Dernières actualités avec #PuydeDôme


Le Parisien
5 hours ago
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Rixe mortelle à Clermont-Ferrand : deux frères écroués après s'être rendus à la police
Les deux frères ont fini par se livrer à la police, chacun à leur tour. Ce week-end, après une violente altercation place du 1er-Mai, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), qui a coûté la vie à un jeune homme originaire de Mayotte , deux suspects ont été mis en examen ce lundi 21 juillet 2025. Le principal, Mouhamadi S., 28 ans, pour homicide volontaire ; son frère cadet, Bacar S., 25 ans, pour complicité de meurtre et violences aggravées. Les faits se sont produits peu après minuit, dans la nuit de vendredi à samedi. Deux hommes avaient été retrouvés blessés devant le commissariat, à quelques mètres de la scène de la rixe. La première victime, un trentenaire touché à plusieurs reprises au thorax, est décédée peu après son admission au CHU. La seconde, un homme gravement blessé au dos, s'en sort avec 30 jours d'incapacité temporaire de travail (ITT). Selon les premiers éléments de l'enquête, l'aîné des frères aurait attaqué les deux victimes, poignardant l'une avant de porter les coups mortels à l'autre jeune homme, alors que ce dernier se trouvait dans sa voiture. Le mis en cause se trouvait sous l'emprise de cocaïne et d'alcool au moment des faits. Son casier judiciaire compte sept mentions, notamment pour trafic de stupéfiants et port d'arme. Alors qu'il avait pris la fuite dans un premier temps, il s'est rendu de lui-même samedi, après avoir appelé le 17. Placé en garde à vue, il aurait reconnu les faits « partiellement ». L'arme utilisée n'a toujours pas été retrouvée. Son frère, Bacar S., également connu de la justice pour des faits similaires (dix mentions au casier), s'est lui aussi présenté au commissariat samedi. Il aurait participé à la bagarre « à mains nues », selon les premiers témoignages. Il a été mis en examen pour complicité de meurtre et placé en détention. Ce drame est venu endeuiller la capitale auvergnate une semaine tout juste après une autre rixe mortelle au couteau qui a coûté la vie à un militaire du 92e RI , âgé de 28 ans, à la sortie d'une boîte de nuit, dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 juillet. Depuis le début de l'année, cinq hommes ont trouvé la mort dans les rues de Clermont-Ferrand par arme à feu ou arme blanche.


Le Parisien
8 hours ago
- Politics
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Des centaines de squelettes découverts à Clermont-Ferrand, les limites de la ville antique repoussées
Dans le quartier des Carmes à Clermont-Ferrand ( Puy-de-Dôme ), à quelques mètres seulement de l'entrée du siège de Michelin, les pelleteuses se sont arrêtées net. Sous l'asphalte d'un ancien parking et les pavés d'un parvis, les archéologues ont mis au jour ce que personne n'attendait à une telle échelle : plusieurs centaines de sépultures médiévales entassées sur une surface à peine plus grande qu'un terrain de tennis. Une découverte majeure et inédite. « C'est un site qui change notre regard sur le développement de la ville de Clermont-Ferrand », confie Jérôme Besson, archéologue pour la société Archéodunum et responsable de la fouille. « On pensait être à la périphérie de la ville gallo-romaine. Or, les vestiges que nous avons découverts — voirie aménagée, bâtiments bordés de portiques — prouvent que l'on est encore dans un tissu urbain dense. » Une ville antique bien plus étendue que les cartes ne le laissaient croire.


Le Parisien
5 days ago
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Puy-de-Dôme : un Auvergnat relance la production locale de glaçons en circuit court
Alors que certains s'inquiètent de la montée du mercure, François Fargier, lui, affiche un large sourire. gé de 47 ans, ce serial entrepreneur auvergnat, passé par le web et les start-up, a fondé en 2023 Auvergne Glaçon, un business aussi original que prometteur. Aujourd'hui, il fournit des particuliers, des traiteurs, des hôtels de luxe… et même le Tour de France, récemment passé par le Puy-de-Dôme . « On ne fabrique plus de glaçons en Auvergne depuis les années 2000. Une aberration dans une région qui connaît des étés de plus en plus chauds, une vie événementielle intense et un tourisme en plein essor », analyse-t-il. Sur ce marché « entièrement dominé par les Espagnols », l'entrepreneur tente de se faire une place au soleil. « Ils produisent 1 000 tonnes par jour avec un procédé peu vertueux, très gourmand en eau, et reposant sur un transport longue distance par camion, bateau, puis à nouveau camion. Moi, je voulais faire autrement », explique-t-il. Pour développer son activité, François Fargier s'appuie sur des producteurs français, notamment une usine située à Narbonne (Aude), et stocke sa marchandise à Gerzat (Puy-de-Dôme), dans la périphérie de Clermont-Ferrand. Stef, le leader européen de la logistique du froid, lui a réservé un espace dans sa « cathédrale du froid ». Cet entrepôt contient aujourd'hui plusieurs tonnes de glaçons prêtes à être livrées dans toute l'Auvergne. « Ce sont des glaçons denses, sans goût, de qualité alimentaire. Deux glaçons suffisent à refroidir un verre en 30 secondes », vante le fondateur, qui s'est inspiré d'une technique japonaise, Hoshizaki. « L'eau utilisée est naturellement filtrée : plus de calcaire, plus de bactéries, plus de bulles d'air, ni de pesticides. Résultat : un glaçon d'eau pure, qui ne dénature pas le goût des boissons et fond deux à six fois plus lentement qu'un glaçon classique. » Mariages, fêtes, événements en tous genres… François Fargier est sur tous les fronts. Et les pics de chaleur de ces dernières semaines favorisent ses affaires. « Évidemment, de mai à septembre, c'est la folie. Là, on est tous à 200 %. Il y a une pénurie de glaçons en France et en Europe depuis vingt jours. En ce moment, je sors jusqu'à 830 kg de glaçons par jour. Mais je m'en sors parce que je suis petit, agile… et sympa », plaisante-t-il. Avec une commande moyenne de 20 à 150 kg par client, il enregistre un nombre de sollicitations record. Le produit le plus demandé ? Les pains de glace de 10 kg, indispensables pour rafraîchir de grandes quantités de boissons sur de longues durées, notamment lors des mariages, fêtes familiales et patronales. Et François Fargier ne compte pas s'arrêter là. Il nourrit des projets encore plus givrés. « Je veux produire localement. Le marché auvergnat représente à lui seul 120 tonnes par an. Aujourd'hui, je suis à 40. À terme, je veux produire mes propres glaçons, ici, en Auvergne », annonce-t-il. Un projet d'usine est déjà dans les tuyaux : il collabore avec un cabinet d'ingénierie pour créer une unité de production d'ici deux ans, probablement dans l'Allier, près de Moulins.


Le Parisien
7 days ago
- Entertainment
- Le Parisien
Un designer passé par le Louvre, Orsay et la Villa Médicis a dessiné… le café d'une librairie de Clermont-Ferrand
« Ce n'est quand même pas n'importe qui ! » Philippe Pelade ne peut cacher sa fierté. Le cogérant de la Scop Librairie Les Volcans, lieu incontournable de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), et son équipe sont parvenus à attirer une référence mondiale pour créer leur café et finaliser la nouvelle vie du site. Inauguré depuis quelques semaines, l'espace a été dessiné par le designer Richard Peduzzi , un homme aux multiples talents et au CV impressionnant. Après des débuts de décorateur au théâtre, il a été directeur de l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, et a notamment signé la scénographie et l'architecture intérieure de plusieurs espaces aux musées du Louvre et d'Orsay. « Il va aussi faire du mobilier pour Notre-Dame de Paris et il a redessiné le mobilier de la Villa Médicis à Rome », complète Philippe Pelade. « Donc, c'est quand même quelque chose qui n'est pas habituel pour une librairie, et c'est la première fois qu'il crée un café. » Cette association entre la librairie clermontoise et Richard Peduzzi s'est faite naturellement, en marge de rencontres autour des livres sur le théâtre et l'architecture du scénographe. « On lui a parlé de notre futur projet d'un lieu de convivialité », explique Philippe Pelade. « Il nous a trouvés sympathiques et a été sensible à l'histoire de la librairie en tant que coopérative. Et il aime aussi Clermont ! C'est vrai qu'on n'a pas eu tant de mal que ça à le convaincre. C'était quand même facilitant, parce qu'honnêtement, s'il ne nous faisait pas un prix d'ami, on ne pouvait pas se payer ses prestations. On n'a pas du tout les moyens de se payer le prix de ce qu'il faudrait payer en réalité pour avoir un mobilier dessiné par lui et travaillé par ses artisans. » Tables, chaises, dessin des assises, couleurs… Tous les souhaits du créateur ont été respectés. Ce qui offre désormais aux Clermontois un nouveau lieu qui devrait attirer bon nombre d'étudiants à la rentrée. « C'est un espace qui manquait dans le quartier », juge Philippe Pelade. « On va toucher plusieurs publics différents dans un cadre unique. »


Le Figaro
15-07-2025
- Sport
- Le Figaro
Tour de France : la surprise Ben Healy siffle la mi-temps
Le coriace Irlandais s'est, au terme d'une étape remportée par le Britannique Simon Yates, hissé au sommet du classement général avant la première journée de repos. « Le profil a l'air violent. » Au départ d'Ennezat, Tadej Pogacar, pourtant habitué à ingurgiter les profils les plus robustes sans ciller, ne faisait pas mystère de l'ampleur de la tâche qui attendait le peloton au pied de la première étape de montagne dans le Puy-de-Dôme. Quatre mille quatre cents mètres de dénivelé positif, une journée posée sur de la tôle ondulée avec une succession endiablée d'ascensions, de descentes, de virages. Pour donner le tournis à un Tour lancé à vive allure qui aime s'offrir des sensations, changer de Maillot jaune. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Au terme d'une journée animée par une longue échappée, le Britannique Simon Yates a signé le retour sur le devant de la scène de l'équipe Visma Lease a Bike, avec une troisième victoire d'étape sur le Tour (après deux succès en 2019), pour partager l'affiche avec Ben Healy (24 ans) l'inattendu (récompensé du maillot jaune, du maillot blanc et du prix de la combativité), qui vit un Tour de France de rêve. À Vire (6e étape), le leader de l'équipe américaine EF Education avait décroché le plus beau succès de sa carrière, dans son style caractéristique, en solitaire, après 43 km d'échappée en solitaire (50 km lors de sa victoire d'étape sur le Tour d'Italie en 2023). À lire aussi Tour de France: grand lecteur, grosse déprime et tir au pistolet… Dix choses que vous ne connaissez (sans doute) pas sur Kévin Vauquelin Publicité Après Jasper Philipsen, Mathieu Van der Poel et Tadej Pogacar, l'Irlandais Ben Healy s'est hissé au sommet du classement général. Moteur de la longue échappée du jour, il a, dans son style caractéristique, tête inclinée, pédalage laborieux mais terriblement efficace, créé la surprise. Porté, poussé, fouetté par une volonté sans limite, une opiniâtreté sidérante, Ben Healy promène avec décontraction un look de rocker, avec des boucles d'oreilles et des joues mangées par une barbe qui laisse souvent se frayer un sourire malicieux. « Si on m'avait dit avant le Tour, que cela allait se passer, je ne l'aurais pas cru. C'est vraiment un rêve qui se réalise. Si les leaders avaient lancé la course, je ne pense pas que j'aurais pris le maillot jaune. Dans les 40 derniers kilomètres, j'ai tout donné pour avoir une chance de le ravir et cela a suffi », souffle-t-il le regard pétillant. Il dispose de 29 secondes d'avance pour profiter de la journée de repos après une nuit tapissée de jaune au cours de laquelle les efforts se seront effacés comme par magie. Le premier maillot jaune irlandais depuis Stephen Roche Dans un Tour fermé où les leaders attendus sont au rendez-vous, les sprinters règnent (le Belge Tim Merlier mène 2 victoires d'étapes à 1 face à l'Italien Jonathan Milan), les puncheurs brillent (2 victoires d'étapes pour Tadej Pogacar, 1 pour Mathieu Van der Poel), les rouleurs sont ponctuels (Remco Evenepoel a dominé le contre-la-montre) et ne laissent que peu de place et peu de lumière, trop peu pour ceux dont un jour et une étape peuvent changer une carrière et une vie. L'Irlandais Ben Healy a su se faufiler, tromper la vigilance des équipes dominantes. Pour rompre une domination écrasante nuisant à l'émotion. Quand je vois le niveau de Tadej (Pogacar), je me dis que je vais devoir énormément progresser pour y arriver et faire un grand pas en avant Ben Healy, coureur cycliste Ben Healy, qui porte le premier maillot jaune irlandais depuis Stephen Roche en 1987, continue de grandir. Il vit son deuxième Tour de France (27e en 2024) et les marches jusqu'à un éventuel succès ne lui font pas peur : « Quand je vois le niveau de Tadej (Pogacar), je me dis que je vais devoir énormément progresser pour y arriver et faire un grand pas en avant. Je l'ai vu après l'arrivée, il semblait complètement frais alors que moi pas du tout. Je ne sais pas ce que je ferai à l'avenir mais je reviendrai avec des ambitions qui seront toujours à la hausse. » Ben Healy, rafraîchissant, dans un mélange de décontraction et de volonté. Son élégance est celle de l'effort. Celui qui ne laisse jamais le moindre centimètre aux regrets. Healy l'atypique a, par ses efforts fait battre le cœur d'un Tour qui redoutait que tout soit déjà plié et qui a empoigné la main d'une belle histoire. Le jeune Français Lenny Martinez, nouveau Maillot à pois de meilleur grimpeur a, lui, réveillé une riche histoire familiale. Son grand-père Mariano a ramené le maillot blanc à pois rouges à Paris en 1978. Le peloton va, ce mardi, profiter (enfin) d'une journée de repos à Toulouse, la première de ce Tour qui coupe la plaine ou escalade les difficultés à un train d'enfer. Après 10 étapes et 1 688 km, il reste 11 étapes et 1650 km à parcourir (sur les 3338,8 km au programme), en passant par les Pyrénées, le mont Ventoux, les Alpes avant de s'imaginer passer à Montmartre dans une œillade attendue aux Jeux olympiques de Paris 2024 sur la route des Champs-Élysées. Le Tour avance. Vite. Très vite. Il n'épargne personne. Il réserve encore des surprises…