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De nouvelles grèves attendues à la rentrée
De nouvelles grèves attendues à la rentrée

La Presse

time3 days ago

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De nouvelles grèves attendues à la rentrée

Les négociations entre les employés de la STM et le transporteur sont toujours dans une impasse. Plus d'un mois après la nomination d'un médiateur, les négociations entre la Société de transport de Montréal (STM) et ses employés d'entretien se trouvent toujours dans une impasse, au point où le risque d'une nouvelle grève devient de plus en plus réel à la rentrée. « Jusqu'ici, on a eu neuf rencontres avec la direction. Et je les qualifierais toutes de non productives », affirme sans détour le président du Syndicat du transport de Montréal, Bruno Jeannotte, en entrevue. En marge d'une conférence de presse jeudi, il a déploré que la société de transport a encore refusé d'établir une priorisation de ses demandes. « C'est quelque chose que le médiateur nous a demandé dès le départ. Nous on l'a fait, mais eux toujours pas, et ça ralentit beaucoup le processus », juge le leader syndical. Le mois dernier, la grève des quelque 2400 employés d'entretien avait duré neuf jours, jusqu'au 17 juin, affectant les déplacements de milliers d'usagers du métro et des bus. Or, comme rien ne bouge à la table de négociations, tout indique que cela pourrait maintenant se reproduire. « Notre objectif n'est jamais la grève, mais c'est clair que si on voit que nos moyens de pression ne sont pas efficaces, ça va prendre des actions plus musclées. Il y a fort à parier qu'en août on envoie des avis de grève au Tribunal », affirme en effet M. Jeannotte. PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal Règle générale, un avis de grève doit être envoyé sept jours avant un débrayage, mais cela peut varier. « Si on en fait, on est plus dans l'ordre de faire des grèves au mois de septembre », confie le président du syndicat, qui appelle le transporteur à « changer d'attitude » afin d'éviter d'autres perturbations du service. Encore du temps, mais… À la STM, la porte-parole Amélie Régis juge quant à elle plutôt que « les négociations cheminent dans la bonne direction depuis l'implication du médiateur ». « La présence du médiateur a permis de discuter de sujets qui étaient en suspens, d'établir une séquence de travail claire avec des délais précis et de mettre en place une cadence soutenue. Nous respectons entièrement les délais convenus et continuons notre travail de manière raisonnée et constructive », fait-elle valoir. Son groupe se dit au passage « surpris de la sortie du syndicat étant donné que le médiateur a clairement énoncé, dès la première séance, l'importance de la confidentialité du processus ». Depuis la fin de la grève et la nomination du médiateur, le rythme des rencontres a été d'environ deux à trois jours par semaine. Trois journées de rencontres sont d'ailleurs prévues cette semaine et trois autres, la semaine prochaine. Une « pause estivale » est toutefois prévue à la fin du mois de juillet, et ce pour une durée de trois semaines, la STM et le syndicat ayant convenu de ne pas se rencontrer pendant les vacances du médiateur. Parmi les principaux litiges restants entre la partie syndicale et la direction, mentionnons la volonté de la STM de créer des horaires atypiques, de soir, de nuit et de fin de semaine, mais aussi la possibilité de déplacer des employés d'une installation à une autre, ainsi que le recours à la sous-traitance et à la privatisation. La question des salaires n'a pas encore été abordée. Le spectre d'autres grèves plane déjà à la STM. Ces dernières semaines, les chauffeurs d'autobus et les opérateurs de métro de la STM ont également voté pour des moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève générale illimitée. De même pour les membres du personnel administratif, une première en 40 ans.

Un ancien de Projet Montréal se lance à la mairie de la métropole
Un ancien de Projet Montréal se lance à la mairie de la métropole

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time3 days ago

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Un ancien de Projet Montréal se lance à la mairie de la métropole

Un ancien de Projet Montréal se lance à la mairie de la métropole Le conseiller municipal Craig Sauvé tente sa chance à la mairie de la métropole, a appris La Presse. Cet ancien de Projet Montréal, élu dans l'arrondissement du Sud-Ouest, annoncera jeudi sa candidature avec une nouvelle formation, Transition Montréal. Il envisage de recruter d'autres élus municipaux actuels d'ici l'automne prochain. Qui est Craig Sauvé ? Conseiller municipal de Saint-Henri-Est–Petite-Bourgogne–Pointe-Saint-Charles–Griffintown depuis 2013 Ancien membre du parti de Valérie Plante, maintenant indépendant Candidat du NPD dans LaSalle–Émard–Verdun aux élections fédérales Ex-vice-président de la Société de transport de Montréal (STM) « On fait cette campagne pour gagner. Et je pense qu'il y a une opportunité cette fois, pour de vrai », lance le principal intéressé en entrevue. Il doit tenir ce jeudi une conférence de presse, entouré de membres fondateurs du parti et de collaborateurs de Transition Montréal, pour officialiser son arrivée dans la course. Élu à l'hôtel de ville depuis 2013, Craig Sauvé s'était retiré du caucus de Projet Montréal en novembre 2021, après que des allégations d'agression sexuelle contre lui eurent refait surface à seulement trois jours des élections. Il avait alors nié les faits qui lui sont reprochés, mais il siège depuis comme conseiller indépendant. Transition Montréal, fondé en mars dernier et aujourd'hui inscrit au registre d'Élections Québec, se présente comme un « nouveau parti politique municipal progressiste et audacieux ». Il regroupe essentiellement des partisans de la gauche, ce qui pourrait créer une division du vote à la prochaine élection et nuire à Projet Montréal, le parti de la mairesse Valérie Plante. Les mêmes partis nous gouvernent depuis des décennies. Les crises du logement, du climat et du coût de la vie frappent à notre porte. De nouveaux enjeux nécessitent une nouvelle approche. Ensemble, nous pouvons changer la ville, une rue à la fois. Le site web de Transition Montréal Avec son nouveau chef, la formation compte présenter des candidats dans l'ensemble des 19 arrondissements pour le scrutin du 2 novembre prochain. Selon nos informations, des candidatures doivent d'ailleurs être présentées dès la semaine prochaine. Mission : candidatures vedettes Craig Sauvé ne s'en cache pas : l'objectif sera de frapper fort en présentant des candidats vedettes, ce qui inclut de potentiels élus actuels qui pourraient être tentés de faire le saut avec son parti. « Je multiplie les appels partout et déjà, je sens qu'il y a de l'intérêt pour ce qu'on construit. En 15 ans, j'ai pu créer pas mal d'amitiés sur la scène municipale, tant chez Projet Montréal que chez Ensemble Montréal, donc c'est certain que je vais essayer de recruter le talent là où il est », explique-t-il, parlant de potentiels candidats « déjà élus, mais aussi d'autres non élus ». Ex-organisateur en chef de campagne de Projet Montréal, M. Sauvé dit « savoir comment » parvenir à ses fins. « Je sais comment faire ça, mettre en place un mouvement politique et recruter. C'est même une des choses que j'aime le plus faire en politique », confie-t-il, en disant miser sur son expérience. Je suis là depuis 12 ans. Je suis le conseiller municipal élu depuis le plus longtemps, quand on compare avec les deux autres principaux candidats à la mairie. Craig Sauvé, candidat à la mairie de Montréal L'été dernier, M. Sauvé s'était également présenté sur la scène fédérale avec le Nouveau Parti démocratique (NPD), dans la circonscription de LaSalle–Émard–Verdun, lors d'une élection partielle. Il n'avait pas été élu et était revenu à son rôle de conseiller municipal. Former ou pas la troisième voie ? Dans l'immédiat, plusieurs défis se posent à l'horizon pour Transition Montréal. Il faut dire que, dans l'histoire récente, l'établissement d'une « troisième voie » à l'hôtel de ville de la métropole, afin de faire concurrence aux deux partis établis, Projet Montréal et Ensemble Montréal, a été parsemé d'embûches. En mars 2021, La Presse avait notamment rapporté que le consultant Félix-Antoine Joli-Coeur, l'avocat Ryan Hillier, l'entrepreneur social Balarama Holness et le politologue Guillaume Lavoie avaient discuté afin de former cette fameuse troisième voie au moment de l'élection en 2021. Le projet avait été abandonné en raison de diverses mésententes politiques. M. Holness avait finalement fondé Mouvement Montréal, qui n'est parvenu à faire élire aucun candidat. Craig Sauvé, lui, est convaincu qu'une troisième voie à l'hôtel de ville est plus que jamais viable. « Si on regarde l'élection de 1994, il y avait eu quatre partis vraiment intéressants, stimulants, et ça a donné toute une course. En 2013 aussi, il y avait quatre partis et une des nouvelles voix, c'était Mélanie Joly, qui a fini deuxième, avec une candidature tardive », fait-il valoir.

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