Dernières actualités avec #Tarn-et-Garonne


Le Figaro
15-07-2025
- Politics
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Tarn-et-Garonne : les festivités du 14 Juillet annulées après une rixe en pleine nuit
Bal populaire, manèges, feu d'artifice… La mairie de Meauzac a choisi de ne pas maintenir le programme prévu pour le week-end à la suite d'une violente altercation sur la place du village dans la nuit de samedi à dimanche. Le week-end promettait d'être festif dans le village de Meauzac, commune du Tarn-et-Garonne. Bal populaire, manèges pour les enfants, animations, feu d'artifice… Tout était prêt pour célébrer la Fête nationale. Mais dans la nuit de samedi à dimanche, une rixe violente a éclaté sur la place du village. La municipalité a alors décidé d'annuler l'intégralité du programme prévu pour le 14 juillet. Comme le relatent nos confrères de La Dépêche, un groupe d'individus extérieurs à commune serait à l'origine de l'altercation. Visiblement déterminés à régler un différend, ces hommes ont violemment pris à partie des habitants du village. Alertées, trois patrouilles de gendarmerie, dont une unité du PSIG de Castelsarrasin, se sont rendues sur place. À leur arrivée, les agresseurs avaient déjà pris la fuite. Un jeune homme, légèrement blessé au cours de la bagarre, a été pris en charge par les secours et conduit à l'hôpital de Montauban. Publicité «Un groupe de perturbateurs connus des services de l'ordre» Dès le dimanche matin, face aux tensions persistantes et aux risques de représailles, la mairie a pris une décision radicale : tout le programme du 14 Juillet a été annulé. Le feu d'artifice prévu le soir même n'a pas eu lieu. Une décision amère pour les bénévoles du comité des fêtes, qui œuvrent depuis des mois pour offrir un moment de convivialité aux habitants. Jean-Philippe Coyne, président du comité, exprime sa déception : «Nous avons dû annuler un jour de fête et nous priver du feu d'artifice à cause d'un groupe de perturbateurs connus des services de l'ordre.» Dans un message adressé à La Dépêche, il confie sa profonde frustration : «Nous préparons toute l'année la fête du village dans le seul but de faire plaisir aux familles, dans une ambiance chaleureuse, familiale et musicale. Mais certains, avec la soif de violence, pourrissent une soirée en quelques heures.» Et de poursuivre : «Ils ne pensent même pas aux enfants qui étaient là pour faire un tour de manège en famille. Ce temps est révolu. Quelle tristesse.» «Nos enfants attendaient ça depuis des semaines» Au-delà de la colère, Jean-Philippe Coyne interpelle les responsables politiques : «Nos forces de l'ordre sont impuissantes, faute de moyens, bridées par des lois inadaptées. Ensuite, tout le monde dit : ''Que fait la police ?'' Réveillez-vous, messieurs les politiques et les juges», déplore-t-il. «Nos maires sont sur le terrain, ils voient cette délinquance gratuite progresser. Écoutez-les.» Dans le village, l'émotion est vive. Les habitants expriment leur solidarité avec les organisateurs et leur inquiétude face à l'embrasement d'un moment censé rassembler. «On ne respecte plus rien», regrette une riveraine. «Ceux qui se donnent du mal pour faire vivre le village voient tout partir en fumée.» Une autre ajoute : «C'est un crève-cœur. Nos enfants attendaient ça depuis des semaines.» Publicité La gendarmerie a depuis renforcé sa présence dans le secteur afin d'éviter tout nouvel incident. De son côté, la municipalité assure qu'elle tirera toutes les leçons de ce week-end gâché. Elle en appelle à la responsabilité de chacun pour préserver la paix et le vivre-ensemble, essentiels à la vie des petites communes rurales comme Meauzac.


Le Figaro
15-07-2025
- Politics
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Maître Alexia Rossique : Droit de la famille, des enfants et pénal : le combat d'une avocate engagée
Maître Alexia Rossique est intervenante dans les domaines de droit pénal, droit de la famille et droit des enfants. Forte d'un parcours rigoureux et d'une pratique humaine, elle accompagne ses clients avec empathie et rigueur. Dans cet entretien, elle partage son expertise et sa vision des enjeux juridiques actuels liés à ces domaines sensibles. Pouvez-vous vous présenter ? Quelles sont les valeurs de votre cabinet ? Maître Alexia Rossique : Je suis originaire du Tarn-et-Garonne. Après une licence de droit à la faculté de Montauban, j'ai poursuivi mes études à l'Université Toulouse 1 Capitole avec un master 1 en sciences criminelles et carrières judiciaires, puis un master 2 en droit privé fondamental. J'ai intégré l'école des avocats en 2020 et exercé au sein du cabinet qui m'a formée, avant de créer mon propre cabinet en septembre 2024. J'ai basé les valeurs de mon cabinet sur l'empathie, l'écoute, la rigueur et l'humanité. Pourquoi avoir choisi d'intervenir dans le droit pénal, droit de la famille et droit des enfants ? Maître Alexia Rossique : Ce sont les domaines vers lesquels je me suis naturellement tournée en début de carrière. Ils ont un impact direct sur la vie quotidienne des justiciables, ce qui leur confère une dimension humaine qui m'a immédiatement attirée. J'interviens également dans d'autres matières, telles que le droit de la consommation, le droit de la construction ou encore le droit de la sécurité sociale. Vous intervenez en droit de la famille, de l'enfant et en droit pénal : comment articulez-vous ces trois domaines au quotidien dans votre pratique ? Maître Alexia Rossique : Ces trois domaines sont liés et il est donc aisé de les articuler. Un dossier pénal cache souvent une problématique familiale et inversement. Ce sont des domaines sensibles, mais du quotidien. Quelles sont les problématiques les plus courantes que vous rencontrez dans votre domaine de spécialisation ? Maître Alexia Rossique : En droit de la famille, je suis principalement confrontée à des problématiques liées à la garde des enfants après une séparation, à la fixation de la contribution à leur entretien et à leur éducation, ainsi qu'aux conséquences personnelles et patrimoniales des séparations et divorces. En matière de droit des enfants, j'interviens tant sur des situations d'enfance délinquante que dans le cadre de mesures de protection, notamment lors de procédures d'assistance éducative. Enfin, en droit pénal, les dossiers les plus fréquents concernent les infractions au code de la route et les violences intrafamiliales, en particulier dans le département du Tarn-et-Garonne. Comment procédez-vous dans la défense des personnes mises en cause ? Et quelle est votre plus grande satisfaction dans votre métier d'avocate en droit de la famille et des enfants ? Maître Alexia Rossique : J'accompagne mes clients en leur apportant une compréhension claire de leur situation juridique et de la stratégie à adopter. Cela implique une collaboration étroite dans la constitution du dossier, afin qu'ils soient pleinement acteurs de leur propre défense ou demande. Lorsqu'il s'agit de personnes mises en cause, je m'attache à travailler minutieusement le dossier d'enquête avec elles. Mon objectif est de les écouter, d'entendre leur version des faits, de leur expliquer les raisons pour lesquelles elles sont poursuivies et les enjeux de la procédure. Je les aide à comprendre tant leur propre situation que celle de la victime, afin de favoriser une audience constructive, et, le cas échéant, une prise de responsabilité. Si le dossier présente des failles, qu'elles soient procédurales ou de fond, nous les abordons également avec rigueur. Ce qui me procure le plus de satisfaction dans ce métier, c'est de parvenir à apaiser des situations de conflit, à faire avancer mes clients vers une issue juste et sereine, et surtout, à contribuer à la protection effective des enfants. Quelle importance accordez-vous à la médiation familiale et à la conciliation dans vos procédures ? Maître Alexia Rossique : Les modalités de règlement amiable des procédures occupent une place importante dans ma pratique, et je m'efforce de les privilégier autant que possible. Cela passe notamment par des échanges constructifs : dans le respect strict de mes obligations déontologiques avec la partie adverse ou son avocat. Toutefois, dans la majorité des cas, lorsque les clients me consultent, les tentatives de résolution amiable ont malheureusement déjà échoué. Avocat à Montauban Maître Alexia Rossique En droit de la famille, les situations sont souvent émotionnellement complexes. Comment gérez-vous l'aspect humain des affaires liées au divorce, à la garde des enfants ou aux conflits familiaux tout en restant objective et professionnelle ? J'essaie de prendre du recul et d'être objective, mais mon intérêt est également d'être présente pour mes clients, je me veux donc assez empathique. J'écoute mes clients, je les laisse déballer leurs émotions dans mon bureau et je recentre le débat sur ce qui est objectivement important. Ordonnances, protections et angles morts : quel avenir pour les droits de l'enfant ? Comment les évolutions du droit pénal influencent-elles les décisions en droit de la famille, notamment en matière de résidence des enfants ou de pension alimentaire ? Maître Alexia Rossique : Une actualité récente en droit pénal mérite d'être soulignée, d'autant plus qu'elle croise le droit de la famille : il s'agit de l'ordonnance provisoire de protection. Concrètement, cette mesure peut être prononcée à l'initiative du ministère public ou à la demande de la victime, dans un délai de 24 heures maximum, et ce avant même que le juge aux affaires familiales statue sur la demande principale d'ordonnance de protection. Pensez-vous qu'il existe encore des angles morts dans la législation française en matière de protection de l'enfant ? Si oui, lesquels ? Maître Alexia Rossique : Il existe encore des angles morts, bien sûr, mais la principale difficulté est le manque de moyens octroyés aux services sociaux pour protéger les enfants. À ce titre, une plainte a été déposée lundi 14 avril 2025 contre la France auprès du comité des droits de l'enfant de l'ONU pour « violations graves et récurrentes » des droits des mineurs confiés à l'Aide sociale à l'enfance (ASE). Cette saisine survient après le rapport d'une commission d'enquête parlementaire sur l'ASE.


Le HuffPost France
11-07-2025
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Pourquoi les députés Jean Laussucq, Stéphane Vojetta et Brigitte Barèges ont été contraints de démissionner
POLITIQUE - Du mouvement à l'Assemblée. Trois députés, les élus du groupe Ensemble pour la République (EPR) Jean Laussucq et Stéphane Vojetta ainsi que celle de l'Union des droites (UDR) Brigitte Barèges, ont été déclarés inéligibles par le Conseil constitutionnel ce vendredi 11 juillet, en raison d'irrégularités dans leurs comptes de campagne. Jean Laussucq, député de Paris, Brigitte Barèges, députée du Tarn-et-Garonne, et Stéphane Vojetta, député pour les Français établis hors de France, ont été déclarés inéligibles « pour une durée d'un an » et « démissionnaires d'office » de leurs mandats, a annoncé le Conseil constitutionnel. Des élections législatives partielles auront donc lieu dans leurs circonscriptions, où ils ne pourront pas se représenter, ouvrant la voie à une possible bascule politique de ces sièges. Il est reproché à Jean Laussucq d'avoir réglé « des dépenses de campagne au moyen de son compte bancaire personnel » et d'avoir laissé des tiers régler « directement une part significative des dépenses exposées pour sa campagne électorale » de 2024. Les dépenses irrégulières « représentent 21 % du montant des dépenses du compte et 10,2 % du plafond des dépenses autorisées dans la circonscription » et s'élèvent à 7 030 euros, a précisé le Conseil constitutionnel. « Une décision politique » Brigitte Barèges a été épinglée pour avoir facturé la participation à sa campagne de deux collaborateurs de son cabinet à la mairie de Montauban, alors qu'elle en était la maire. « Une décision politique » qui n'a « rien du juridique » pour Brigitte Barèges, qui y voit un moyen de l'empêcher de se « représenter aux élections municipales de Montauban de mars 2026 ». Après la perte de son siège, le groupe UDR ne possède plus que 15 députés à l'Assemblée, soit le pallier minimum pour constituer un groupe. Enfin, le Conseil constitutionnel a reproché à Stéphane Vojetta, élu dans une circonscription comprenant notamment l'Espagne et le Portugal, d'avoir réglé « irrégulièrement » une « part substantielle des dépenses engagées », durant sa campagne, notamment des « frais de transport ». « On ne se débarrassera pas de moi comme cela » a écrit sur X Stéphane Vojetta, dénonçant une « décision absurde ». Depuis les législatives de juillet 2024, le Conseil constitutionnel a déjà provoqué deux nouvelles élections partielles par ses décisions, dans le Jura et en Saône-et-Loire. La députée LR Marie-Christine Dalloz s'était vue réélire dans la première. En revanche, dans la seconde, le député RN Arnaud Sanvert élu en 2024 s'était vu battre par un candidat, Sébastien Martin, ayant rejoint le groupe Droite républicaine présidé par Laurent Wauquiez. Or, dans une majorité aussi divisée, chaque siège peut compter.


Le Figaro
11-07-2025
- Politics
- Le Figaro
L'élection de trois députés annulée par le Conseil constitutionnel
Jean Laussucq, Stéphane Vojetta et Brigitte Barèges ont été déclarés inéligibles «pour une durée d'un an» et «démissionnaires d'office» de leurs mandats. Dans une série de décisions rendues ce vendredi 11 juillet, le Conseil constitutionnel a annulé l'élection de trois députés. Les élus Renaissance Jean Laussucq (Paris) et Stéphane Vojetta (Français de l'étranger), ainsi que la ciottiste Brigitte Barèges (Tarn-et-Garonne) ont été déclarés inéligibles «pour une durée d'un an» et «démissionnaires d'office» de leurs mandats. Des élections législatives partielles seront prochainement organisées dans leurs circonscriptions. Publicité Plus d'informations à suivre...