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Son spectacle, son retour inattendu sur TF1, ses enfants... Les confidences de Jarry
Son spectacle, son retour inattendu sur TF1, ses enfants... Les confidences de Jarry

Le Figaro

time3 days ago

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Son spectacle, son retour inattendu sur TF1, ses enfants... Les confidences de Jarry

RENCONTRE - Présent ce week-end au Festival Juste pour Rire qui se tient à Montréal, l'humoriste s'est confié entre deux représentations au théâtre Maisonneuve. De notre envoyée spéciale à Montréal, Une standing ovation. C'est l'accueil qu'a réservé le public montréalais à Jarry qui s'est produit ce samedi, au théâtre Maisonneuve, dans le cadre du Festival Juste pour Rire. Un gala regroupant une dizaine de personnalités francophones sera retransmis sur Prime Vidéo à la rentrée. Dans les coulisses, entre les deux représentations captées, l'humoriste, dont le retour sur TF1 a récemment été annoncé, s'est confié auprès d'un groupe de journalistes dont Le Figaro / TV Mag faisait partie. Publicité Sur le Festival Juste pour Rire «La première fois que je suis venu, c'était il y a plus de treize ans. On était deux artistes français, Jeff Panacloc et moi et on faisait les premières parties d'Élie Semoun et Franck Dubosc. C'était rigolo. Et puis, ça fait huit ans que je viens tous les étés. En France, le public me connaît et sait ce que je fais. Ici, je me remets en danger, comme à mes débuts. Je retrouve des sensations que j'avais perdues. J'aime la difficulté et à Montréal, ils sont tellement dans cette culture woke... Il y a quelques années, un réalisateur m'avait dit qu'il n'avait pas de caméra mobile pour me suivre quand je descends dans la salle. Mais moi, j'ai un corps je bouge. Si tu me dis d'aller à droite, j'irai à gauche. Cette prise de risques est jouissive». À lire aussi «En France, quand je dis que j'ai arrêté de boire, les gens sont déçus» : Gad Elmaleh lève tous les tabous à Montréal Sur son spectacle «Je suis drogué à cette phase d'improvisation avec le public. Sur 1h25 de spectacle, j'y consacre 20 minutes et tous les soirs, il se passe des choses différentes. Les gens me surprennent. Tout à l'heure, quand ce 'black' m'embrasse, j'ai vraiment envie de pleurer. C'est la meilleure réponse au racisme et à l'homophobie. C'est peut-être naïf mais quand c'est fait avec le cœur, ça ne pose jamais problème. Sur son métier d'humoriste «Je ne pense pas être un clown triste, je pense même être l'inverse. Je suis un naïf optimiste en permanence et c'est parce qu'on n'entend pas assez les gens comme moi que je veux continuer. Quand j'ai commencé, on pensait que je ne jouerais que dans le Marais pour ne faire rire que les homosexuels. Et puis, très vite, ce sont les gens de la campagne qui m'ont accordé leur confiance». C'était une émission super mais qui ne m'amusait plus à la fin Jarry sur «Tout le monde veut prendre sa place» Sur son retour à la télé «J'ai dit que je prenais un an de pause après 'Tout le monde veut prendre sa place' mais j'y retourne parce que ça me manque. Je n'ai pas l'impression d'avoir apporté à la télé ce que je me sentais capable d'apporter. La télé est encore profondément rectangulaire et je me dis que je vais peut-être réussir à l'arrondir un tout petit peu. Peut-être que je me trompe mais tant qu'il me reste un peu d'énergie... » Ses projets sur TF1 «À la rentrée, je vais beaucoup écrire, je développe pas mal de fictions. Je présenterai deux émissions en prime sur TF1, dont un nouveau jeu «The Imposteur». J'ai également une tournée des zéniths prévue et une autre dans le monde, les îles, à New York etc. Je vais rencontrer les Français de l'étranger. Et puis, je compte bien passer beaucoup de temps avec mes enfants, à faire de la plongée sous-marine, ma passion, et puis, je suis un fou de lecture. Je viens de finir la trilogie de La Femme de ménage et le dernier Joël Dicker». Publicité Sur la fin de «Tout le monde veut prendre sa place» «C'était une émission super mais qui ne m'amusait plus à la fin. Je vivais très mal que des gens perdent six fois par jour. Ça m'affectait profondément. Les trois premières semaines de tournage, je pleurais systématiquement à la fin de chaque émission. Et puis, je suis un hyperactif donc dès que j'ai senti que la mécanique était bien maîtrisée, je tombais dans une routine. Je suis quelqu'un de très libre et à la télé, tout est lisse. Quand je disais à une dame qu'elle était charmante, on me disait : 'non tu ne peux pas le dire'». Sur ses enfants «J'ai transmis la passion de la lecture à mes enfants (des jumeaux, ndlr.) car ils n'ont pas d'écran. Ils ont 9 ans et sont abonnés à la médiathèque. Ils ont droit à 14 livres par semaine qu'ils lisent entièrement. Je suis un père très strict. On verra quand ils seront au collège mais chaque journée sans écran est une victoire. Ils sont scolarisés dans un établissement américain et sont bilingues. Ils ont découvert il y a deux ans que je faisais de la télé car leurs copains à l'école leur en ont parlé. Donc un soir, ils sont revenus en me disant : 'Donc on n'a pas le droit de regarder la télé mais toi, tu travailles à la télé ?'. Je leur ai dit : 'c'est parce que je travaille dedans que je ne veux pas que vous la regardiez'».

«Les Français, ce sont les Arabes du Québec» : Jamel Debbouze de retour sur scène à Montréal après 12 ans d'absence
«Les Français, ce sont les Arabes du Québec» : Jamel Debbouze de retour sur scène à Montréal après 12 ans d'absence

Le Figaro

time4 days ago

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«Les Français, ce sont les Arabes du Québec» : Jamel Debbouze de retour sur scène à Montréal après 12 ans d'absence

NOUS Y ÉTIONS - Mercredi et jeudi, l'humoriste a joué au côté de sa troupe du Jamel Comedy Club, sur la scène de l'Olympia, à l'occasion du Festival Juste pour rire. Le Figaro se trouvait dans la salle. Résumé. De notre envoyée spéciale à Montréal, Douze ans qu'il ne s'était pas produit sur une scène à Montréal. Mercredi et jeudi soir, dans le cadre du Festival Juste pour rire qui se tient dans la cité des mille lumières jusqu'à dimanche, la troupe du Jamel Comedy Club proposait un spectacle de plus de deux heures à l'Olympia. Deux soirées animées par le mentor, Jamel Debbouze . Le Figaro a assisté à la dernière représentation. Publicité Avant d'introduire ses poulains aux 2500 spectateurs présents dans la salle de spectacle, l'humoriste a proposé un one-man-show d'une trentaine de minutes, sorte de tour de chauffe spécialement adapté au public canadien. Il rend d'abord hommage à la gentillesse des Montréalais. «Ça faisait 12 ans que je n'étais pas venu. Et bien c'est le même accueil, le même Québec, la même chaleur...», débute-t-il avant de vanner : «J'étais rue Sainte-Catherine (la rue principale, ndlr.), rien n'a changé : 12 ans de travaux et pas une construction ! Je n'ai pas vu un ouvrier. Le même plot est à la même place. (...). Un Québécois sur trois est un cône !», plaisante-t-il encore. À lire aussi Jamel Debbouze assiste au match du PSG le soir de son anniversaire de mariage avec Mélissa Theuriau Puis de s'attaquer aux Français expatriés (nombreux) à Montréal. «Il y a des Français dans la salle ?», demande Jamel Debbouze. «Vous avez vos PVT ? (le permis vacances-travail, un programme de visa)», ajoute-t-il sous les rires de l'assistance. «Ça fait quoi d'être des sans papiers ? Des immigrés ? Ça pique hein ?». Et de résumer : «Les Français, ce sont les Arabes du Québec !». Ovation du public. «Ils font comme les Arabes de Barbès, ils font du travail au black, des métiers qu'ils ne feraient pas en France. (...) Ils sont un peu en galère ici, ça me touche». Puis, le mari de Mélissa Theuriau jette son dévolu sur un certain Mohamed, installé au premier rang, qui deviendra son running gag tout au long de la soirée. Le quinquagénaire (depuis le 18 juin dernier) est interloqué par la mine stoïque du spectateur. Il n'hésite pas à aller le voir et se mettre sur les genoux de celui-ci puis lui fait un bisou sur la joue. «Tu fais quoi dans la vie ?», interroge la star de l'humour. «Je suis dans les avantages sociaux», réplique le fan. Le public rit et le comédien renchérit : «Vous avez entendu la même chose ? Les avantages sociaux ! Quand tu vas revenir au travail lundi et que tu vas raconter que j'étais sur tes genoux...», imagine-t-il encore. Paul Mirabel chambré «Au Jamel Comedy Club, on a vu tout le monde passer, les grands, les petits...», enchaîne Jamel Debbouze tout en passant en revue les stars qui sont venues dans son théâtre des Grands Boulevards à Paris (les Black Eyes Peas, Stromae ou encore Kylian Mbappé et Didier Deschamps). Puis les révélations Nawell Madani (très applaudie) et Paul Mirabel, tous deux absent de la soirée. Ce dernier est particulièrement chambré par Jamel Debbouze : «Elle, quand je l'ai vue arriver... Une ancienne secrétaire de direction !», lance-t-il pour se moquer de la coupe de cheveux de l'ex-chroniqueur de Nagui sur France Inter. Il est enfin l'heure d'annoncer le premier talent de la troupe qui va lui succéder sur scène, Nordine Ganzo. Puis viendront Anas Hassouna, Antek, Nash (la seule femme et la plus drôle de la soirée), Ilyes Djadel ou encore Mehdi Bousaidan. Le maître de cérémonie reviendra entre les sketchs de certains. Dans l'un de ses lancements, il montre toutes ses capacités d'improvisation, chauffé par un des spectateurs qui l'imagine dans le rôle d'un... prêtre ! Ni une, ni deux, il s'exécute et ironise. «Je suis le Père Jamel... Pourtant j'avais mangé du porc !».

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