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L'extrême-droite allemande veut s'inspirer de la piscine de Porrentruy

Une élue de l'AfD salue l'interdiction d'accès décrétée à la piscine jurassienne. À gauche, on craint une «exclusion systématique». Publié aujourd'hui à 11h26 Après les médias français, c'est dorénavant l'extrême droite allemande qui s'intéresse à la piscine de Porrentruy. Après les médias français, c'est au tour de l'extrême droite allemande de s'intéresser à la piscine de Porrentruy. Pour rappel, celle-ci a interdit son accès aux personnes qui ne sont pas pourvues d'un permis de travail ou d'un permis d'établissement en Suisse. Une telle mesure avait déjà été prise par les autorités en 2020. Cette interdiction, édictée au 1er juillet, a fait le tour d'Europe et des médias, notamment le journal allemand «Bild», relaie «Blick» . La députée bavaroise Carina Schiessl, d'Alternative für Deutschland (AfD), un parti d'extrême droite, a salué cette décision, voulant imposer des règles similaires dans son pays. «La Suisse protège ses citoyens en excluant les étrangers des piscines en cas de comportement inapproprié», a-t-elle écrit sur X. Elle demande également «une interdiction des hommes étrangers dans les piscines allemandes, comme la Suisse l'a fait». La Suisse comme «source d'inspiration» L'élue au Bundestag, interrogée par «Blick», a expliqué vouloir «susciter une réflexion», qualifiant l'approche suisse «d'une vraie source d'inspiration». Carina Schiessl explique vouloir éviter que ces piscines ne deviennent des «hot spots criminels». À gauche, par contre, on craint de la discrimination et une «exclusion systématique». Comme à Porrentruy, certaines piscines allemandes ont déjà connu des incidents, et certaines ont d'ores et déjà renforcé leurs contrôles à l'entrée. Il y a quelques jours, des ressortissants syriens ont notamment été accusés d'agression sexuelle dans une piscine à Gelnhausen, une ville proche de Francfort, rapporte le média. Nos articles sur la piscine de Porrentruy Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.