Dernières actualités avec #PromenadeDesAnglais


Le Parisien
31-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Nice : l'auteur des propos antisémites et homophobes sur la Promenade des Anglais placé sous contrôle judiciaire
Diffusée et largement partagée sur les réseaux sociaux, la vidéo avait fait grand bruit. On entend un individu lancer : « Cours pédé. Sale juif ». Les faits sont survenus le 23 juillet, sur la Promenade des Anglais, à Nice (Alpes-Maritimes). Et ils avaient sans tarder entraîné une vague d'indignation , notamment de la part de personnalités politiques. Christian Estrosi, le maire de la ville, avait alors promis que « ce déchaînement de haine ne restera(it) pas impuni ». Mardi, l'édile a annoncé l'interpellation du suspect et, ce jeudi, il affirme sur X que « l'auteur des propos antisémites et homophobes tenus sur la Promenade des Anglais a été placé sous contrôle judiciaire ». Le maire de Nice précise que l'intéressé « sera jugé pour injures publiques à raison de la religion et injures publiques à raison de l'orientation sexuelle ». « Je salue cette décision nécessaire pour rappeler que la haine n'a pas sa place dans notre ville et notre pays. La République doit répondre avec toute la fermeté que de tels actes appellent », écrit l'élu. Mardi, Christian Estrosi avait déjà appelé la justice à infliger à l'homme « une peine exemplaire, à la hauteur de la gravité de ces actes ».


Le Figaro
31-07-2025
- Politics
- Le Figaro
«Sale juif», «sale race» : À Nice, l'auteur des injures antisémites en marge d'un rassemblement propalestinien rattrapé par la justice
Le parquet de Nice a annoncé jeudi le renvoi en correctionnelle d'un Niçois de 47 ans, qui s'était filmé proférant des propos haineux sur la promenade des Anglais le 22 juillet. Une semaine après la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux montrant un individu hurlant des insultes antisémites et homophobes sur la promenade des Anglais, la justice accélère. Selon un communiqué transmis jeudi par le parquet de Nice, l'auteur présumé des injures, un Niçois né en 1978, a été présenté dans la matinée devant le magistrat du parquet en vue d'une convocation par procès-verbal. Il sera jugé le 6 novembre prochain pour des faits «d'injures publiques à raison de la religion» et «d'injures publiques à raison de l'orientation sexuelle», des délits passibles d'un an de prison et de 45.000 euros d'amende. Se sachant activement recherché, l'intéressé s'est présenté de lui-même au commissariat mardi matin. Il a immédiatement été placé en garde à vue. Déjà condamné par le passé - la dernière fois en 2007, notamment pour des délits routiers -, il a reconnu les propos tenus dans la vidéo, tout en disant les «regretter». Il affirme avoir réagi à des propos racistes supposément tenus par un joggeur qu'il aurait croisé. Publicité À ce jour, la personne visée par les insultes n'a pas été identifiée et n'a pas déposé plainte. Les investigations ont permis de confirmer l'existence d'une altercation entre le prévenu et la victime des injures, sans toutefois pouvoir déterminer avec certitude la teneur des propos échangés ni les circonstances précises du différend. Le parquet précise par ailleurs que si un rassemblement de soutien aux Palestiniens se tenait à proximité du lieu des faits, l'homme mis en cause n'y participait pas et n'entretenait aucun lien avec celui-ci. Vague d'indignation La séquence, filmée le 23 juillet dernier sur «la Prom», avait provoqué une vague d'indignation sur la Côte d'Azur. On y entend l'individu vociférer des propos d'une extrême violence : «Sale juif», «Sale race», «Cours pédé», «Fils de p***». Une haine décomplexée qui a aussitôt suscité la réaction des autorités. Le maire (Horizons) de Nice Christian Estrosi avait dénoncé un «déchaînement de haine antisémite et homophobe», appelant le préfet à interdire les rassemblements autour du drapeau palestinien, devenu selon lui «l'étendard de l'islamofascisme». Plusieurs structures, dont le Crif, la Licra et la mairie de Nice, avaient dans la foulée déposé plainte. Le procureur de la République Damien Martinelli, saisi dès le lendemain des faits, avait ouvert une enquête pour «injure publique» et «provocation à la haine», confiée à la direction interdépartementale de la police nationale (DIPN). Dans l'attente de son procès, le parquet a requis le placement sous contrôle judiciaire du prévenu, avec plusieurs obligations : travail, pointage régulier au commissariat et participation à un stage de citoyenneté «visant à lutter contre les racismes, l'antisémitisme et les discriminations», animé par la Fondation du camp des Milles.


Le Parisien
24-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« Sale juif » : indignation après des propos antisémites et homophobes à Nice, la mairie saisit le procureur
« Cours pédé. Sale juif ». Le motif de l'altercation survenue à Nice mercredi est encore flou, mais les mots, des injures antisémites , homophobes et racistes, sont prononcés distinctement. La scène, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, s'est déroulée après une manifestation de soutien à destination de Gaza , sur la promenade des Anglais. Et elle est vite devenue virale, suscitant l'indignation de plusieurs personnalités politiques locales comme Philippe Vardon, un conseiller municipal niçois proche de Marion Maréchal-Le Pen, et Éric Ciotti . Ce dernier dénonce notamment sur X « d'intolérables propos antisémites proférés par des individus abjects hier à Nice ». La séquence vidéo a également été relayée par l'élue Ensemble pour la République Shannon Seban . « Les digues ont complètement lâché. Nous sommes tombés dans un monde parallèle où chaque jour, la ligne rouge est franchie, puis oubliée, puis franchie à nouveau, encore plus loin. Où les insultes antisémites ne choquent plus grand monde », affirme-t-elle. Le maire de Nice, Christian Estrosi , a lui aussi réagi en saisissant le procureur de la République pour des « faits d'antisémitisme et d'homophobie ». Sur X, il assure que ce « déchaînement de haine ne restera pas impuni » et rappelle son souhait de faire « cesser immédiatement les rassemblements autour du drapeau palestinien à Nice ». Cette bannière est devenue « l'étendard de l'islamo-fascisme antisémite et homophobe », estime-t-il. « Nous allons déposer plainte car un antisémitisme aussi débridé, aussi assumé est totalement scandaleux », a ajouté le premier adjoint de la ville de Nice Anthony Borré, interrogé par BFM-Nice Côte d'Azur . La ville mettra à disposition « les images de vidéoprotection » pour retrouver les auteurs des faits. Le préfet des Alpes-Maritimes a également saisi le procureur de la République. « La police nationale est mobilisée pour identifier et interpeller l'auteur afin de le remettre à la justice. L'État fera toujours preuve de la sévérité la plus totale face à l'antisémitisme et à toutes les formes de haine », indique-t-il sur X.