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Fast food: les enseignes manquent de transparence sur les additifs, déplore l'UFC-Que Choisir
Fast food: les enseignes manquent de transparence sur les additifs, déplore l'UFC-Que Choisir

Le Figaro

time7 days ago

  • Business
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Fast food: les enseignes manquent de transparence sur les additifs, déplore l'UFC-Que Choisir

L'association de défense des consommateurs déplore que les enseignes McDonald's, Burger King, KFC et Quick ne dévoilent pas la composition précise des produits aux clients. Elle réclame l'affichage obligatoire du Nutri-Score et la liste complète des ingrédients. «Une regrettable opacité» pointe l'UFC-Que Choisir. Les principales enseignes de restauration rapide en France, McDonald's, Burger King, KFC et Quick, manquent de transparence sur les additifs utilisés dans leurs recettes et seules deux d'entre elles affichent un Nutri-Score, pointe mercredi l'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir. L'association souligne les «limites criantes du volontariat» en matière d'information aux clients et demande aux autorités européennes «de rendre obligatoire la mention du Nutri-Score et des listes complètes des ingrédients», selon un communiqué. «S'agissant de la composition précise de leurs produits, les quatre enseignes font preuve ici d'une regrettable opacité avec de vagues compositions très génériques sans intérêt pour le consommateur», estime l'UFC. Publicité L'association indique ainsi que dans des pays hors UE où la législation contraint ces enseignes à lister précisément leurs ingrédients, comme en Suisse, le hamburger de base de McDonald's contient 44 ingrédients et additifs quand en France ne sont listés que 6 ingrédients principaux. De la même façon, chez Burger King, les «Chicken nuggets» sont composés de 31 ingrédients en Suisse mais «aucun n'est indiqué pour les 'King nuggets' français», selon elle. Problème, selon l'UFC : parmi les additifs listés à l'étranger, certains «sont suspectés d'augmenter selon le cas les risques de problèmes digestifs, d'inflammations de l'intestin, de diabète ou de cancer du côlon». L'enquête de l'UFC se penche aussi sur l'affichage du score nutritionnel des différents burgers et salades vendus dans ces enseignes et souligne que Quick et Burger King font l'impasse sur le Nutri-Score. «Une bonne information nutritionnelle est d'autant plus indispensable dans les fast-food que l'offre y est globalement très déséquilibrée», pointe l'UFC. Enfin, l'UFC a regardé l'affichage des allergènes. Si McDonald's et Burger King font figure de bons élèves, l'association déplore que chez McDonald's cette information soit cantonnée aux bornes et que Burger King propose un étiquetage de précaution «susceptible de créer la confusion entre les allergènes à l'état de traces potentielles et ceux véritablement ajoutés dans la recette». En bas du classement sur ce critère, Quick «ne donne pas la moindre information sur les allergènes en bornes, ce qui oblige à demander l'information au personnel et, pour son appli et son site, se contente de renvoyer vers un tableau général» tandis que KFC «renvoie à un tableau général très complexe» sur ses bornes.

Composition des produits, allergènes et Nutri-Score : les fast-foods épinglés pour leur manque de transparence
Composition des produits, allergènes et Nutri-Score : les fast-foods épinglés pour leur manque de transparence

Le Parisien

time7 days ago

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  • Le Parisien

Composition des produits, allergènes et Nutri-Score : les fast-foods épinglés pour leur manque de transparence

« Quand je viens chez McDo , je sais que je ne vais pas bien manger », admet Fatoumata, 25 ans, un rictus au coin des lèvres. Mais sait-on vraiment ce qu'on mange dans les enseignes de restauration rapide ? Pas vraiment, à en croire une étude de l'UFC-Que Choisir publiée ce mercredi 16 juillet, qui souligne le manque d'informations sur la composition des produits, sur la présence d'allergènes ou l'affichage du Nutri-Score . Des manques d'autant plus dommageables que 3 Français sur 4 mangent au moins une fois par mois au fast-food. « Les enseignes ont une énorme responsabilité », pointe Olivier Andrault, auteur de l'étude de l'UFC-Que Choisir. L'organisme a attribué des notes aux quatre principaux acteurs du secteur (McDonald's, Burger King, KFC et Quick ). Tous sans exception ont obtenu 0/20 en termes de transparence sur les ingrédients utilisés. « J'aimerais bien avoir plus d'informations, juste pour savoir ce que je mange », confirme Maïa, 12 ans, qui vient de commander un hamburger chez McDonald's. En Suisse, où la législation est plus contraignante, la composition du produit fait apparaître 46 ingrédients. Et le constat est le même chez Burger King . Les Chicken Nuggets contiennent 33 ingrédients et les Chili Cheese Nuggets 43. « Dans tous les pays où il existe une transparence sur la composition ( Norvège, Canada et Australie entre autres ), les recettes sont très complexes et incluent des additifs, ce qui laisse planer de sérieux doutes sur la simplicité des recettes présentées en France », analyse Olivier Andrault. Comment réagissent les enseignes de la restauration rapide ? Sollicité, Burger King n'a pas répondu à nos questions. KFC estime que « toutes les informations nutritionnelles et relatives aux allergènes sont disponibles sur son site Internet et en restaurant ». « Nous donnons la liste des ingrédients principaux de nos recettes, affirme de son côté McDonald's France. Pour le hamburger, on a du pain, de la viande, du ketchup, de la moutarde, des oignons et des cornichons. » Une liste qui ne convainc pas Olivier Andrault : « Quel est l'ingrédient indiqué pour la sauce ? Sauce. Celui pour le pain ? Pain, ironise le chercheur. Nous réclamons une plus grande transparence sur la composition des plats. » L'étude de l'UFC-Que Choisir se penche également sur l'affichage du Nutri-Score. Quick et Burger King obtiennent un zéro pointé : aucune information relative à cette échelle bien connue des consommateurs n'est disponible. KFC et McDonald's obtiennent 14/20, alors même que ce dernier a recours à l'ancienne version du barème. « Quand je me rends en magasin, je suis très attentive au Nutri-Score. Mais chez McDo, je ne regarde même pas », reconnaît Inès, 20 ans, qui attend ses nuggets-frites, sa glace McFlurry et son coca. Mais avec ou sans notation, l'avis des diététiciens est implacable. « Les produits proposés dans la restauration rapide ne sont pas équilibrés, précise Chantal Julia, nutritionniste et chercheuse à l'université Sorbonne Paris-Nord. Les plats sont très salés, sucrés et contiennent des acides gras saturés. Vous pouvez aller dans les fast-foods pour vous faire plaisir, mais ces repas doivent rester exceptionnels. » Hervé, 59 ans, se sent un peu coupable. Assis avec son fils en terrasse d'un Burger King, place de la Nation, à Paris (XIe), il a seulement « grignoté une ou deux frites ». « Je ne viens pas plus d'une à deux fois par mois. J'ai du cholestérol, je suis en surpoids et je fais de l'hypertension . Je sais que ce n'est pas très bon pour moi », reconnaît le père de famille. Les sorties au fast-food, certains les abordent avec appréhension, notamment quand les aliments contiennent des allergènes. Si McDonald's et Burger King ont une communication efficace sur les ingrédients à risque, les autres n'en font pas assez, selon l'UFC-Que Choisir. Chez KFC, il faut consulter chaque fiche produit pour accéder à l'information, une opération complexe à réaliser lorsque la file d'attente s'allonge derrière vous. Chez Quick, le client doit en général s'adresser directement à l'équipe. « Je me suis fait passer pour un client et le manager m'a répondu : Cet allergène ? Non, il n'y en pas dans ce produit . Je vous avoue que ce n'était pas très rassurant », confie Olivier Andrault.

Tout savoir sur le nouveau projet «d'étiquetage» des voitures neuves, inspiré du Nutri-Score
Tout savoir sur le nouveau projet «d'étiquetage» des voitures neuves, inspiré du Nutri-Score

Le Figaro

time08-07-2025

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Tout savoir sur le nouveau projet «d'étiquetage» des voitures neuves, inspiré du Nutri-Score

Face à la montée en puissance des constructeurs asiatiques, l'idée d'un « Nutri-Score » pour l'automobile fait son chemin en France. Ce label viserait à favoriser la production locale. Le Nutri-Score, version automobile, est une idée qui suit son chemin. En début d'année, de janvier à mars 2025, le débat sur l'avenir de l'industrie automobile européenne s'est intensifié. À l'occasion d'un dialogue stratégique lancé par la Commission européenne, pas moins de 22 organisations et grands groupes automobiles ont été invités à la table des discussions (ACEA, BMW, Renault, Volkswagen, Valeo). Le but ? Définir des solutions concrètes pour renforcer la compétitivité de l'industrie européenne, assurer une concurrence équitable face aux géants asiatiques et réussir la transition vers une mobilité propre à l'horizon 2035. En quoi ça consiste ? C'est dans ce contexte que l'idée d'un « Nutri-Score » automobile a émergé, portée par certains acteurs du secteur : un code couleur qui mettrait en avant la part de composants européens dans chaque véhicule, pour encourager la relocalisation industrielle et accompagner l'échéance de 2035. Dans les faits, ce Nutri-Score serait aussi un outil d'orientation des subventions publiques et des soutiens financiers. Publicité Du 3 au 5 juillet dernier, lors des rencontres économiques d'Aix-en-Provence – un rendez-vous annuel majeur réunissant décideurs, chefs d'entreprise et responsables politiques pour débattre des grands enjeux économiques – l'idée du « Nutri-Score » automobile a eu de l'écho. Christophe Périllat, directeur général de Valeo (équipementier automobile), a porté cette proposition sur le devant de la scène, soutenu publiquement par Marc Ferracci, ministre de l'Industrie. Concrètement, l'entourage du ministre a déclaré à Ouest-France : « Les soutiens financiers de l'État seront conditionnés aux usines de batteries qui garantissent un approvisionnement minimal en Europe dans leurs achats. De plus, les batteries neuves mises sur le marché devront contenir un minimum de métaux raffinés localement ». Toutefois, aucune précision n'a encore été donnée sur les seuils exacts à atteindre. La proposition ne fait pas consensus De son côté, Christophe Périllat, souligne que l'écart de compétitivité entre les usines chinoises et françaises s'est creusé de près de 30 % depuis le Covid, rendant la situation particulièrement préoccupante pour l'industrie européenne. Tout en rappelant que d'autres pays, comme les États-Unis ou l'Inde, ont déjà mis en place des systèmes similaires : « En 2030, 80 % du contenu des voitures vendues en Inde devra être fait dans le pays », illustre-t-il dans Ouest France. Dans son plaidoyer naissant, le patron de Valéo peut compter sur d'autres sous-traitants : l'Allemand Bosch, et la fédération des équipementiers (FIEV) notamment. Moins de Michelin, qui selon Ouest France, ne souhaite que ce dispositif soit généralisé à l'ensemble du secteur, estimant qu'une telle règle risquerait de porter atteinte à l'esprit de concurrence.

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