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Andrea Giani, la légende dorée du sélectionneur des Bleus
Andrea Giani, la légende dorée du sélectionneur des Bleus

L'Équipe

time11-07-2025

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Andrea Giani, la légende dorée du sélectionneur des Bleus

L'équipe de France revient au Futuroscope de Poitiers ce vendredi soir pour affronter Cuba en amical (20h30), là où avait débuté son sélectionneur Andrea Giani il y a un peu plus de trois ans. Avec l'or olympique, la légende du volley italien a acquis une dimension internationale en tant que technicien. Le 27 mai 2022, Andrea Giani dirigeait son premier match avec les Bleus, tout frais champions olympiques, à l'Arena du Futuroscope de Poitiers (victoire 3-0 face aux Pays-Bas en amical). Trois ans et quarante-cinq jours plus tard, le sélectionneur italien s'apprête, au même endroit, à mener l'équipe de France pour la 80e fois, ce vendredi soir face à Cuba, un match amical entre les deuxième et troisième étapes de Ligue des nations (VNL). Entretemps, Giangio, son surnom en Italie, a complété un palmarès déjà bien garni, avec deux victoires en VNL (2022 et 2024), et surtout l'or olympique, l'été dernier à Paris. Le seul titre manquant à l'ancien central des Fenomeni, génération dorée des années 1990, devenu ce 10 août 2024 le volleyeur italien le plus titré, carrières de joueur et d'entraîneur confondues. Au moment de conter la finale entre la France et la Pologne, et les larmes du sélectionneur des Bleus, les médias italiens n'ont pas manqué de rappeler la blessure des Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996, et cette cruelle défaite en finale 15-17 au 5e set (les sets se jouaient alors en 15 points) face aux Pays-Bas, laissant Giani et ses partenaires inconsolables. « Il nous a dit après la finale qu'il était le premier Italien champion olympique dans le monde du volley, ça lui tenait à coeur », se souvient Benjamin Toniutti, le capitaine des Bleus. « C'est incroyable le respect que les gens ont pour lui » Paolo Perrone, statisticien de Milan et des Bleus Peu importe si les Italiennes ont pris l'or le lendemain, une première également, et si quelques grincheux, en Italie, ont reproché à Giani d'avoir battu son pays en demi-finale du tournoi olympique. Ou si Modène, le club qui l'avait mis à la porte un an auparavant, ne félicitait sur ses réseaux sociaux que Roberto Ciamarra, son adjoint. Giangio reste une légende. « J'ai revu la finale sur la télévision italienne avec les commentaires de l'ancien central Paolo Cozzi, qui avait disputé la finale des JO en 2004 avec lui, raconte Paolo Perrone, statisticien des Bleus. Il disait qu'il était super content pour lui, ça lui faisait plaisir pour tout ce qu'il a fait pour le volley italien. Ses résultats, son attitude... Il mérite cette médaille. » Au terme de sa carrière de joueur, le central aux 474 sélections (un record), qui a également joué réceptionneur-attaquant et pointu, comptait deux médailles d'argent olympiques (1996 et 2004), trois titres de champion du monde consécutifs (1990, 1994, 1998), autant en Europe (1993, 1995, 1999, 2003), et tout ce que l'on peut compter de victoires en club. L'entraîneur a notamment ajouté deux Coupes de la CEV (C2), avec Modène (2008) et Vérone (2016), le sélectionneur deux médailles d'argent européennes, avec la Slovénie en 2015 (défaite en finale face à la France), puis avec l'Allemagne (2017), échouant sur le fil à qualifier les Allemands pour les JO de Tokyo en janvier 2020... face à Earvin Ngapeth et ses coéquipiers. Suffisant pour que l'ancien central, connu du grand public italien pour ses spots publicitaires pour des cônes glacés dans les années 1990, reste vénéré dans son pays. « J'ai fait deux saisons avec lui à Milan (2017-2019), c'est incroyable le respect que les gens ont pour lui, raconte Paolo Perrone, statisticien de l'Allianz Milano depuis neuf ans. Quand on s'arrêtait à l'Autogrill, ou on allait au supermarché ensemble, on lui demandait toujours des photos... Là je ne sais pas s'il touche plus de monde en Italie, parce qu'il est parti en Pologne (à Kedzierzyn-Kozle). » Le titre olympique aura finalement assis la notoriété internationale d'Andrea Giani. « Il est maintenant un top coach au niveau mondial, le titre olympique c'est la consécration en tant qu'entraîneur, juge Alessandro Orefice, l'entraîneur italien des doubles championnes de France de Levallois-Paris. Il a laissé un très bon souvenir en Slovénie (Orefice est également le sélectionneur de l'équipe féminine slovène), il connaît très bien le volley, et c'est un bon manager, qui essaie toujours de trouver des solutions même quand les conditions de travail ne sont pas optimales. » Même son de cloche du côté de la Pologne, l'autre pays du volley en Europe. « Je parle avec beaucoup de joueurs, c'est une personne charismatique, très appréciée dans son club, où il a fait du bon travail (5e du Championnat) », confirme Toniutti, passeur de Jastrzebski. Rappelant malicieusement qu'il manque un titre de champion du monde à Giani le sélectionneur. Comme ses troupes, qui chasseront aussi la consécration au Mondial philippin en fin d'été (12-28 septembre).

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