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La Presse
3 days ago
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Trois chats auraient été empoisonnés dans une ruelle
Berlioz, le chat de Tamara Weber, une résidante de Villeray, a peut-être été empoisonné avec de l'antigel dans la ruelle. Il a reçu des soins d'urgence et aujourd'hui, son état s'est stabilisé. Trois chats auraient été empoisonnés à l'antigel le week-end dernier dans une ruelle de Villeray, et deux d'entre eux sont morts, semant l'incompréhension et le deuil dans le voisinage. Quand Daniela Legault est revenue du travail vendredi dernier, elle a été accueillie par des miaulements déchirants venant de sa cour. Sur son patio, elle a aperçu son chat, Néant, visiblement en état de détresse. « Il avait de la mousse à la bouche, il était super raide », se souvient-elle. La jeune mère a tout de suite appelé son conjoint et une clinique vétérinaire, pour y transporter Néant d'urgence. « Il a commencé à convulser avant qu'on le mette dans sa cage. Une heure est passée entre ce moment et sa mort, chez le vétérinaire », raconte-t-elle. FOURNIE PAR DANIELA LEGAULT Néant, un chat de 4 ans, serait mort empoisonné, selon les tests vétérinaires. Les tests effectués sur le chat âgé de 4 ans ont révélé qu'il avait sûrement ingéré un poison de type éthylène glycol, communément appelé antigel, alors qu'il était à l'extérieur, selon Daniela Legault. Le lendemain de la mort de Néant, une autre résidante du voisinage a retrouvé son chat, déjà mort, dans sa cour. Après avoir contacté Daniela Legault, la voisine a distribué des messages dans les environs de leur ruelle, située entre les rues Jean-Talon et Bélanger. PHOTO TIRÉE DE GOFUNDME « Nous aimerions vous informer du décès de deux chats adorés cette fin de semaine dans la ruelle du Peuplier par cause d'ingestion d'antigel […] Veuillez être vigilants avec vos animaux pour ne pas que ça vous arrive », pouvait-on y lire. Survécu de justesse En début de semaine, le feuillet des deux voisines est arrivé chez Tamara Weber, aussi résidante des environs de la ruelle du Peuplier. Son chat, Berlioz, semblait léthargique et désorienté depuis vendredi, et une première visite aux urgences vétérinaires n'avait rien fait pour améliorer son état de santé. PHOTO TIRÉE DE GOFUNDME Tamara Weber et son chat Berlioz « Ça m'a vraiment inquiétée de lire ça », se souvient Tamara Weber, qui a tout de suite ramené Berlioz chez le vétérinaire, où il a reçu des soins adaptés. « Tous ses signes vitaux étaient perturbés, je suis vraiment passée près de le perdre. » Après plusieurs jours d'incertitude, l'état de Berlioz s'est stabilisé en milieu de semaine. Un soulagement pour Tamara Weber, qui a dû débourser plus de 3700 $ pour sauver son chat. Une collecte de fonds lui a permis d'amasser près de 3000 $ en dons, depuis mardi. « Les gens ont été vraiment généreux, souligne la musicienne. Mais ça ne couvre pas les prochains traitements, la nourriture spécialisée et les rendez-vous de suivi, donc ça reste une grosse inquiétude financière pour moi. » Réponses difficiles à obtenir Depuis les probables empoisonnements, les hypothèses fusent au sein du voisinage de la ruelle. « Il y en a qui ont peur que ce soit un psychopathe qui s'exerçait sur des chats, d'autres qui pensent que le poison était là pour tuer des ratons laveurs ou des écureuils, souligne Daniela Legault. Moi, j'ai de la misère à imaginer que quelqu'un a fait ça volontairement. » Daniela Legault a déposé une plainte au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). La SPCA de Montréal confirme qu'une enquête en matière de cruauté animale est en cours. « Les empoisonnements de chats, c'est quelque chose dont on entend malheureusement parler de temps en temps », souligne Sophie Gaillard, directrice de la défense des animaux et des affaires juridiques et gouvernementales à la SPCA de Montréal. Ces gestes sont maintenant considérés comme criminels et punissables de peines allant jusqu'à 5 ans d'emprisonnement, souligne Sophie Gaillard. Les coupables sont notamment « des gens qui sont dérangés par la présence de chats sur leur terrain ou dans leur voisinage », explique-t-elle. Mais il peut être difficile de prouver l'identité des coupables, souligne Sophie Gaillard. La mort des chats laisse un vide chez leurs familles, qui tentent de composer avec leur absence. « On dirait que ce n'est pas réel. Je le réalise surtout quand je rentre chez moi et qu'il n'est pas là, rapporte Daniela Legault. C'est dans les petites choses que je ressens le vide. »


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Trois chats auraient été empoisonnés
Berlioz, le chat de Tamara Weber, une résidante de Villeray, a peut-être été empoisonné avec de l'antigel dans la ruelle. Il a reçu des soins d'urgence et aujourd'hui, son état s'est stabilisé. Trois chats auraient été empoisonnés à l'antigel le week-end dernier dans une ruelle de Villeray, et deux d'entre eux sont morts, semant l'incompréhension et le deuil dans le voisinage. Quand Daniela Legault est revenue du travail vendredi dernier, elle a été accueillie par des miaulements déchirants venant de sa cour. Sur son patio, elle a aperçu son chat, Néant, visiblement en état de détresse. « Il avait de la mousse à la bouche, il était super raide », se souvient-elle. La jeune mère a tout de suite appelé son conjoint et une clinique vétérinaire, pour y transporter Néant d'urgence. « Il a commencé à convulser avant qu'on le mette dans sa cage. Une heure est passée entre ce moment et sa mort, chez le vétérinaire », raconte-t-elle. FOURNIE PAR DANIELA LEGAULT Néant, un chat de 4 ans, serait mort empoisonné, selon les tests vétérinaires. Les tests effectués sur le chat âgé de 4 ans ont révélé qu'il avait sûrement ingéré un poison de type éthylène glycol, communément appelé antigel, alors qu'il était à l'extérieur, selon Daniela Legault. Le lendemain de la mort de Néant, une autre résidante du voisinage a retrouvé son chat, déjà mort, dans sa cour. Après avoir contacté Daniela Legault, la voisine a distribué des messages dans les environs de leur ruelle, située entre les rues Jean-Talon et Bélanger. PHOTO TIRÉE DE GOFUNDME « Nous aimerions vous informer du décès de deux chats adorés cette fin de semaine dans la ruelle du Peuplier par cause d'ingestion d'antigel […] Veuillez être vigilants avec vos animaux pour ne pas que ça vous arrive », pouvait-on y lire. Survécu de justesse En début de semaine, le feuillet des deux voisines est arrivé chez Tamara Weber, aussi résidante des environs de la ruelle du Peuplier. Son chat, Berlioz, semblait léthargique et désorienté depuis vendredi, et une première visite aux urgences vétérinaires n'avait rien fait pour améliorer son état de santé. PHOTO TIRÉE DE GOFUNDME Tamara Weber et son chat Berlioz « Ça m'a vraiment inquiétée de lire ça », se souvient Tamara Weber, qui a tout de suite ramené Berlioz chez le vétérinaire, où il a reçu des soins adaptés. « Tous ses signes vitaux étaient perturbés, je suis vraiment passée près de le perdre. » Après plusieurs jours d'incertitude, l'état de Berlioz s'est stabilisé en milieu de semaine. Un soulagement pour Tamara Weber, qui a dû débourser plus de 3700 $ pour sauver son chat. Une collecte de fonds lui a permis d'amasser près de 3000 $ en dons, depuis mardi. « Les gens ont été vraiment généreux, souligne la musicienne. Mais ça ne couvre pas les prochains traitements, la nourriture spécialisée et les rendez-vous de suivi, donc ça reste une grosse inquiétude financière pour moi. » Réponses difficiles à obtenir Depuis les probables empoisonnements, les hypothèses fusent au sein du voisinage de la ruelle. « Il y en a qui ont peur que ce soit un psychopathe qui s'exerçait sur des chats, d'autres qui pensent que le poison était là pour tuer des ratons laveurs ou des écureuils, souligne Daniela Legault. Moi, j'ai de la misère à imaginer que quelqu'un a fait ça volontairement. » Daniela Legault a déposé une plainte au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). La SPCA de Montréal confirme qu'une enquête en matière de cruauté animale est en cours. « Les empoisonnements de chats, c'est quelque chose dont on entend malheureusement parler de temps en temps », souligne Sophie Gaillard, directrice de la défense des animaux et des affaires juridiques et gouvernementales à la SPCA de Montréal. Ces gestes sont maintenant considérés comme criminels et punissables de peines allant jusqu'à 5 ans d'emprisonnement, souligne Sophie Gaillard. Les coupables sont notamment « des gens qui sont dérangés par la présence de chats sur leur terrain ou dans leur voisinage », explique-t-elle. Mais il peut être difficile de prouver l'identité des coupables, souligne Sophie Gaillard. La mort des chats laisse un vide chez leurs familles, qui tentent de composer avec leur absence. « On dirait que ce n'est pas réel. Je le réalise surtout quand je rentre chez moi et qu'il n'est pas là, rapporte Daniela Legault. C'est dans les petites choses que je ressens le vide. »


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Trois chats probablement empoisonnés dans une ruelle
Berlioz, le chat de Tamara Weber, une résidante de Villeray, a peut-être été empoisonné avec de l'antigel dans la ruelle. Il a reçu des soins d'urgence et aujourd'hui, son état s'est stabilisé. Trois chats auraient été empoisonnés à l'antigel le week-end dernier dans une ruelle de Villeray, et deux d'entre eux sont morts, semant l'incompréhension et le deuil dans le voisinage. Quand Daniela Legault est revenue du travail vendredi dernier, elle a été accueillie par des miaulements déchirants venant de sa cour. Sur son patio, elle a aperçu son chat, Néant, visiblement en état de détresse. « Il avait de la mousse à la bouche, il était super raide », se souvient-elle. La jeune mère a tout de suite appelé son conjoint et une clinique vétérinaire, pour y transporter Néant d'urgence. « Il a commencé à convulser avant qu'on le mette dans sa cage. Une heure est passée entre ce moment et sa mort, chez le vétérinaire », raconte-t-elle. FOURNIE PAR DANIELA LEGAULT Néant, un chat de 4 ans, serait mort empoisonné, selon les tests vétérinaires. Les tests effectués sur le chat âgé de 4 ans ont révélé qu'il avait sûrement ingéré un poison de type éthylène glycol, communément appelé antigel, alors qu'il était à l'extérieur, selon Daniela Legault. Le lendemain de la mort de Néant, une autre résidante du voisinage a retrouvé son chat, déjà mort, dans sa cour. Après avoir contacté Daniela Legault, la voisine a distribué des messages dans les environs de leur ruelle, située entre les rues Jean-Talon et Bélanger. PHOTO TIRÉE DE GOFUNDME « Nous aimerions vous informer du décès de deux chats adorés cette fin de semaine dans la ruelle du Peuplier par cause d'ingestion d'antigel […] Veuillez être vigilants avec vos animaux pour ne pas que ça vous arrive », pouvait-on y lire. Survécu de justesse En début de semaine, le feuillet des deux voisines est arrivé chez Tamara Weber, aussi résidante des environs de la ruelle du Peuplier. Son chat, Berlioz, semblait léthargique et désorienté depuis vendredi, et une première visite aux urgences vétérinaires n'avait rien fait pour améliorer son état de santé. PHOTO TIRÉE DE GOFUNDME Tamara Weber et son chat Berlioz « Ça m'a vraiment inquiétée de lire ça », se souvient Tamara Weber, qui a tout de suite ramené Berlioz chez le vétérinaire, où il a reçu des soins adaptés. « Tous ses signes vitaux étaient perturbés, je suis vraiment passée près de le perdre. » Après plusieurs jours d'incertitude, l'état de Berlioz s'est stabilisé en milieu de semaine. Un soulagement pour Tamara Weber, qui a dû débourser plus de 3700 $ pour sauver son chat. Une collecte de fonds lui a permis d'amasser près de 3000 $ en dons, depuis mardi. « Les gens ont été vraiment généreux, souligne la musicienne. Mais ça ne couvre pas les prochains traitements, la nourriture spécialisée et les rendez-vous de suivi, donc ça reste une grosse inquiétude financière pour moi. » Réponses difficiles à obtenir Depuis les probables empoisonnements, les hypothèses fusent au sein du voisinage de la ruelle. « Il y en a qui ont peur que ce soit un psychopathe qui s'exerçait sur des chats, d'autres qui pensent que le poison était là pour tuer des ratons laveurs ou des écureuils, souligne Daniela Legault. Moi, j'ai de la misère à imaginer que quelqu'un a fait ça volontairement. » Daniela Legault a déposé une plainte au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). La SPCA de Montréal confirme qu'une enquête en matière de cruauté animale est en cours. « Les empoisonnements de chats, c'est quelque chose dont on entend malheureusement parler de temps en temps », souligne Sophie Gaillard, directrice de la défense des animaux et des affaires juridiques et gouvernementales à la SPCA de Montréal. Ces gestes sont maintenant considérés comme criminels et punissables de peines allant jusqu'à 5 ans d'emprisonnement, souligne Sophie Gaillard. Les coupables sont notamment « des gens qui sont dérangés par la présence de chats sur leur terrain ou dans leur voisinage », explique-t-elle. Mais il peut être difficile de prouver l'identité des coupables, souligne Sophie Gaillard. La mort des chats laisse un vide chez leurs familles, qui tentent de composer avec leur absence. « On dirait que ce n'est pas réel. Je le réalise surtout quand je rentre chez moi et qu'il n'est pas là, rapporte Daniela Legault. C'est dans les petites choses que je ressens le vide. »