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Où on en est, où on s'en va
Où on en est, où on s'en va

La Presse

time11-07-2025

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Où on en est, où on s'en va

Lorsqu'une série télé captivante revient enfin en ondes après plusieurs années d'attente (Squid Game, on te salue), il nous faut souvent consulter des récapitulatifs pour nous rafraîchir la mémoire. C'est un peu le même sentiment qui nous habite à l'approche du retour en activité des Roses de Montréal, ce week-end, au stade Boréale. C'est qu'en raison de la pause internationale prévue au calendrier, les Montréalaises n'ont pas joué de match depuis le 22 juin dernier. Pis encore, leur dernière rencontre à domicile date du… 7 juin. Voici donc où en sont les Roses dans cette saison inaugurale de la Super Ligue du Nord (SLN). Et où elles s'en vont. Début de saison sur les chapeaux de roue PHOTO ARLYN MCADOREY, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Tanya Boychuk célébrant son but lors du premier match de la saison des Roses, le 19 avril Difficile de faire mieux que trois victoires en trois matchs pour commencer la saison, n'est-ce pas ? Mais surtout, c'est dans la manière que les joueuses de Robert Rositoiu se sont démarquées. La victoire de 1-0 à Toronto en lever de rideau était loin d'être parfaite, mais on a senti les Roses investies d'une mission pour garder leur filet étanche. Elles sont ensuite allées l'emporter de façon décisive par la marque de 3-1 à Vancouver. Début mai, le premier match à domicile a été spectaculaire : une remontée, deux beaux buts de Latifah Abdu et de Tanya Boychuk, et des pirouettes de cette dernière au milieu du terrain pour un gain de 2-1. Abdu et Boychuk ont été les noms à retenir de cette entame de campagne. Creux de vague PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Les Roses ont subi une défaite de 2-0 à domicile contre l'AFC Toronto, le 22 mai. Ces flammèches s'éteignent quelque peu par la suite. En fait, l'équipe ne parviendra plus à marquer de but pendant trois longs matchs (une nulle et deux défaites) au cours du mois de mai. Les Roses plient notamment l'échine 2-0 face à l'AFC Toronto, au stade Boréale, un jeudi soir frisquet et pluvieux. Mais l'inquiétude ne s'installe pas. D'un naturel optimiste, Rositoiu estime que le « défi » devant son équipe est « magnifique ». « C'est là que le caractère se bâtit, dit-il. Et je pense qu'on a besoin de ça. » Les sourires reviennent PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Les joueuses des Roses célèbrent un but de Charlotte Bilbault lors du match contre Vancouver, le 7 juin. Les Roses débloquent offensivement le 25 mai (1-1 à Ottawa), puis à domicile en s'imposant contre le Rise de Vancouver au match suivant, le 7 juin. Rositoiu qualifie cette victoire de 2-0 au stade Boréale de « match référence ». « Les filles sont récompensées, elles ont joué le football qu'on veut jouer », lance-t-il. Elles enchaînent ensuite avec une jolie victoire de 2-1 dans la capitale canadienne. Abdu et Boychuk retrouvent enfin le fond des filets dans cette rencontre, marquant leurs troisièmes respectifs. « On est récompensées pour le travail qu'on fait », juge Abdu. Ce gain est suivi d'un match nul de 0-0 à saveur de victoire devant une bonne équipe de Vancouver, le 22 juin. Et c'est là qu'on les a laissées. Profiter des matchs à domicile PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les Roses de Montréal à l'entraînement au stade Boréale, lundi Après trois semaines de pause, les Roses de Montréal sont maintenant prêtes à reprendre le collier et à retrouver leur public au stade Boréale. C'est ce qu'elles feront lors de cinq des sept prochains matchs, d'ailleurs. À commencer par samedi, face aux Tides d'Halifax, qui viennent de changer d'entraîneur. Les Néo-Écossaises vivent une première saison compliquée en SLN, avec une récolte de 7 points, bonne pour le dernier rang. Les Roses, quant à elles, ont longtemps été premières au classement, mais viennent d'être dépassées par Toronto. Avec 18 unités, 4 points séparent les Montréalaises des Torontoises. Quoi de mieux qu'une période prolongée à domicile pour engranger des points et reprendre les devants ? Après les « surprises », les « ajustements » PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE Mégane Sauvé (à droite) Et comme la SLN est un circuit à six équipes, la portion médiane de cette saison sera un bon test pour voir lesquelles auront appris de leurs premiers affrontements, et lesquelles sauront s'ajuster pour les prochains. Chez les Roses, on a profité de la pause pour peaufiner certains éléments. « Robert a pris le temps, avec chaque joueuse, de faire un petit bilan de ce qu'elle a fait de bien et moins bien durant le début de l'année », a indiqué Mégane Sauvé devant La Presse, jeudi. « On se rend compte que oui, la première fois qu'on les a jouées, on a créé des surprises, ajoute-t-elle. Mais la deuxième fois, ça a toujours été un peu plus difficile. [C'est de voir] comment on fait pour s'ajuster. »

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