses invitées, comme les actrices Judith Godrèche ou Milla Jovovich, ont été aussi relayées . « J'étais ni con ni macho, on était dans l'époque » et « l'époque a changé », balayait-il en mai sur France Inter . Issu d'un milieu social modeste, l'ancien publicitaire a bousculé le paysage cathodique avec ses talk-shows à succès où se rendait le Tout-Paris, comme « Bains de minuit », présenté depuis la boîte de nuit des Bains Douches à Paris, « Lunettes noires pour nuits blanches » au Palace et « Rive droite/Rive gauche », premier magazine culturel TV quotidien en France. Il a connu ses plus belles heures avec « Tout le monde en parle » sur France 2 (1998-2006) où ses questions aux artistes comme aux politiques, parfois trash, ont souvent créé le buzz . Thierry Ardisson est ensuite passé aux commandes de « Salut les Terriens » (2006-2019), sur Canal + puis C8, qu'il a dû arrêter après avoir refusé d'en baisser le budget. Réalisé par son épouse, la journaliste Audrey Crespo-Mara, un documentaire diffusé mercredi soir sur TF1 et disponible sur la plateforme TF1 +, « La face cachée de l'homme en noir », dresse un portrait tout en nuances de ce roi de la provocation, dépeint comme hypersensible et tourmenté. Dans cette émission testament, Ardisson, qui était croyant, retrace sa vie en 10 commandements, jusqu'au dernier depuis son lit d'hôpital au printemps : « La mort en face, tu regarderas ». « J'ai toujours tout mis en scène » et « je sais déjà la musique que je vais mettre à mon enterrement », avait-il déclaré sur le plateau de son amie Léa Salamé sur France 2 en mai. « Ça m'intéresse d'aller jusqu'au bout ». Paris Match a publié cette semaine en Une une photo de 2005, où Ardisson, lunettes fumées sur le nez, sourit allongé dans un cercueil. Il voulait que cette image soit publiée à sa mort, comme un pied de nez, et « on a tenu parole », narre Jérôme Béglé, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire. À France Télévisions, la communicante Anne Méaux, une proche, l'a dépeint comme « passionné par les tendances, dans le temps court, et profondément préoccupé par le temps long et la suite ». Comme obsédé par l'après, le vétéran était revenu brièvement en 2022 avec « Hôtel du temps » sur France 3, où il interrogeait des stars défuntes dont les visages et voix étaient recréés grâce aux nouvelles technologies. « Où que j'aille, j'espère bien retrouver Denise Glaser et François Chalais (anciennes figures de la télé), John Lennon et George Harrison (des Beatles), Paul Morand et Alain Pacadis (des auteurs) », avait déclaré Ardisson à Paris Match dans une « interview jugement dernier » en 2005.


Le Parisien
15-07-2025
- Entertainment
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« Chers amis, chers ennemis... » : le faire-part très original de Thierry Ardisson pour ses obsèques
Les obsèques de Thierry Ardisson , décédé lundi à l'âge de 76 ans, se tiendront ce jeudi à 16h30 à l'église Saint-Roch, dans le 1er arrondissement de Paris. Surnommée « la paroisse des artistes », elle a accueilli les cérémonies d'adieu de nombreuses figures du monde culturel. L'accès à l'église sera « réservé aux invités », a précisé la famille dans un message transmis à l'AFP. L'inhumation se déroulera ensuite « dans la plus stricte intimité ». Un faire-part, transmis à l'AFP (et dont nous ne partageons qu'n extrait) invite les proches et amis à « dire au revoir à l'homme en noir », clin d'œil à son éternel look noir et à son surnom et à venir avec un dress code. « Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir ! » peut-on y lire, accompagné d'une illustration en noir et blanc. Autre clin d'œil, le message « Roch never dies », en référence au lieu de la cérémonie, est inscrit en bas de l'image. Ce faire-part est signé de sa compagne et de leurs enfants respectifs. L'annonce du décès de Thierry Ardisson , survenu à Paris des suites d'un cancer, a provoqué une vive émotion dans le monde des médias . De nombreuses personnalités de la télévision, de Cyril Hanouna à Karine Le Marchand en passant par Arthur, lui ont rendu hommage. Toujours vêtu de noir, Thierry Ardisson a marqué de son empreinte la télévision française dès les années 1980. Il a bousculé les formats avec des émissions comme « Bains de minuit » ou « Lunettes noires pour nuits blanches », avant de créer le premier magazine culturel TV quotidien avec « Rive droite / Rive gauche ». Mais c'est avec « Tout le monde en parle », diffusée sur France 2 de 1998 à 2006, qu'il atteint son apogée. Il poursuivra ensuite sur Canal+ puis C8 avec « Salut les Terriens », émission qu'il quittera en 2019 après avoir refusé une réduction de son budget.