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Le Figaro
31-07-2025
- Entertainment
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Le fabuleux destin de Pedro Pascal, de la fuite du Chili à l'engouement planétaire
Révélé à l'aube de la cinquantaine dans la série The Last of Us, l'acteur chilo-américain a connu deux décennies de galères avant d'atteindre le statut d'icône. Décryptage. Rien ni personne ne résiste à Pedro Pascal. Depuis plusieurs mois, l'acteur de 50 ans est l'objet de tous les fantasmes et de toutes les conversations aussi bien à la maison, où les parents demandent à leurs ados pourquoi toutes leurs vidéos TikTok tournent autour de l'homme à la moustache, qu'à la machine à café au bureau, où l'on débriefe les sorties cinéma entre collègues. Bref, la Pedro Pascal Mania balaie tout sur son passage. À moins de vivre dans une grotte, ou de boycotter les salles de ciné, impossible d'échapper au phénomène cet été. L'acteur est l'affiche de trois films où il incarne des personnages totalement différents : un richissime célibataire dans la rom com Materialists de Celine Song, le maire progressiste d'une bourgade au Nouveau-Mexique dans le western moderne Eddington d'Ari Aster, et enfin Mister Fantastique, le super-héros intello des Quatre Fantastiques, blockbuster Marvel dans lequel il donne la réplique à Vanessa Kirby. Publicité Un «morceau» de Pedro Lors de son interview accordée à Madame Figaro à l'occasion de la sortie du film, l'actrice révélée dans la série The Crown a reconnu avoir elle-même succombé à la «Pedro Pascal mania», et ce, avant même de l'avoir rencontré pendant le tournage. Comment expliquer cette fascination soudaine pour cet homme que peu avaient jusqu'à présent remarqué ? Pourquoi le monde entier veut-il un «morceau» de Pedro Pascal, comme le souligne si bien Vanity Fair US , qui lui a consacré sa Une du mois de juin ? On y voit l'acteur, vêtu d'un costume kaki et d'un tee-shirt blanc marqué par une trace de transpiration, se laisser porter par une horde de fans agglutinés autour de lui, les mains sur ses épaules et sur son torse. Une photo symbolisant à merveille son succès fulgurant, qu'il peine lui-même à comprendre. «C'est un peu idiot qu'un homme de 50 ans ait toute cette attention !», s'amuse-t-il dans les colonnes du magazine. La fuite de la dictature chilienne Cette humilité naturelle, rare chez les stars hollywoodiennes, est justement l'une des raisons pour lesquelles le monde l'adule aujourd'hui. Pedro Pascal est simple, gentil, accessible. Ces traits de personnalité sont intimement liés à son parcours. Né à Santiago, au Chili, en 1975, deuxième d'une fratrie de quatre, Pedro Balmaceda, de son vrai nom, s'est battu pour se faire un nom au cinéma, monde qui lui était étranger voire inaccessible. Sa mère, Verónica Pascal Ureta, était pédopsychiatre et son père, José Balmaceda Riera, médecin spécialiste de la fertilité. Proches du président socialiste Salvador Allende, renversé par le général Pinochet lors du coup d'État du 11 septembre 1973, ils fuient la dictature militaire neuf mois après la naissance de leur fils Pedro, et s'installent au Texas, aux États-Unis. C'est ici que le petit garçon a une révélation en découvrant E.T. et Superman au cinéma. C'est décidé : lui aussi veut devenir un héros sur grand écran. Sa mère l'encourage à suivre cette voie. Adolescent, il étudie à la Orange County School of the Arts, à Santa Ana, en Californie. Quelques années plus tard, il déménage à New York où il intègre la prestigieuse Tisch School of the Arts, dont il sort diplômé en 1997 aux côtés de ses deux amis, les acteurs Sarah Paulson et Oscar Isaac. Sa grande sœur Javiera, son petit frère Nicolás et la benjamine Lux sont repartis vivre au Chili à l'époque. La disparition tragique de Verónica Pascal Pedro Pascal décroche son tout premier rôle en 1999 dans la série Buffy contre les vampires. L'euphorie de sa première apparition à l'écran, après de longues années d'études, est assombrie par l'épreuve la plus douloureuse de sa vie : la disparition tragique de sa mère, en 2000, qui a mis fin à ses jours après sa séparation d'avec son père. «Perdre ma mère de cette façon a été l'expérience la plus dévastatrice de ma vie. C'est une douleur que vous portez toujours avec vous», confiera-t-il des années plus tard, en 2023, dans une interview à Vanity Fair. Publicité Pedro Pascal était très proche d'elle. «Elle a toujours été incroyablement présente et encourageante, jamais une mère 'pushy'. J'ai toujours eu l'impression qu'elle savait quelque chose que je ne savais pas», se souvient-il en 2017 dans une interview au magazine People. L'acteur estime qu'il a réussi grâce à elle, même si elle est décédée bien avant qu'il ne devienne célèbre : «Mon succès n'aurait aucun sens sans elle», assure-t-il. Il lui rend encore régulièrement hommage dans ses publications Instagram. «Pas un jour ne passe sans que tu sois avec nous et nous t'en remercions. Joyeux anniversaire maman», écrit-il sur Instagram le 15 février 2021, en légende d'une photo de sa mère, à l'âge de 22 ans. Après sa disparition, l'acteur adopte son nom de famille, «Pascal», pour honorer sa mémoire mais aussi parce que les Américains ont du mal à prononcer «Balmaceda», admet-il. Des seconds rôles Au début des années 2000, Pedro Pascal enchaîne les castings à New York tout en assurant plusieurs jobs alimentaires pour payer son loyer, ses soins médicaux et ses factures. Il doit aussi faire le deuil impossible de sa mère ; il se sent seul, son horizon paraît sombre. Il trouve du réconfort auprès de sa chienne Gretta, qui l'attend patiemment dans son petit appartement de Brooklyn. «Elle m'a sauvé la vie, car elle était la seule raison pour laquelle je rentrais à la maison», se souvient-il dans Vanity Fair . Entre 2000 et 2010, le jeune Pedro enchaîne les petits rôles dans de nombreuses séries policières. Les fans du Mentalist se souviennent qu'il joua le rôle de l'agent Marcus Pike, dans les dernières saisons de la série avec Simon Baker. «J'ai même joué deux personnages différents dans New York, unité spéciale», plaisante-t-il en 2023, dans son monologue d'ouverture du Saturday Night Live. Le tournant Game of Thrones À l'époque, l'acteur, désespéré, songe en réalité à se reconvertir en professeur de théâtre ou en infirmier. La chance lui sourit enfin en 2013, grâce à son amie Sarah Paulson, qui parle de lui aux créateurs de la série au succès mondial, Game of Thrones. À 39 ans, Pedro Pascal décroche son tout premier grand rôle : celui d'Oberyn Martell, un guerrier motivé par le désir de venger sa sœur, Elia Martell, assassinée pendant la rébellion. Le personnage, ouvertement bisexuel, n'apparaît que dans 7 épisodes de la quatrième saison mais devient pourtant l'un des plus emblématiques du show grâce à son charisme, son intelligence et son indéniable sex-appeal. «C'est un tournant dans la carrière de Pedro Pascal. Il devient plus qu'un simple acteur mais une figure marquante de la pop culture mondiale», décrypte Stéphanie Chermont, journaliste indépendante spécialiste des séries et du cinéma. La mort atroce d'Oberyn, à l'issue d'un duel ultraviolent contre Gregor Clegane, fait aussi partie des scènes les plus marquantes de la série. La figure du «Daddy» sexy Après Game of Thrones, Pedro Pascal s'affirme comme une star du petit écran dans les séries Narcos et The Mandalorian. Mais c'est en 2023 que sa notoriété explose véritablement grâce à son rôle dans The Last of Us, adaptation du jeu vidéo éponyme, plébiscitée par la critique et le public. Il y incarne Joel Miller, un père brisé par la perte de sa fille Sarah, qui prend sous son aile Ellie, une adolescente orpheline tentant de survivre dans un monde apocalyptique. Ultracrédible dans ce rôle de protecteur, Pedro Pascal séduit des millions de téléspectateurs à travers le monde, qui voient en lui le parfait «Daddy» : un homme à la fois doux, rassurant… et indéniablement séduisant. «L'image de 'Daddy' sexy renvoyée par Pedro Pascal transcende les genres et les orientations : elle séduit autant les hommes que les femmes, les hétéros comme les gays», analyse Stéphanie Chermont. Publicité Dans une interview accordée à Vanity Fair il y a deux ans, Pedro Pascal s'amuse de ce nouveau statut et lance, face caméra, avec un sourire en coin légèrement dragueur : «I'm your daddy» (je suis votre père). Une nouvelle masculinité On l'a compris, le charme «pascalien» va bien au-delà de ses attributs physiques - musculature saillante, mâchoire carrée -, en phase avec un idéal masculin plus classique incarné par d'autres acteurs comme Brad Pitt et Tom Cruise. Pour les médias américains, à l'instar de la chaîne MSNBC, l'acteur incarne au contraire une nouvelle masculinité : libre et rassurante, qui assume aussi sa part de féminité. Sur les tapis rouges, Pedro Pascal s'émancipe des codes de la mode traditionnelle. Cuissardes en cuir XXL, décolleté, minishort... il brouille les frontières entre les genres en assumant pleinement ses goûts, incarnant au passage un modèle de virilité plus fluide. Pedro Pascal en short au Met Gala. (New York, le 1er mai 2023.) John Shearer / WireImage Qualifié de «sex-symbol» par le Los Angeles Times dès 2017, Pedro Pascal est aussi l'objet de tous les fantasmes grâce au mystère qu'il cultive. «Il entretient un flou autour de sa vie personnelle. Il y a beaucoup de rumeurs mais personne ne connaît son orientation sexuelle», souligne Stéphanie Chermont. On sait en revanche qu'il est un fervent défenseur de la cause LGBTQIA+. Il a toujours affiché son soutien à sa petite sœur, Lux Pascal, après son coming out transgenre, en février 2021. Pedro Pascal et Lux Pascal à l'avant-première des Quatre Fantastiques. (Los Angeles, le 21 juillet 2025.) Gilbert Flores / Variety via Getty Images Lors de l'avant-première du film Thunderbolts à Londres, en avril 2025, l'acteur a également porté un tee-shirt «Protect the Dolls», une campagne de soutien aux femmes transgenres créée par le designer Conner Ives. Pedro Pascal avec son tee-shirt «Protect the Dolls». (Londres, le 22 avril 2025.) Neil Mockford / FilmMagic Ses prises de position politiques progressistes, notamment son opposition ferme à la politique migratoire de Donald Trump et sa condamnation du «silence» face au «génocide à Gaza», renforcent son image d'homme bienveillant et empathique. Un dessin du New Yorker résume parfaitement (et avec humour) ce que dégage l'acteur, en imaginant ce qu'un psychologue pourrait dire à un patient pour le rassurer : « Ce que vous ressentez n'est pas du tout étrange, ces derniers temps, beaucoup de gens disent que leur foi en l'humanité repose entièrement sur la possibilité que Pedro Pascal soit aussi gentil qu'il en a l'air. » Reste à savoir si cette « Pedro mania » perdurera ou ne sera qu'un phénomène éphémère… Adulé sur les réseaux sociaux depuis deux ans, le vent semble commencer à tourner. Depuis quelques jours, certains de ses fans pointent du doigt son comportement jugé trop « tactile » envers sa partenaire à l'écran, Vanessa Kirby, mariée et enceinte de son premier enfant avec le joueur de crosse Paul Rabil.


La Presse
18-07-2025
- Entertainment
- La Presse
L'année de M. Fantastique
À 50 ans, l'acteur américain d'origine chilienne Pedro Pascal est au sommet de sa carrière. Il est de la distribution de trois films lancés à quelques semaines d'intervalle et demeure une vedette du petit écran. Résumé en six rôles variés. Au ciné Materialists Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 2:22 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Dans le deuxième film de Celine Song (Past Lives), Pedro Pascal incarne « un homme parfait en tous points de vue ». C'est dans ces mots que la collègue Manon Dumais décrit le personnage de Harry dans sa critique de Materialists. À la vue des témoignages de ses collègues acteurs, le constat semble être le même pour l'homme. Emma Stone, Robert Downey Jr., Florence Pugh, Vanessa Kirby, Dakota Johnson, Paul Mescal, Chris Evans et d'autres ont mentionné à diverses occasions à quel point Pedro Pascal est gentil, talentueux et honnête. Sa sœur transgenre, Lux, a aussi exprimé sa reconnaissance pour le soutien de son frère. Parmi ses prises de position sociopolitiques, Pedro Pascal a condamné publiquement le génocide à Gaza puis est l'un des signataires d'une lettre ouverte critiquant le « silence » de l'industrie du cinéma par rapport aux actions d'Israël. En salle et en VSD dès le 22 juillet Eddington Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 2:22 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Le nouveau film d'Ari Aster (Beau Is Afraid, Midsommar) met en vedette Joaquin Phoenix dans le rôle d'un shérif du Nouveau-Mexique qui souhaite détrôner le maire de la petite ville fictive d'Eddington, Ted Garcia, interprété par Pedro Pascal. L'histoire se déroule en mai 2020, au début de la pandémie de COVID-19. Si leur première mésentente concerne le port du masque, leur discorde s'enflamme rapidement, alimentée par le climat de tension aux États-Unis. Bien qu'il s'illustre dans un rôle de politicien imparfait, mais volontaire, Pedro Pascal n'est à l'écran que quelquefois sur les deux heures trente du drame satirique. Plus tôt cette année, on l'a aussi vu brièvement dans Freaky Tales, d'Anna Boden et Ryan Fleck (Captain Marvel, Half Nelson). Son personnage d'homme de main avec un bon fond est toutefois le liant du film qui raconte quatre histoires interconnectées dans le Oakland de 1987. En salle The Fantastic Four – First Steps Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 2:40 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. 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Il est le leader des Quatre Fantastiques, qui comprennent sa femme Sue Storm (Vanessa Kirby), le frère de celle-ci, Johnny (Joseph Quinn), et le meilleur ami de Reed, Ben Grimm (Ebon Moss-Bachrach). Ce n'est pas la première fois que le quatuor fait l'objet d'un film, mais c'est la première fois que son aventure se déroule à l'époque de sa création. Le réalisateur Matt Shakam (Monarch – Legacy of Monsters, WandaVision) situe l'action dans un New York rétrofuturiste, qui est également dans un univers parallèle à celui des autres œuvres du MCU. On reverra Pedro Pascal sous les traits du génial et élastique superhéros dans les deux prochains Avengers, Doomsday et Secret Wars, prévus en décembre 2026 et 2027, respectivement. Au cinéma le 25 juillet À la télé Narcos (2015-2017) PHOTO FOURNIE PAR NETFLIX Pedro Pascal dans la peau de l'agent du DEA Javier Peña Acteur professionnel depuis la fin des années 1990, Pedro Pascal a occupé quantité de rôles mineurs à la télévision avant de devenir une star du petit et du grand écran ; il a notamment participé à des épisodes de Buffy the Vampire Slayer, Law & Order et The Good Wife. Sa performance dans la peau du charismatique prince Oberyn Martell dans la quatrième saison de Game of Thrones, en 2014, l'a finalement révélé au grand public. L'année suivante, il a décroché l'un des rôles principaux de la série Narcos, qui relate l'ascension du narcotrafiquant colombien Pablo Escobar. Pendant trois saisons, Pedro Pascal a interprété l'agent du DEA Javier Peña, qui a réellement traqué le célèbre criminel. La dynamique avec son partenaire campé par Boyd Holbrook est particulièrement captivante. Sur Netflix The Mandalorian (2019-2023) PHOTO FOURNIE PAR LUCASFILM Grogu et, sous l'armure de Din Djarin, Pedro Pascal Même sous le casque du chasseur de primes Din Djarin, Pedro Pascal a permis à la première série en prises de vue réelles de l'univers Star Wars de remporter un franc succès. Certes, son adorable compagnon Grogu, mieux connu sous le nom de « Baby Yoda », a immédiatement conquis les téléspectateurs, mais l'acteur mérite une partie du crédit pour avoir si bien rendu leur relation, alors qu'on ne voit pas son visage et qu'il interagit avec une marionnette. Au fil des trois saisons – et de quelques épisodes de The Book of Boba Fett –, l'impassible Mandalorien s'est adouci et est devenu une figure paternelle pour le jeune Grogu. Les deux referont équipe le 22 mai prochain dans le film The Mandalorian and Grogu, réalisé par le créateur de la série, Jon Favreau (Iron Man, The Lion King). Sur Disney+ The Last of Us (2023-2025) PHOTO FOURNIE PAR HBO Bella Ramsey (Ellie) et Pedro Pascal (Joel) Bien que l'environnement soit fort différent, il y a des similitudes entre les personnages de Pedro Pascal dans The Mandalorian et The Last of Us. Solitaires en raison de ce que le passé leur a pris, ils rejettent au départ toute forme d'attachement, mais s'ouvrent de nouveau grâce à l'espoir et l'innocence que la jeunesse porte en elle. Dans la série inspirée du célèbre jeu vidéo du studio Naughty Dog, Joel Miller est un homme endurci qui survit depuis 20 ans dans un monde postapocalyptique infesté de zombies. Sa rencontre avec Ellie et leur long périple redonne graduellement un sens à sa vie. Bella Ramsey, qui incarne la jeune femme, s'identifie comme non binaire et a été la cible de propos haineux sur les réseaux sociaux. Pedro Pascal est venu à sa défense à maintes reprises. En dépit du destin de leurs personnages, les deux assurent que leur amitié est éternelle. Sur Crave