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Cette tradition helvétique sous le regard du monde entier
Cette tradition helvétique sous le regard du monde entier

24 Heures

time4 days ago

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Cette tradition helvétique sous le regard du monde entier

L'institution vieille de 700 ans se retrouve dans le «National Geographic», qui touche environ 84 millions de lecteurs. Vers un afflux touristique massif? Publié aujourd'hui à 16h48 Les autorités glaronaises souhaitent préserver l'authenticité politique de cette tradition ancestrale. KEYSTONE La Landsgemeinde de Glaris attire l'attention du «National Geographic». Le célèbre magazine, qui touche environ 84 millions de lecteurs à travers le monde, a consacré un reportage illustré à cette institution démocratique vieille de 700 ans. L'article est intitulé «No polls, no machines, just hands in the air» – «Pas de sondages, pas de machines, juste des mains levées». Le magazine, que le Canton qualifie de «probablement le plus connu et le plus influent» dans le domaine de la culture et de la nature, a ainsi dépêché la journaliste Nadia Beard et le photographe Davide Monteleone sur la place de Glaris le 4 mai dernier, a repéré la SRF . Cette couverture médiatique offre au canton de Glaris une visibilité internationale significative pour sa tradition démocratique unique. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Le meilleur modèle possible de démocratie» Le landammann Kaspar Becker confirme avoir été informé de la présence de l'équipe journalistique lors de l'événement. Il souligne la difficulté de présenter cette institution en quelques phrases: «Nous voyons toujours des visages étonnés lorsqu'ils commencent à comprendre à quel point ce que nous avons ici est spécial», explique-t-il. La séance photos a également réservé des surprises culturelles au magistrat. «Avec le photographe, j'ai essayé d'avoir un visage amical. Mais il m'a dit que c'était de la photographie anglo-saxonne et qu'il fallait avoir l'air sérieux. Maintenant, quand je regarde la photo, c'est terrible», plaisante Kaspar Becker. L'entretien avec la journaliste, mené en anglais, a représenté un défi particulier pour expliquer des concepts sans équivalent dans cette langue. Le landammann Kaspar Becker (à g.) n'a pas eu le droit de sourire au photographe pour le reportage du «National Geographic», comme sur cette photo prise lors d'une Landsgemeinde. KEYSTONE «Beaucoup de mots n'existent pas en anglais. Memorialsantrag , Landsgemeinde , Landammann – vous devez tout expliquer. C'était compliqué», détaille le landammann. Il reconnaît que la tâche de la rédactrice n'a certainement pas été simple pour transformer ses explications en article cohérent. Malgré ces obstacles linguistiques, le résultat permet de faire découvrir au monde entier ce que Kaspar Becker considère comme «le meilleur modèle possible de démocratie». Pas d'effet «Disneyland» à Glaris Cette reconnaissance internationale rend le magistrat fier et confirme, selon lui, que la Landsgemeinde est «quelque chose de merveilleux dont nous devons prendre soin». Kaspar Becker craint-il un afflux touristique mondial pour autant? «C'est une arme à double tranchant: la Landsgemeinde n'est pas un événement folklorique. C'est la plus haute autorité politique du canton», insiste-t-il. Le landammann espère que l'institution ne se transformera pas en attraction touristique de type «Disneyland», ce qui serait selon lui contre-productif. «Mais, pour être honnête, je n'y crois pas non plus», tempère-t-il. Quant à une éventuelle jalousie du canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures, seul autre canton suisse à maintenir une Landsgemeinde, Kaspar Becker n'y croit pas. Il attribue le choix de Glaris par le «National Geographic» au «pur hasard». La Landsgemeinde en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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