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Syrie : Marco Rubio exige du gouvernement qu'il empêche l'arrivée de «djihadistes violents»
Syrie : Marco Rubio exige du gouvernement qu'il empêche l'arrivée de «djihadistes violents»

Le Figaro

time3 days ago

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Syrie : Marco Rubio exige du gouvernement qu'il empêche l'arrivée de «djihadistes violents»

Les violences entre groupes druzes et bédouins sunnites qui ont éclaté le 13 juillet dans la région de Soueida, dans le sud de la Syrie, auraient fait 940 morts. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a exigé samedi du gouvernement syrien qu'il empêche l'arrivée de «djihadistes violents» dans le sud du pays, théâtre d'affrontements communautaires meurtriers depuis une semaine. Les autorités syriennes doivent utiliser «leurs forces de sécurité pour empêcher l'État islamique et autres jihadistes violents d'entrer dans la région et d'y perpétrer des massacres», a écrit M. Rubio sur le réseau social X. Le groupe État islamique avait pris le contrôle de vastes pans des territoires syrien et irakien au début de la guerre civile, qui a éclaté en 2011, proclamant la création d'un «califat» transfrontalier en 2014. Les forces kurdes syriennes soutenues par les États-Unis l'ont vaincu en 2019, mais les jihadistes ont maintenu une présence, en particulier dans le vaste désert syrien. Publicité Un cessez-le-feu dans la province de Soueida Les forces gouvernementales «doivent également demander des comptes et traduire en justice toute personne coupable d'atrocités, y compris dans leurs propres rangs», a par ailleurs écrit le chef de la diplomatie américaine. «Les combats entre groupes druzes et bédouins dans la région doivent aussi cesser immédiatement», a-t-il exigé. Les violences entre groupes druzes et bédouins sunnites qui ont éclaté le 13 juillet dans la région de Soueida, dans le sud de la Syrie, ont fait 940 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une organisation basée à Londres qui s'appuie sur un vaste réseau de sources à travers le pays. Le pouvoir syrien a annoncé samedi un cessez-le-feu dans la province de Soueida et a commencé à y redéployer des forces dans l'objectif d'y rétablir la paix, mais des journalistes de l'AFP y ont encore observé des tirs, des incendies et des pillages dans la journée. Selon l'OSDH, les combattants druzes ont repris le contrôle de la ville de Soueida, mais des combats continuent dans le reste de la province.

Une crise humanitaire sans précédent en 2025 selon Médecins sans frontières
Une crise humanitaire sans précédent en 2025 selon Médecins sans frontières

24 Heures

time4 days ago

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Une crise humanitaire sans précédent en 2025 selon Médecins sans frontières

Le bilan annuel de l'ONG vient de paraître et alerte sur les situations de crises et de conflits. Le point avec le directeur général, Stephen Cornish. Publié aujourd'hui à 16h32 Le bilan annuel de MSF alerte sur les risques sanitaires dans les zones de conflits. IMAGO/Le Pictorium En bref: Fraîchement publié, le rapport annuel de Médecins sans frontières (MSF) Suisse, dont le siège se trouve aux Jardins des Nations, à Genève, tire la sonnette d'alarme: l'année 2024 a été marquée par une escalade de la violence et une urgence sanitaire et climatique. Alors que l'accès aux soins est parfois limité en zone d'hostilités, l'organisation a dû faire preuve d'adaptation pour continuer à apporter de l'aide médicale vitale aux populations concernées. «Du jamais vu» En 2024, les équipes de MSF étaient présentes dans 34 pays. Le communiqué de presse du bilan annuel fait notamment état de «440'000 vaccinations contre la rougeole pour des enfants et près de 14'000 interventions chirurgicales». Pour évoquer ces questions, rencontre avec le directeur général de MSF Suisse, Stephen Cornish. Quelles ont été les grandes lignes pour MSF durant l'année 2024? Nous avons assisté à une hausse des conflits armés et du nombre de personnes déplacées, ainsi qu'à une série d'épidémies. Nous sommes dans une période de très grande crise, du jamais vu dans la mémoire existante, à laquelle s'ajoutent les coupes budgétaires et le non-respect du droit international dans plusieurs régions, comme au Soudan, en Ukraine ou à Gaza. Quelle est la plus grande crise à laquelle vous avez dû faire face? C'est celle au Soudan, avec des millions de déplacés internes et quelques centaines de milliers de réfugiés qui se sont enfuis dans les pays voisins, comme au Tchad, où nous assurons la majorité de la responsabilité médicale. Portrait de Stephen Cornish, directeur général de Médecins sans frontières (MSF) Suisse, dans les locaux genevois de MSF, à l'occasion de la sortie du rapport annuel de MSF Suisse. Nicolas Dupraz Bien que MFS Suisse ne soit pas présente à Gaza, des équipes de MSF se trouvent toutefois sur place. Quels sont les enjeux majeurs auxquels doit faire face l'organisation? À Gaza, nous faisons face à deux problématiques majeures: l'accès, qui est menacé, et le blocus, qui empêche l'acheminement de la quasi-totalité des importations d'aide humanitaire cruciale pour la population gazaouie. De plus, nous faisons face à des tirs sur nos ambulances et nos cliniques. Nous discutons donc tous les mois pour savoir si nous pouvons rester ou non. Les retombées de la guerre ont également été ressenties au Liban, où MSF Suisse a intensifié et réorganisé ses activités pour répondre aux besoins médicaux croissants, notamment près de la frontière avec Israël. Comment MSF peut s'adapter pour maintenir un espace humanitaire dans de tels contextes? L'an passé, 17 collègues ont été tués dans des incidents critiques, dont 4 en service. Ces décès sont intolérables et nous constatons de plus en plus de failles dans le système humanitaire, notamment avec l'augmentation de combattants et d'États qui ne respectent pas le droit international humanitaire. L'organisation est donc contrainte de s'adapter, avec des équipes réduites sur le terrain, un travail à distance ou la collaboration avec des acteurs locaux. Mais, si nous n'arrivons pas à établir des garanties de sécurité, nous remettrons nos activités en cause et risquons de les interrompre. La malnutrition a atteint des taux alarmants en 2024. Alors que MSF a pris en charge près de 81'000 enfants malnutris, quelles ressources avez-vous déployées? Nous sommes spécialisés dans la prise en charge des cas sévères. Les équipes ont déployé une plus grande surveillance sur le terrain, pour nous permettre d'intervenir plus tôt. Ce fut notamment le cas au Nigeria, où la situation préoccupante de l'an passé à permis d'anticiper l'acheminement de l'aide d'urgence, afin d'être à la hauteur de la situation. Quel bilan pour MSF face à la recrudescence du VIH et des épidémies? Le bilan annuel montre une hausse des contaminations au VIH, aggravée par la crise du Covid-19. Le réajustement des fonds alloués à la lutte contre ce virus a freiné les dépistages et les prises en charge. Les épidémies menacent tout le monde, comme l'a prouvé le Covid-19. La lutte doit se faire à la source, en vaccinant. Mais les conflits et le manque de financement freinent la lutte. Nous ne sommes pas à l'abri d'un risque de pandémie, une réponse collective est donc indispensable. Que présagez-vous pour la suite? Heureusement, le manque d'empathie de certains gouvernements n'est pas reflété dans le soutien citoyen que reçoit MSF. L'an passé a été marqué par la solidarité, grâce à plus de 250'000 donateurs en Suisse, ce qui est un record. Maintenant, les gouvernements doivent prendre leurs responsabilités, le secteur humanitaire ne peut pas tout faire. L'urgence humanitaire Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Irak : trois champs pétrolifères touchés par des attaques de drones au Kurdistan irakien
Irak : trois champs pétrolifères touchés par des attaques de drones au Kurdistan irakien

Le Figaro

time6 days ago

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Irak : trois champs pétrolifères touchés par des attaques de drones au Kurdistan irakien

Longtemps en proie à des conflits, l'Irak est fréquemment confronté à des attaques de ce type, souvent liées à des luttes d'influence par procuration entre l'Iran, les États-Unis et leur allié Israël. Trois champs pétrolifères de la région autonome du Kurdistan, dans le nord de l'Irak, ont été touchés ce mercredi matin par des attaques de drones chargés d'explosifs, ont indiqué les forces kurdes, au lendemain d'une attaque similaire ayant entraîné l'interruption des activités d'un champ pétrolifère. Ces dernières semaines, l'Irak a été le théâtre d'une série d'attaques de drones et de roquettes non revendiquées. Celles de mercredi portent à cinq le nombre de champs pétrolifères touchés au Kurdistan en l'espace d'une semaine. Publicité «À 06H00 et 06H15 (03H00 et 03H15 GMT), deux drones chargés d'explosifs ont attaqué» le champ pétrolifère de Pechkabir, exploité par le groupe pétrolier norvégien DNO, et à 07H00 (04H00 GMT), un drone similaire a frappé le champ de Tawke, dans le district de Zakho, ont indiqué les services de lutte contre le terrorisme du Kurdistan. Une autre attaque à 07H14 (04H14 GMT) a visé un champ pétrolifère géré par les États-Unis dans la province de Dohuk. Aucune victime n'a été signalée. Au lendemain d'une autre attaque Longtemps en proie à des conflits, l'Irak est fréquemment confronté à des attaques de ce type, souvent liées à des luttes d'influence par procuration entre l'Iran, les États-Unis et leur allié Israël. Ces attaques surviennent également à un moment où les tensions entre Bagdad et Erbil au sujet des exportations de pétrole s'exacerbent, un important oléoduc traversant la Turquie étant fermé depuis 2023 en raison de différends juridiques et de problèmes techniques. Les attaques de mercredi sont survenues au lendemain d'une autre attaque au drone chargé d'explosifs qui a entraîné la suspension des activités dans le champ pétrolifère de Sarsang, à Duhok, exploité par la société américaine HKN Energy. Lundi, un drone a été abattu près de l'aéroport d'Erbil tandis que deux autres ont touché le champ pétrolifère de Khourmala, dans la même province, causant des dégâts matériels. Le Kurdistan irakien se présente comme une relative oasis de stabilité dans un Irak instable, attirant les investisseurs étrangers grâce à ses liens étroits avec les États-Unis et les pays européens.

Lors d'un appel avec Trump, Poutine affirme que la Russie «ne renoncera pas à ses objectifs» en Ukraine
Lors d'un appel avec Trump, Poutine affirme que la Russie «ne renoncera pas à ses objectifs» en Ukraine

Le Figaro

time11-07-2025

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Lors d'un appel avec Trump, Poutine affirme que la Russie «ne renoncera pas à ses objectifs» en Ukraine

Vladimir Poutine a également plaidé auprès de son homologue américain, lors d'une conversation téléphonique, pour un règlement «diplomatique» des conflits au Moyen-Orient, dont la récente guerre entre l'Iran et Israël. Vladimir Poutine s'est entretenu avec son homologue américain Donald Trump. Au cours de cet entretien téléphonique, le président russe a déclaré que la Russie «ne renoncera pas à ses objectifs» en Ukraine, tout en se disant ouvert à la poursuite des négociations avec Kiev. Cette discussion entre les deux hommes, la sixième depuis le retour du milliardaire républicain à la Maison-Blanche, est intervenue au lendemain de l'annonce par Washington de l'arrêt de la livraison de certaines armes à l'Ukraine, plus de trois ans et demi après le début de l'offensive russe. Cette décision de son principal fournisseur en équipements militaires risque de mettre Kiev dans une position difficile à un moment où les troupes russes continuent d'avancer sur le front. En déplacement au Danemark jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Européens à accroître leur soutien face à ce qui s'apparente à un désengagement américain. Publicité L'échange entre Vladimir Poutine et Donald Trump jeudi, qui a duré environ une heure, a été qualifié devant les journalistes de «franc» par le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov. Ils ont évoqué le conflit en Ukraine et la situation au Moyen-Orient, ainsi que les relations entre leurs deux pays. Donald Trump a reconnu qu'il n'avait fait «aucun progrès» avec son homologue russe. La Russie «continue à rechercher une solution politique et négociée au conflit» avec l'Ukraine, a affirmé le président russe à son homologue, selon Iouri Ouchakov. Vladimir Poutine a «souligné la volonté de la partie russe de poursuivre le processus de négociation» entamé à Istanbul, où ont récemment eu lieu deux sessions de pourparlers directs russo-ukrainiens aux maigres résultats. «Notre président a également déclaré que la Russie poursuivrait ses objectifs, à savoir l'élimination des causes profondes bien connues qui ont conduit à la situation actuelle», a insisté Iouri Ouchakov. «Et la Russie ne renoncera pas à ces objectifs», a-t-il ajouté. Ukraine, Iran, Syrie, etc. Moscou réclame notamment de l'Ukraine qu'elle lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce à entrer dans l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev. Les deux présidents ont également évoqué les conflits au Moyen-Orient, dont la récente guerre entre l'Iran et Israël et la Syrie, le chef de l'Etat russe ayant plaidé pour un règlement «exclusivement par des moyens politiques et diplomatiques», d'après Iouri Ouchakov. Les deux présidents «ont confirmé leur intérêt mutuel pour la mise en œuvre d'une série de projets économiques prometteurs, notamment dans les domaines de l'énergie et de la recherche spatiale», a-t-il encore noté. Donald Trump a opéré depuis son retour au pouvoir un rapprochement inattendu avec Moscou, reprenant le contact avec Vladimir Poutine et allant parfois jusqu'à faire porter à l'Ukraine la responsabilité de la situation actuelle. Donald Trump s'était récemment dit frustré par l'absence de progrès pour trouver une issue à ce conflit qu'il avait promis de régler rapidement. Mardi, c'était le président français Emmanuel Macron qui avait parlé au téléphone avec Vladimir Poutine, pour la première fois depuis 2022, à l'encontre de la politique visant à isoler maître du Kremlin prônée par les Européens. Kiev et ses alliés occidentaux réclament depuis des mois un cessez-le-feu en Ukraine, auquel se refuse Moscou qui estime qu'une pause dans les combats donnerait aux Ukrainiens l'opportunité de se réarmer grâce aux livraisons occidentales.

République démocratique du Congo
République démocratique du Congo

La Presse

time08-07-2025

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République démocratique du Congo

Les habitants de Goma, en République démocratique du Congo, vivent dans une zone grise, oubliée, sacrifiée, témoigne l'auteur de la lettre. L'auteur a séjourné à Goma, en République démocratique du Congo, du 6 avril au 6 mai 2025 Musavuli Olivier Kambere Technicien en information et en recherche sociale au Collège de Maisonneuve « L'arbre ne rejette pas ses racines. » — Proverbe africain En avril 2025, j'ai pris une décision incomprise : retourner à Goma, ma ville natale dans l'est de la République démocratique du Congo, alors sous contrôle des rebelles de l'AFC/M23. Vingt ans après avoir fui la guerre et trouvé refuge au Canada, j'ai voulu revoir cette terre abandonnée par l'État, meurtrie par les conflits, et étouffée par le tribalisme. À Montréal, certains collègues m'ont souhaité bon courage. D'autres m'ont regardé avec inquiétude. Sur place, les réactions furent plus crues : « Tu es fou ! Nous, on rêve de fuir ce pays. Toi, tu reviens ? » Je répondais simplement : « Ma vie n'a pas plus de valeur que la vôtre. » Dans les rues de Goma, j'ai vu la peur, la méfiance, et la lassitude d'un peuple trahi. J'ai vu la militarisation civile, encouragée par un État dépassé. Les Wazalendo, ces groupes armés dits « patriotes », opèrent sans encadrement, sans uniforme, sans règles. Résultat : braquages, violences nocturnes, climat d'insécurité. Paradoxalement, certains habitants préfèrent aujourd'hui la présence de l'AFC/M23 : « Au moins, eux ne nous volent pas tous les soirs », m'a confié un commerçant. Ce constat est glaçant. Quand les civils finissent par tolérer une force rebelle, non par adhésion, mais parce qu'elle apporte un minimum d'ordre, c'est le signe que l'État a totalement failli à sa mission. Le rejet identitaire Mais ce qui m'a le plus frappé, c'est le rejet identitaire. Dès mon entrée à la frontière, les regards étaient lourds, suspicieux. À cause de mon apparence physique, on me prenait pour un Tutsi, voire l'un des Banyamulenge, donc potentiellement un ennemi. Ce soupçon, je l'ai déjà vécu en 1996, quand fuir signifiait traverser des camps contrôlés par les milices Interahamwe. Trente ans plus tard, la même peur ressurgit. Ce n'est pas ce que je suis qui pose problème, mais ce que je semble être. Comment une nation peut-elle se reconstruire si elle juge ses enfants à leur visage ? Même au Canada, l'ombre du racisme m'a parfois poursuivi : en 2009, une image de singe a été collée sur ma porte. Mais ici, j'ai aussi connu la justice, l'écoute, l'opportunité. Ce contraste me renforce dans l'idée que le racisme n'est jamais l'apanage d'un peuple, mais celui d'esprits étroits. La guerre à Goma ne se joue pas seulement avec des armes. Elle se joue dans les regards, dans les mots, dans les exclusions. On réduit souvent ce conflit à une lutte pour les minerais ou le territoire. Mais sur le terrain, c'est aussi une guerre contre l'autre, contre celui qui ne rentre pas dans le moule tribal ou politique. L'abandon est palpable. Kinshasa sanctionne les zones sous occupation : banques fermées, routes coupées, hôpitaux paralysés. Ces mesures ne frappent pas les rebelles, elles punissent les civils. Human Rights Watch et la CENCO l'ont dénoncé, mais rien ne change. Les habitants de Goma vivent dans une zone grise, oubliée, sacrifiée. Une lumière dans la grisaille Et pourtant, dans cette grisaille, j'ai vu une lumière. Des femmes qui traversent la ville pour vendre quelques bananes. Des enfants en uniforme, courant vers une école qui tient debout par miracle. Une résilience silencieuse, méprisée par les gouvernants, mais tenace. Certaines personnes m'ont dit : « Si toi, un Canadien, tu es revenu, peut-être que la guerre va finir. » J'aurais voulu y croire. Mais je me suis contenté de répondre avec un sourire. Dans mon cœur, je pensais à ceux qu'on appelle les habitants des zones vertes — ces gens qui, chaque matin, peuvent sortir de chez eux sans craindre une rafale ou un enlèvement. Moi, je suis revenu pour voir. Et je repars pour témoigner. Pas pour accuser un camp, mais pour rappeler que les premières victimes d'une guerre, ce sont toujours les civils. Ceux qui n'ont pas choisi leur camp, leur visage, leur destin. Le Congo ne connaîtra jamais la paix tant qu'il ne sera pas juste avec tous ses enfants. Et vous, que feriez-vous si votre propre pays vous tournait le dos ? « Quand deux éléphants se battent, c'est l'herbe qui souffre. » — Proverbe africain Je remercie chaleureusement mes filles pour leur soutien quotidien, ainsi que mes collègues du Collège de Maisonneuve au Canada pour leur encouragement constant. Leur présence a été précieuse tout au long de ce projet. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

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