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Lyon : l'un des plus grands campements de la ville évacué par les forces de l'ordre ce matin
Lyon : l'un des plus grands campements de la ville évacué par les forces de l'ordre ce matin

Le Figaro

time10 hours ago

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Lyon : l'un des plus grands campements de la ville évacué par les forces de l'ordre ce matin

L'un des principaux bidonvilles de la ville de Lyon, situé sous le pont de Jean-Macé (7e arrondissement) a été démantelé ce mardi matin lors d'une opération de police. Véritable bidonville où les tentes côtoyaient les installations faites de bric et de broc au cœur du 7e arrondissement de Lyon, le campement de Jean-Macé, menacé de démantèlement depuis le début du mois de juillet, a été évacué ce mardi matin à l'aube par les forces de l'ordre. L'opération a finalement été lancée par la préfecture du Rhône appliquant une décision du tribunal administratif de Lyon qui a validé fin juin la demande de la métropole de Lyon de faire évacuer le camp. En tout, 35 personnes ont été évacuées. Parmi elles, cinq personnes ont été interpellées au vu de leur situation administrative et trois autres ont été arrêtées par la police aux frontières. Suite à un diagnostic social, 11 adultes et 2 enfants ont été pris en charge au regard de leur vulnérabilité. Publicité «Depuis le début de l'année, la situation s'est fortement dégradée avec une densification du campement et une intensification des faits de violence. Le maire (Grégory Doucet, NDLR) a alerté à plusieurs reprises et écrit à la préfète au mois d'avril. Des agents de la métropole ainsi que des salariés de prestataires de la ville ont subi des violences et refusent désormais d'intervenir sur place. Difficile dans ces conditions de maintenir un état de salubrité compatible avec un espace public passant», a expliqué au Figaro début juillet Sophia Popoff, l'adjointe au maire déléguée au logement et à l'hébergement d'urgence (EELV). Selon les services de l'État, «ces campements illégaux avaient fait l'objet de plusieurs signalements pour des faits de violences et de trafic de stupéfiants».

Soyons intolérants envers l'itinérance
Soyons intolérants envers l'itinérance

La Presse

time4 days ago

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Soyons intolérants envers l'itinérance

Depuis le début de l'été, les avocats se succèdent devant les tribunaux pour repousser le moment du démantèlement du campement d'itinérants rue Notre-Dame. Ils y seront encore ce vendredi. Cette situation vous rappelle-t-elle quelque chose ? D'été en été, on joue dans le même film. Un film où les perdants sont toujours les mêmes. Je pourrais écrire : attend-on que quelqu'un meure pour agir ? Pour faire de la lutte contre l'itinérance une priorité ? Mais quelqu'un est déjà mort – plusieurs personnes, même, au cours des dernières années –, et cela n'a pas changé grand-chose. Je ne dis pas qu'il ne se fait rien. Il y a beaucoup d'organismes communautaires sur le terrain qui tentent de créer des petits miracles avec peu de moyens. La Ville de Montréal et le gouvernement du Québec ne se croisent pas les bras non plus, mais ils n'en font pas assez. Surtout, ils le font sans ligne directrice. Malgré les nombreuses initiatives et les différentes tables de concertation créées au fil des ans, il n'y a toujours pas de chef d'orchestre qui coordonne et détermine les priorités dans ce dossier. Et ce, même si on le réclame depuis plusieurs années. Il y a encore trop de travail en silo. Ces observations figurent dans le rapport de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM) dévoilé le 10 juillet dernier. Dans ce rapport, l'OCPM recommande de mettre fin aux démantèlements, ce à quoi la Ville de Montréal s'oppose. C'est surtout cette recommandation qui a attiré l'attention. Mais ce volumineux document de 298 pages comporte beaucoup d'autres observations qui méritent notre attention. On y souligne entre autres le manque de leadership des différents gouvernements face à la crise de l'itinérance. Les auteurs observent « un déficit majeur sur le plan de la gouvernance, à Montréal et au Québec ». Ils notent aussi « un manque de clarté et d'imputabilité quant aux rôles et responsabilités des acteurs impliqués ». Or, ajoutent-ils, « cette lacune dans la gouvernance limite la capacité d'intervention, entraîne une gestion inefficace des ressources et provoque un désengagement et un épuisement professionnel chez le personnel œuvrant en itinérance ». C'est assez grave comme constat. On reproche également à la Ville de Montréal de mettre l'accent sur la sécurité des personnes logées aux dépens de celle des Montréalaises et Montréalais en situation d'itinérance. Or, rappellent les auteurs du rapport, nous avons tous les mêmes droits dans cette ville, que nous soyons logés ou pas. On recommande à la Ville de subventionner davantage les organismes communautaires, d'agir de façon plus marquée contre la crise du logement, de « créer les conditions propices à une cohabitation harmonieuse sur son territoire » et de redéfinir le mandat du commissaire à l'itinérance. Il n'existe pas de formule magique pour s'attaquer à l'itinérance. C'est un problème complexe, exacerbé par d'autres crises : celle du logement, de la dépendance aux substances et de santé mentale. Il n'y a pas de formule magique, mais il y a quand même des approches qui ont fait leurs preuves. À commencer par l'établissement d'un vrai leadership. On pourrait certainement arriver à de meilleurs résultats si les trois ordres de gouvernement – municipal, provincial et fédéral – mettaient en place une gouvernance claire, et que Québec prenait la direction de ce dossier. C'est l'une des 22 recommandations de l'OCPM. J'ai parlé des conclusions de ce rapport avec le responsable du dossier de l'itinérance au comité exécutif de la Ville de Montréal, Robert Beaudry. Il ne s'en cache pas, certaines conclusions du rapport l'ont heurté. « Quand je lis que la Ville de Montréal manque de leadership, personnellement, j'ai pris un coup, me confie-t-il. Depuis la pandémie, on a fait une réflexion profonde, on a créé le service d'habitation, on a mis sur pied l'Équipe mobile de médiation et d'intervention sociale (EMMIS). » PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Robert Beaudry On trouve ça moche de se faire dire qu'on n'en fait pas assez, mais on met notre orgueil de côté. On va arrêter d'être toujours sur le volet des compétences et arriver avec des actions qui dépendent de 'nos' compétences. Robert Beaudry, responsable du dossier de l'itinérance au comité exécutif de la Ville de Montréal Les conclusions de l'OCPM quant à l'absence de leadership de Québec devraient intéresser toutes les villes québécoises. Depuis le sommet sur la question organisé par l'Union des municipalités du Québec (UMQ) en septembre 2023, les villes demandent justement au gouvernement provincial d'en faire plus. L'objectif de départ de cette consultation était de se pencher sur la question de la cohabitation sociale entre personnes logées et personnes en situation d'itinérance sur le territoire montréalais. L'OCPM a vite réalisé qu'il était impossible de parler de cohabitation sans prendre un pas de recul et considérer l'ensemble de la situation. C'est ce qui fait de ce rapport un document précieux auquel on pourra se référer à l'avenir. Dans leur conclusion, les commissaires expriment le souhait que l'intolérance de certains face aux personnes en situation d'itinérance puisse devenir une intolérance collective face à l'itinérance. On ne saurait mieux dire. Un mot sur les femmes Les Autochtones, la communauté LGBTQ+ et les femmes ne vivent pas l'itinérance de la même façon qu'un homme blanc d'âge moyen. Les femmes sont particulièrement vulnérables face à l'itinérance. Elles sont moins visibles et ont tendance à éviter les refuges mixtes et les haltes-chaleur. Harcèlement, violence, viols… voilà la dure réalité des femmes qui vivent dans la rue, d'où les besoins urgents de développer des ressources qui leur sont destinées, notent les commissaires de l'OCPM. À quand des haltes-chaleur – et des haltes-fraîcheur – pour femmes seulement ? Lisez le rapport de l'OCPM Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Démantèlement d'un important groupe de hackers prorusses
Démantèlement d'un important groupe de hackers prorusses

La Presse

time6 days ago

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Démantèlement d'un important groupe de hackers prorusses

(La Haye) Les agences Europol et Eurojust ont annoncé mercredi le démantèlement du groupe de hackers prorusses NoName057(16), responsable de multiples attaques visant l'Ukraine et ses alliés, en ciblant notamment des infrastructures importantes en Europe. Agence France-Presse « Lors d'une journée d'action le 15 juillet, le botnet, qui utilisait des centaines de systèmes informatiques à travers le monde, a été démantelé et plusieurs suspects ont été identifiés, dont les principaux instigateurs résidant en Fédération de Russie », ont déclaré les agences européennes dans un communiqué. Plus de détails suivront.

La Cour suprême autorise Trump à poursuivre le démantèlement du ministère de l'Éducation
La Cour suprême autorise Trump à poursuivre le démantèlement du ministère de l'Éducation

Le Figaro

time15-07-2025

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La Cour suprême autorise Trump à poursuivre le démantèlement du ministère de l'Éducation

La Cour suprême des États-Unis à majorité conservatrice a provisoirement autorisé lundi 14 juillet le président Donald Trump à poursuivre son démantèlement programmé du ministère de l'Éducation ainsi que sa réduction massive des effectifs du ministère. En mars, le ministère de l'Éducation a annoncé une réduction de près de 50% de ses effectifs, peu avant que Donald Trump ne signe un décret donnant instruction à la ministre, Linda McMahon, de «commencer à éliminer le ministère une bonne fois pour toutes». Un projet attendu et applaudi par la droite américaine, mais qui nécessite l'aval du Congrès. Une vingtaine d'États ainsi que des syndicats d'enseignants ont contesté en justice ces décisions, faisant valoir que le gouvernement viole le principe de séparation des pouvoirs en empiétant sur les prérogatives du Congrès. Un juge fédéral de Boston (nord-est) leur a donné raison en mai, suspendant le décret présidentiel et ordonnant la réintégration des centaines de fonctionnaires licenciés. La Cour suprême de neuf juges a levé cette suspension, contre l'avis des trois progressistes. La juge Sonia Sotomayor, au nom des trois progressistes, a dénoncé une «décision indéfendable». «Quand le pouvoir exécutif annonce son intention de violer la loi puis met cette promesse à exécution, le devoir du pouvoir judiciaire est de faire barrage à cette illégalité, pas de la faciliter», écrit-elle. Publicité Un rôle important L'impact de ce démantèlement annoncé n'est pas comparable avec ce qu'il serait dans un pays centralisé où l'éducation est gérée au niveau national, comme la France. Aux États-Unis, ce domaine relève déjà largement des autorités locales. Le ministère américain de l'Éducation joue néanmoins un rôle important, en particulier via les subventions fédérales aux écoles situées dans des zones défavorisées sur le plan économique et social. Il ne peut pas être complètement démantelé sans l'adoption d'une loi nécessitant 60 votes au Sénat, où les républicains disposent actuellement de 53 sièges. La semaine dernière, la Cour suprême avait déjà ouvert la voie aux licenciements massifs de fonctionnaires fédéraux voulus par Donald Trump en levant une décision d'un tribunal de première instance.

Cour suprême américaine: Le démantèlement du ministère de l'Éducation peut continuer
Cour suprême américaine: Le démantèlement du ministère de l'Éducation peut continuer

24 Heures

time14-07-2025

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Cour suprême américaine: Le démantèlement du ministère de l'Éducation peut continuer

Les juges conservateurs, majoritaires, ont donné lundi un feu vert provisoire au démantèlement du ministère de l'Éducation. Publié aujourd'hui à 23h46 Mis à jour il y a 10 minutes Des policiers de la Cour suprême des États-Unis montent la garde, le 27 juin 2025 à Washington. AFP La Cour suprême des Etats-Unis à majorité conservatrice a provisoirement autorisé lundi le président Donald Trump à poursuivre son démantèlement programmé du ministère de l'Education ainsi que sa réduction massive des effectifs du ministère. En mars, le ministère de l'Education a annoncé une réduction de près de 50% de ses effectifs, peu avant que Donald Trump ne signe un décret donnant instruction à la ministre, Linda McMahon, de «commencer à éliminer le ministère une bonne fois pour toutes». Un projet attendu et applaudi par la droite américaine, mais qui nécessite l'aval du Congrès. Une vingtaine d'Etats ainsi que des syndicats d'enseignants ont contesté en justice ces décisions, faisant valoir que le gouvernement viole le principe de séparation des pouvoirs en empiétant sur les prérogatives du Congrès. Un juge fédéral de Boston (nord-est) leur a donné raison en mai, suspendant le décret présidentiel et ordonnant la réintégration des centaines de fonctionnaires licenciés. La Cour suprême de neuf juges a levé cette suspension, contre l'avis des trois progressistes Une «décision indéfendable» La juge Sonia Sotomayor, au nom des trois progressistes, a dénoncé une «décision indéfendable». «Quand le pouvoir exécutif annonce son intention de violer la loi puis met cette promesse à exécution, le devoir du pouvoir judiciaire est de faire barrage à cette illégalité, pas de la faciliter», écrit-elle. L'impact de ce démantèlement annoncé n'est pas comparable avec ce qu'il serait dans un pays centralisé où l'éducation est gérée au niveau national, comme la France. Aux Etats-Unis, ce domaine relève déjà largement des autorités locales. Le ministère américain de l'Education joue néanmoins un rôle important, en particulier via les subventions fédérales aux écoles situées dans des zones défavorisées sur le plan économique et social. Il ne peut pas être complètement démantelé sans l'adoption d'une loi nécessitant 60 votes au Sénat, où les républicains disposent actuellement de 53 sièges. La semaine dernière, la Cour suprême avait déjà ouvert la voie aux licenciements massifs de fonctionnaires fédéraux voulus par Donald Trump en levant une décision d'un tribunal de première instance. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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