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Le Figaro
7 hours ago
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Halliburton publie des résultats en net recul au 2T dans un contexte incertain
Le groupe parapétrolier américain a publié mardi un bénéfice net et un chiffre d'affaires en recul au deuxième trimestre, pénalisés par la faible demande pour ses services en Amérique du Nord, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué. De mars à fin juin, le chiffre d'affaires a reculé de presque 6% à 5,5 milliards de dollars, au-dessus des anticipations du marché. Le bénéfice net a quant à lui chuté de 50% à 472 millions de dollars. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il s'affiche en recul de 98% à 0,55 dollar. Le contexte géopolitique et les droits de douane brandis par l'administration Trump font peser des incertitudes sur la croissance mondiale, avec des répercussions potentielles sur la demande dans le secteur pétrolier. «Le marché des services pétroliers sera plus faible que je ne l'avais prévu à court et moyen terme», a d'ailleurs prévenu le PDG Jeff Miller, cité dans le communiqué. Publicité «Sur les marchés internationaux, bien que des réductions d'activité dans quelques grands marchés éclipsent probablement la solide performance d'autres régions, je suis convaincu que notre stratégie est la bonne, et que nos moteurs de croissance (...) restent clés pour cette stratégie», a-t-il toutefois fait valoir. Au deuxième trimestre, les revenus en Amérique du Nord ont poursuivi leur décrue à 2,3 milliards de dollars (-9,7% sur un an), en raison de la baisse de la demande de services et d'équipements dans le golfe du Mexique, «golfe d'Amérique», selon le communiqué qui reprend l'appellation voulue par Donald Trump. A l'international, les revenus sont aussi en repli (-3,1% sur un an) à 3,2 milliards de dollars, avec un recul marqué en Amérique latine et au Moyen-Orient. Dans les échanges électroniques préalables à l'ouverture de la Bourse de New York, le titre d'Halliburton cédait 0,35% aux alentours de 11H30 GMT.


Le Figaro
12 hours ago
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Givaudan porté par la parfumerie fine au premier semestre
Le groupe suisse Givaudan, spécialisé dans les parfums et arômes, a publié mardi des résultats en hausse pour le premier semestre, portés à nouveau par la parfumerie fine sur fond d'augmentations de prix. Pour la période allant de janvier à fin juin, le groupe genevois a fait état d'un bénéfice net de 592 millions de francs suisses (634 millions d'euros), en progression de 0,7% par rapport à la même période un an plus tôt, tandis que son chiffre d'affaires s'est accru de 3,4% à 3,8 milliards de francs, a-t-il indiqué dans un communiqué. Hors effets de changes et acquisitions, son chiffre d'affaires s'est inscrit en hausse de 6,3%. Par comparaison, les analystes interrogés par l'agence suisse AWP tablaient en moyenne sur un bénéfice de 606 millions de francs pour 3,8 milliards de francs de chiffre d'affaires. Sa division de parfumerie et ingrédients pour les produits de beauté a vu ses ventes grimper de 8,6% hors effets de changes, la parfumerie fine enregistrant une progression de 18%. La parfumerie fonctionnelle, qui englobe les senteurs pour les produits d'hygiène, lessives et détergents, a, quant à elle, vu ses ventes monter de 6,1%, tandis que la croissance se chiffre à 5,7% dans les ingrédients pour produits de beauté. Sa division arômes qui englobe les ingrédients pour les snacks, boissons et plats cuisinés ainsi que pour les alternatives à la viande et produits laitiers a quant à elle vu ses ventes s'étoffer de 4,1% hors effets de changes, mais reculer de 0,1% une fois convertie en francs suisses. Publicité Dans le communiqué, le groupe précis avoir mis en œuvre des hausses de prix de compenser «l'augmentation des coûts des matières premières en 2025, y compris celle des tarifs douaniers ». Il s'est également dit «très susceptible de dépasser la limite supérieure» de l'objectif de ventes qu'il s'était fixé pour la période allant de 2021 à 2025. Givaudan avait fixé la barre à 4% à 5% pour la période, mais a enregistré une croissance moyenne de 7,2% au cours des quatre dernières années, a-t-il rappelé.


Le Figaro
a day ago
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Le réassureur Munich Re annonce un bénéfice net meilleur qu'attendu au deuxième trimestre
Le premier réassureur mondial Munich Re a annoncé lundi avoir enregistré un bénéfice supérieur aux attentes au deuxième trimestre, grâce à des pertes moins importantes que prévu dans sa branche de réassurance dommage. Munich Re, qui assure principalement les compagnies d'assurance contre leurs risques, a fait état d'un bénéfice net de 2,1 milliards d'euros pour la période comprise entre avril et juin. Ce chiffre est en hausse par rapport à la même période de 2024, où le groupe avait enregistré un bénéfice net d'environ 1,6 milliard d'euros. Les analystes interrogés par la société de données financières FactSet s'attendaient à ce que le groupe affiche un bénéfice d'environ 1,7 milliard d'euros. Ce résultat s'explique par «une performance opérationnelle globalement encourageante et des dépenses très faibles liées aux sinistres majeurs dans la branche réassurance dommages», indique Munich Re dans un communiqué de résultat préliminaire. Publicité Impact négatif de la dépréciation du dollar Les pertes ont également été «bien inférieures aux prévisions moyennes» dans la division pour l'assurance spécialisée mondiale (GSI), couvrant des risques complexes liés aux dommages technologiques, cyberattaques ou projets d'infrastructure, précise le groupe. Pour Ergo, la filiale qui coiffe l'assurance primaire et la santé-vie, le résultat du deuxième trimestre a été conforme aux attentes avec une «très bonne» performance opérationnelle mais «une accumulation aléatoire de sinistres majeurs individuels». Munich Re a également souligné que la dépréciation du dollar américain, qui s'est affaibli par rapport aux autres grandes devises à la suite des mesures protectionnistes du président Donald Trump, avait eu un impact négatif sur les résultats. Le réassureur a confirmé ses objectifs pour 2025, visant un bénéfice net de six milliards d'euros. Les résultats complets du groupe pour le deuxième trimestre seront publiés le 8 août.


Le Parisien
5 days ago
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Pari gagnant pour Netflix dont les profits bondissent grâce aux hausses de prix des abonnements
C'est un pari gagnant pour Netflix . La plateforme leader du streaming vidéo a vu son bénéfice net bondir de 45 % à 3,125 milliards de dollars au deuxième trimestre, notamment grâce à la hausse des prix de ses abonnements et de son offre publicitaire. Le chiffre d'affaires du groupe américain est ressorti à 11,1 milliards, en progression de 16 % sur un an, un chiffre supérieur à ses prévisions et à celles du marché, d'après son communiqué de résultats publié jeudi. Netflix a systématiquement dépassé les attentes du marché ces deux dernières années, y compris au premier trimestre 2025 grâce notamment aux augmentations des prix des abonnements. L'entreprise a revu ses prévisions à la hausse pour l'année 2025, tablant désormais sur des revenus compris entre 44,8 et 45,2 milliards, au lieu d'une fourchette entre 43,5 et 44,5 milliards. Cette nouvelle perspective « reflète principalement l'affaiblissement du dollar par rapport aux autres devises, ainsi qu'une croissance solide du nombre d'abonnés et des recettes publicitaires », a-t-elle précisé. « Au-delà de la question de savoir si Netflix peut maintenir cette dynamique positive, les investisseurs vont surveiller de près ses récentes incursions dans le sport et la télévision en direct », a commenté Paul Verna, analyste d'Emarketer. Fin 2024, la plateforme a diffusé en direct deux matchs de la ligue professionnelle de football américain NFL et un match de boxe entre Mike Tyson et le YouTubeur Jake Paul. En juin, la société californienne a signé un accord avec TF1, leader des audiences en France, pour diffuser les chaînes du groupe sur le service, une première mondiale. « On pourrait croire que nous avons assez de contenus incroyables pour satisfaire chaque personne sur la planète, mais il semblerait que nos abonnés veulent toujours plus de variété, c'est ce qu'on entend régulièrement », a plaisanté le codirecteur général Greg Peters lors de la conférence aux analystes jeudi. « Donc le but fondamental de ce partenariat, c'est d'élargir notre offre de divertissement », a-t-il ajouté. Netflix a ensuite conclu un partenariat avec l'Agence spatiale américaine, la Nasa, qui permettra bientôt aux utilisateurs de suivre les lancements de fusées et les mouvements d'astronautes dans l'espace. La plateforme comptait plus de 300 millions d'abonnés en décembre dernier, à la fin d'une saison des fêtes particulièrement réussie, où elle venait de gagner près de 19 millions de nouveaux abonnements. Mais l'entreprise ne divulgue plus ces chiffres désormais, afin de se concentrer sur les mesures « d'engagement » de l'audience (temps passé à regarder des contenus). Au deuxième semestre, Netflix pourra compter notamment sur une nouvelle saison de « Mercredi » et la dernière de « Stranger Things » pour capter l'attention de ses membres. « Nous avons eu 44 titres nominés aux Emmys cette année. Ça, c'est de la qualité à grande échelle », s'est félicité Ted Sarandos, l'autre codirecteur général de l'entreprise. Des contenus qui coûtent de plus en plus cher : Netflix prévoit une augmentation de ses dépenses pour la production et l'achat de contenus, sans entamer ses marges opérationnelles. L'engagement constitue un indicateur important pour l'abonnement avec publicité, dont la base d'utilisateurs a plus que doublé début 2025 par rapport à l'année précédente, selon Emarketer. Le service table sur 9 milliards de dollars de revenus tirés de cette formule d'ici 2030. Et pour toujours mieux optimiser l'engagement, Netflix teste depuis peu un outil d'intelligence artificielle (IA) générative qui permet aux abonnés de décrire ce dont ils ont envie en langage courant. Par exemple : « Je veux voir quelque chose d'effrayant, mais pas trop, et un peu drôle aussi ». « À ce stade, il ne fait aucun doute que Netflix est le leader incontesté du streaming haut de gamme », souligne l'analyste Paul Verna. « Wall Street va donc s'intéresser davantage à sa capacité à faire croître son activité qu'à savoir s'il gagne la guerre du streaming ou non. (La réponse est oui.) »


Le Figaro
5 days ago
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EasyJet dénonce les «coûts inattendus» de la grève des contrôleurs aériens en France
La compagnie aérienne britannique EasyJet a publié jeudi un bénéfice avant impôts en hausse pour son troisième trimestre décalé, mais a prévenu que des «coûts inattendus et importants» allaient peser sur son résultat estival en raison de la grève des contrôleurs aériens en France. EasyJet a «enregistré de bons résultats» pour les trois mois achevés fin juin, mais «nous sommes extrêmement mécontents de la grève des contrôleurs aériens français début juillet», a pointé le directeur général de la compagnie Kenton Jarvis, dans un communiqué. Ce mouvement social, les 3 et 4 juillet, a présenté «des difficultés inacceptables pour les clients et les équipages» et «a également engendré des coûts inattendus et importants pour toutes les compagnies aériennes», a poursuivi le dirigeant. EasyJet chiffre l'impact de cette grève à 15 millions de livres (17 millions d'euros). Déclenchée par deux syndicats minoritaires d'aiguilleurs du ciel français réclamant une amélioration des conditions de travail et des effectifs plus importants, cette grève a coûté globalement environ 120 millions d'euros aux compagnies européennes, avait estimé la semaine dernière l'organisme de surveillance du trafic aérien Eurocontrol. Publicité Lors de son troisième trimestre décalé, EasyJet a enregistré un bénéfice avant impôts en progression de 21,2%, à 286 millions de livres (330 millions d'euros), porté notamment par une hausse de plus de 10% de son chiffre d'affaires, qui a totalisé 2,9 milliards de livres. Ces résultats ont été obtenus «grâce à la forte demande» de la part de ses clients, mais aussi un calendrier favorable pour les vacances de Pâques, relève la compagnie, qui note aussi les bonnes performances de son offre de séjours EasyJet Holidays. EasyJet, qui avait dit en mai viser un nouvel «été record», estime désormais que «les perspectives» pour son exercice annuel «restent positives, avec une bonne croissance des bénéfices (...) malgré l'impact de la récente hausse des coûts du carburant et l'ampleur des mouvements sociaux du contrôle aérien français».