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L'Équipe
4 days ago
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« Ça fait du bien de retrouver un bon coup de savate » : Mathieu Burgaudeau, 8e de la 11e étape du Tour de France 2025
Mathieu Burgaudeau, qui visait la victoire, s'est dit « un peu mitigé » après avoir pris la 8e place de la 11e étape du Tour de France remportée, ce mercredi, par le Norvégien Jonas Abrahamsen. Mathieu Burgaudeau, 8e de la 11e étape du Tour de France 2025, ce mercredi sur France tv : « Je suis un peu mitigé, ce n'est pas le résultat que je voulais faire, mais je suis quand même content d'avoir été à l'avant et d'avoir joué avec les meilleurs pour la gagne, ça fait très longtemps et ça fait du bien de retrouver un bon coup de savate. Mais je suis quand même déçu de mon final, j'étais un peu juste, j'ai crampé dans l'avant-dernière montée. J'étais à bloc, je ne pouvais pas y aller. J'ai crampé à la jambe droite et je me suis rassis, je ne pouvais pas y aller, les deux (Jonas Abrahamsen et Mauro Schmid) étaient plus forts, donc pas de regret mais de la déception, forcément. Je suis là pour ça (pour la victoire d'étape), je me suis préparé pour ça, je suis déçu du résultat, d'autant plus que l'équipe avait fait un très bon début de course. On était présents, j'aurais aimé mieux faire. »


L'Équipe
12-07-2025
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Mathieu Burgaudeau et Mattéo Vercher, les copains à l'avant sur la 8e étape du Tour de France
Mathieu Burgaudeau et Mattéo Vercher, les deux coureurs de TotalEnergies, ont animé à eux-seuls la huitième étape du Tour de France finalement remportée au sprint par Jonathan Milan. « Ils sont où nous deux guerriers ? » L'attente autour du car TotalEnergies était grande en fin d'après-midi alors que Mattéo Vercher et Mathieu Burgaudeau satisfaisaient à leurs obligations protocolaires, tous les deux récompensés du Prix de la combativité. Le second, révélation du Tour 2023 avec sa 2e à Belleville-en-Beaujolais et sa 3e place à Saint-Gervais Mont-Blanc, est rentré le premier au bercail, tout sourire d'avoir mis « le nez à l'avant » et tout heureux de renouer avec cette popularité estivale : « Cela fait plaisir. Après le sprint intermédiaire, l'équipe voulait que je relance et moi aussi. J'y suis allé une première fois mais le peloton ne m'a pas laissé sortir. Mais Mattéo, c'était plus fort que lui, il m'a dit « on y va à deux ». On a giclé tous les deux. » Les deux copains de la formation vendéenne ont dû appuyer pour creuser un petit trou, conscients que cette échappée dessinée à 80 kilomètres de Laval « était vouée à l'échec mais on a pris beaucoup de plaisir, insistait le coureur né sur l'Île de Noirmoitier. Je rappelais à Mattéo qu'il fallait qu'on prenne du plaisir car c'est la plus grande course au monde. Et s'échapper avec un pote sur cette course, c'est très rare. » Le jeune Vercher (24 ans) avait déjà brillé l'été dernier, deuxième derrière Victor Campenaerts à Barcelonnette mais cette fois, 167e à 6'28'', il n'a pas disputé le sprint, repris à 12,6 km de l'arrivée. Burgaudeau (157e à 4'21) a résisté encore trois kilomètres avant d'être englouti par le peloton. Peu importe, cette virée a enchanté Jean-René Bernaudeau, leur patron, qui a salué « une belle complicité. Des attaques, il y en a eu mais à deux cela montre que nous sommes une équipe très solidaire. Ils sont deux clins d'oeil du fond de jeu de TotalEnergies, basé sur l'obsession du collectif. Car nous ne sommes pas une grosse équipe. On a de l'éducation, il y a un peu d'amour et on va au combat. Ce qui est important dans le Tour, c'est de n'être ni frustré, ni blasé. » Ni ficelé toute la journée dans un peloton.


L'Équipe
12-07-2025
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« On s'est envoyé une bonne session mine de rien » : Mathieu Burgaudeau et Mattéo Vercher, combatifs de la 8e étape du Tour de France
Partis à deux dans une échappée formée à 77 kilomètres de l'arrivée, les coureurs français de la Team TotalEnergies Mathieu Burgaudeau (26 ans) et Mattéo Vercher (24 ans) ont été récompensés du titre de meilleur combatif du jour à l'issue de la 8e étape du Tour de France. Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies), co-combatif du jour et dans l'échappée jusqu'à 8 kilomètres de l'arrivée de la huitième étape du Tour de France, au micro de France Télévisions : « Ça a été plus fort que lui (de le suivre), il a voulu me lancer mais une fois dans l'aventure, il était content d'être là et on s'est envoyé une bonne session mine de rien. Ce n'était pas facile, j'étais bien content de ne pas être tout seul et même si c'était dur, on a pris beaucoup de plaisir. Ce n'est pas une victoire, mais ça restera un très très beau souvenir. » Mattéo Vercher (TotalEnergies), co-combatif du jour et dans l'échappée jusqu'à 11 kilomètres de l'arrivée, au micro de France Télévisions : « C'est cool de partager ça ensemble. Qu'on partage ce prix, c'est un peu unique, je pense. Donc je suis content de le faire avec Mathieu. »


Le Parisien
12-07-2025
- Sport
- Le Parisien
« Laissons faire l'intelligence des coureurs ! » : comment Vercher et Burgaudeau ont sauvé le Tour de l'ennui
Leur escapade a été saluée par tout le monde, peloton et public, sur le bord des routes ou devant leur télé. Même par le premier flic de France, qui pour une fois aurait bien laissé courir ces deux fuyards un peu plus longtemps. Matteo Vercher (24 ans) et Mathieu Burgaudeau (26 ans) ont été les seuls animateurs de l'étape du jour, entre Saint-Méen-le-Grand et Laval. Avec cette échappée d'une quarantaine de kilomètres en duo, sous les yeux du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, Vendéen comme leur équipe, les deux coureurs de TotalEnergies ont décroché – fait rare — tous les deux le prix de la combativité. Et même plus que ça : ils ont sauvé le Tour de sa léthargie dans ce samedi de transition avant les montagnes d'Auvergne lundi. « Ah les échappés ! » leur a même lancé Remco Evenepoel, 2e du général et maillot blanc de meilleur jeune, avant de les féliciter. C'était après la course, lors du protocole de l'étape finalement remportée au sprint par l'Italien Jonathan Milan (Lidl Trek). « Normalement, je devais y aller tout seul, sourit Mathieu Burgaudeau. Mais le peloton ne voulait pas trop me laisser partir. Alors on a giclé à deux et on a augmenté l'écart. Je suis bien content que Matteo soit venu avec moi ! C'était dur, mais c'était un super moment, un super souvenir. » « On a pris du plaisir, on s'est donné au maximum, c'est ce qui compte, approuve Matteo Vercher. On a partagé un bon moment, même si les longues lignes droites ne nous favorisaient pas trop… » Le duo regrette le manque de soutien des autres équipes. « S'il y a un ou deux mecs costauds avec nous en plus, ça peut aller au bout, pense Burgaudeau. A deux, les relais viennent très vite. A quatre, un peu moins… » Qu'importe, l'initiative a rendu fier leur patron, Jean-René Bernaudeau. Et pas seulement parce qu'elle a eu lieu sous les yeux de Bruno Retailleau. « On savait que notre voisin était là, sourit Bernaudeau. Bruno est un supporter de l'équipe, il a été président du département de Vendée et a permis à l'équipe Vendée U ( l'ancêtre de TotalEnergies ) de grandir. On a dit aux coureurs : faites-vous plaisir ! Je sais que Mathieu Burgaudeau, marin-pêcheur de Noirmoutier, avait envie vraiment de se montrer. » Après quelques années à ne pas concrétiser les espoirs placés en lui, Burgaudeau commençait en effet à douter. En balance pour le Tour au sein de son équipe, il revient en bonne forme au bon moment. Il avait manqué de peu le bon wagon dans l'échappée vers Vire jeudi. « Mathieu est très fort, mais ce n'est pas le champion du placement. Il avait besoin de faire des efforts, de se rassurer », explique Bernaudeau. C'est chose faite, avec ce beau numéro de duettiste avec Vercher, toujours présent. « Matteo, il a eu deux chutes, celle que tout le monde a vue à Cassel , mais une autre plus grosse surtout, et il est encore là, salue Bernaudeau. Il a encore quelques petits bobos, mais rappelez-vous l'an dernier, à la 18e étape, il était devant ! » Echappé, il avait fini 2e de l'étape derrière Victor Campenaerts. Ces combattants de l'impossible ont fait la fierté de leur équipe. « Il y a une belle complicité, poursuit Jean-René Bernaudeau. Ce que j'ai bien aimé, c'est qu'ils le fassent à deux. On a une équipe très solidaire. Matteo et Mathieu, ce sont deux clins d'œil du fond de jeu de l'équipe TotalEnergies, basée sur l'obsession du collectif. Parce qu'on n'est pas une grosse équipe. Il y a de l'éducation, un peu d'amour, et on va au combat. » La formation vendéenne a été la seule à tenter sur cette étape. « Pourquoi nous ? J'aurais voulu que deux ou trois participent, parce qu'on ne sait jamais, ça peut déclencher un début d'hostilités, pense Jean-René Bernaudeau. Heureusement que rien n'est écrit d'avance. Supprimons les oreillettes et laissons faire l'intelligence des coureurs. Et cultivons surtout l'instant T, l'instant de magie où les gens sont heureux devant la télé. » Ce samedi, ils peuvent dire merci à Matteo et Mathieu. En espérant que demain, entre Chinon et Châteauroux, d'autres courageux viendront troubler la sieste dominicale des téléspectateurs.


L'Équipe
12-07-2025
- Sport
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Mattéo Vercher et Mathieu Burgaudeau tous deux combatifs de la 8e étape du Tour de France
Alors que cet honneur n'est généralement réservé qu'à un coureur, Mattéo Vercher et Mathieu Burgaudeau se partagent le prix de la combativité ce samedi au sortir de la huitième étape du Tour de France. Nouvel épisode atypique, après celui de la 3e étape, où le prix n'a été remis à aucun coureur. Deux coureurs de la même équipe ont été les seuls animateurs de la journée avant le sprint final. Ils repartiront tous deux avec le prix de la combativité. Chose rare sur le Tour de France, les organisateurs ont décidé de décerner ce prix à deux coureurs différents. Ils n'ont pas pu départager Mathieu Burgaudeau et Mattéo Vercher, partis en binôme à 77 km de l'arrivée. Les cyclistes de la formation TotalEnergies ont ouvert la route avant d'être avalé par le peloton à l'approche de Laval, avant que Jonathan Milan ne règle tout le monde dans l'emballage final de cette huitième étape. Ce prix partagé intervient cinq jours après le refus d'obstacle du jury, qui ne l'avait attribué à personne alors que seul Tim Welles s'était brièvement extirpé du peloton.