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« Un mal pour un bien » : à Grigny, la Grande-Borne se transforme, entre nostalgie et grandes attentes
« Un mal pour un bien » : à Grigny, la Grande-Borne se transforme, entre nostalgie et grandes attentes

Le Parisien

time7 days ago

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« Un mal pour un bien » : à Grigny, la Grande-Borne se transforme, entre nostalgie et grandes attentes

Il faut plisser les yeux pour déchiffrer le graffiti, posé par-delà la place sur un mur défraîchi : « La Treille, notre quartier, notre enfance, notre histoire. » Signe évident de l'importance de l'endroit pour plusieurs générations. Autrefois cœur battant de la Grande-Borne à Grigny , la place de la Treille, et sa voisine, la place de l'Oiseau, sont devenues d'immenses chantiers à ciel ouvert. Ces dernières semaines, les pelleteuses ont remplacé les emblématiques pigeons géants, déplacés cet hiver . Logements, commerces, dalles, garages… L'ensemble est en cours de démolition dans le cadre de l'Anru 2, programme de rénovation urbaine. Y compris le cinéma historique, abandonné de longue date et qui doit être rasé à la rentrée.

Un devis pour démolir le bâtiment en détérioration sur du Parc
Un devis pour démolir le bâtiment en détérioration sur du Parc

La Presse

time10-07-2025

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Un devis pour démolir le bâtiment en détérioration sur du Parc

Vendredi dernier, le bâtiment en détérioration a forcé l'évacuation des résidants des deux immeubles voisins, après qu'un passant a observé des briques tomber de la structure. Un devis pour démolir le bâtiment en détérioration sur du Parc Après des mois sans avancée concrète avec le propriétaire, l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal obtiendra vendredi un devis de démolition pour le bâtiment qui menace de s'effondrer sur l'avenue du Parc et qui a forcé l'évacuation de dizaines de personnes. C'est ce qui a été annoncé lors de la séance du conseil d'arrondissement, le 7 juillet dernier. « L'arrondissement utilise des mesures exceptionnelles de force majeure afin d'agir rapidement [et] travaille avec une firme d'ingénierie afin d'obtenir, pour le vendredi 11 juillet, un devis de démolition du 5990, avenue Parc, signé par un ingénieur », a expliqué Francis Huot, porte-parole de l'arrondissement, dans un courriel envoyé à La Presse. Vendredi dernier, le bâtiment en détérioration a forcé l'évacuation des résidants des deux immeubles voisins, après qu'un passant a observé des briques tomber de la structure. Une mauvaise histoire qui se répète pour les locataires d'un de ces deux immeubles : en mars, une façade du 5900 du Parc s'était carrément effondrée sur certains appartements. Si la majorité de ces résidants ont pu réintégrer leur logement après quelques semaines, certains n'ont pas eu cette chance et ont dû quitter le leur par mesure de sécurité. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, ARCHIVES LA PRESSE La démolition du bâtiment aurait dû être complétée par son propriétaire, Daniel Lalonde, précise l'arrondissement dans son courriel. Ce dernier avait déposé une demande de démolition en mai 2023, mais a cessé de participer aux démarches après que l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal lui a demandé des documents complémentaires. L'arrondissement anticipe pour l'instant un délai de quatre semaines avant que les résidants des bâtiments adjacents puissent réintégrer leur logement. Or, « plusieurs éléments restent à confirmer », précise-t-on dans le courriel. « J'ose espérer que ça va être le plus court possible, que ce soit fait avant le 4 août, les quatre semaines », a réagi Ian Cucurull, propriétaire d'un des immeubles adjacent au 5990 du Parc, évacué pour la première fois vendredi dernier. « Mais si les locataires peuvent y retourner dans quatre semaines, je vais être content dans les circonstances », a-t-il ajouté, en entrevue avec La Presse. Selon l'arrondissement, le devis permettra de choisir un entrepreneur rapidement et d'accorder un contrat de gré à gré « en raison de la force majeure » devant laquelle la Ville se trouve. Des dizaines de locataires affectés M. Cucurull, qui était présent à la séance du conseil d'arrondissement lundi, était accompagné de plusieurs de ses locataires. Il y a une locataire qui a fait énormément d'anxiété et qui a des ennuis de santé assez intenses, assez pour que ce soit difficile pour elle de marcher. Il y a des étudiants. D'autres qui ont loué parce que leur logement était proche de leur travail. Ça a beaucoup d'impact, sur énormément de personnes. Ian Cucurull, propriétaire d'un des bâtiments évacués vendredi dernier Autre conséquence de la détérioration du bâtiment : c'est maintenant trois voies sur cinq sur l'avenue du Parc qui sont fermées dans le secteur, rapporte M. Cucurull. « Il va y avoir énormément de trafic dans les jours à venir », ajoute-t-il. M. Cucurull espère que cette expérience servira de leçon pour améliorer la gestion de situations similaires à l'avenir, à la Ville de Montréal. Le mois dernier, La Presse dévoilait que Montréal se butait à des propriétaires problématiques après la déchéance de leurs bâtiments, forçant même parfois l'embauche de détectives privés pour les retracer.

« Les appartements étaient agréables et lumineux mais extrêmement dangereux » : Rouen dit adieu à ses immeubles « verre et acier »
« Les appartements étaient agréables et lumineux mais extrêmement dangereux » : Rouen dit adieu à ses immeubles « verre et acier »

Le Parisien

time08-07-2025

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« Les appartements étaient agréables et lumineux mais extrêmement dangereux » : Rouen dit adieu à ses immeubles « verre et acier »

Entre l'incendie de l'entreprise Lubrizol en 2019, celui de l'entrepôt Bolloré Logistics et celui de la flèche de la cathédrale en 2024, les habitants de Rouen ont de quoi être traumatisés. Celui de la rue Saint-Julien, en septembre 2023, qui a vu s'effondrer deux immeubles de type « verre & acier », était déjà un de trop. D'autant que ce n'était pas une première pour ces réalisations des années 1970 qui ont déjà fait suffisamment de victimes. C'est donc avec un certain soulagement que les Rouennais que les Rouennais au courant ont pu saluer ce lundi 07 juillet, après un long parcours administratif et un chantier de six mois de désamiantage, le lancement des opérations de démolition rive gauche dont les immeubles « verre & acier » laisseront place d'ici à 2027 à un nouveau quartier baptisé « Blossom Park ». C'est pourtant pour faire face au besoin de logements dans les années 1970, que 500 logements dits « verre & acier » furent construits entre 1968-1970 dans le quartier de la Grand Mare, mis au point par Lods, Depondt, Beauclair architectes, en collaboration avec les grands industriels de l'acier, de l'aluminium français et du verre français qu'étaient Pechiney et Saint-Gobain. Suivront douze immeubles dans le quartier Saint-Julien, sur la rive gauche. Considérés à l'époque comme le renouveau de l'architecture en raison des techniques de construction et des matériaux utilisés, leurs « œuvres » valurent à leurs créateurs de nombreux prix saluant ces appartements « modernes, flexibles et lumineux ». Au fil des années, leurs occupants ont pourtant eu le temps de déchanter. Des réclamations ont jailli sur le manque d'isolation phonique et thermique et sur les infiltrations des sols. Mais ces immeubles ont surtout montré leur faiblesse à l'occasion de très nombreux incendies qui firent tout de même, entre 1975 et 2023 pas moins de huit morts et des dizaines de blessés. Un programme de démolition a donc été mis en place ne conservant que deux immeubles dans les Hauts de Rouen, classés Monuments historiques en 2010. Il aura toutefois fallu attendre 20 mois pour que ceux de la rue Saint-Julien soient définitivement mis à terre. « Enfin ! C'est un des chantiers les plus attendus à Rouen. Cela fait longtemps qu'on attend la déconstruction de ces tours pour des raisons tragiques même si cela n'a pas toujours été qu'une histoire malheureuse. Ceux qui ont habité les verre & acier vous diront que les appartements étaient plutôt agréables et lumineux, mais extrêmement dangereux. On en a fait l'expérience sur les Hauts de Rouen et ici avec les risques d'incendie et les morts », a déclaré Nicolas Mayer Rossignol, maire de Rouen et président de la Métropole Rouen Normandie devant les grignoteuses en action. Celles-ci avaleront en quelques semaines les dix tours restantes « dont 90 à 95 % des matériaux seront valorisés par les filières du verre, du bois et de l'acier. Seul l'amiante sera enfoui » a indiqué Enzo Spennato, directeur des travaux pour la société Désamiantage France Démolition. Une fois le terrain libéré, un nouvel écoquartier verra le jour d'ici à 2027, en vertu « d'un projet lancé en juillet 2020, imaginé en consultation avec les habitants, les commerçants, les associations et aussi les enfants de l'école à proximité ». Selon la description d'Alexandre de Lagarde, directeur régional Normandie Cogedim, « sur une emprise de trois hectares, Blossom Park sera 100 % piéton et connecté aux mobilités douces et aux transports en commun. Il comprendra à terme, 175 logements en accession libre, sociaux et étudiants, des services dont une micro-crèche, un parc public d'un hectare avec une mare écologique et 400 arbres dont 24 conservés. » L'avenir radieux version XXIe siècle.

Mobilité : des grosses perturbations sur la E411
Mobilité : des grosses perturbations sur la E411

Le Soir

time06-07-2025

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Mobilité : des grosses perturbations sur la E411

Un fâcheux contretemps dans le processus de démolition d'un pont a sérieusement perturbé le trafic, dimanche, sur la E411 à hauteur de Jezus-Eik. Vers Bruxelles « Nous avons subi quelques retards lors de cette démolition nocturne du pont », a expliqué au Laatste Nieuws Marijn Struyf, porte-parole de De Werkvennootschap, une entreprise spécialisée dans les gros chantiers liés à la mobilité. « Nous avons dû faire face à des problèmes de stabilité, que nous ne pouvons constater qu'au moment où nous commençons à ouvrir le pont. Concrètement, il s'agissait de quelques poutres très difficiles à desserrer. La circulation en direction de Bruxelles a finalement pu reprendre peu après 8 h. » Vers Namur La circulation en direction de Namur a, par contre, été perturbée toute la journée. Selon Marijn Struyf, ces contrariétés seraient dues à une grue tombée en panne sur les voies en direction de la Wallonie. « Nous avons fait appel à un technicien », dit-il. « Le démontage et l'enlèvement de la grue prendront également du temps mais l'heure de pointe matinale de lundi ne sera pas affectée. »

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