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Daphné Bürki rejoint la Grande matinale de France Inter pour l'interview «Nouvelles têtes»
Daphné Bürki rejoint la Grande matinale de France Inter pour l'interview «Nouvelles têtes»

Le Figaro

time2 days ago

  • Entertainment
  • Le Figaro

Daphné Bürki rejoint la Grande matinale de France Inter pour l'interview «Nouvelles têtes»

L'animatrice récupère à la rentrée le créneau de 9h50 sur la station de radio publique, à la place de la journaliste Mathilde Serrell. Sept ans après «Bonjour la France» sur Europe 1, Daphné Bürki est de retour derrière le micro. Ce vendredi 18 juillet, France Inter a annoncé dans un communiqué que l'animatrice de France Télévisions rejoignait pour la saison prochaine sa « Grande Matinale ». Dès le 28 août, la jurée de « Drag Race France » prendra la place de la journaliste Mathilde Serrell et sera en charge de l'interview « Nouvelles têtes » à partir de 9h50, du lundi au jeudi. Cette case correspond à un entretien d'une dizaine de minutes avec l'un des visages émergents du monde de la culture. À lire aussi «Ça n'a pas été facile tous les jours de se lever à 1h40» : Florence Paracuellos dit au revoir à la matinale de France Inter Publicité « Je suis très heureuse d'accueillir Daphné Bürki à France Inter et de lui confier les rênes de ce rendez-vous au cœur de notre nouvelle 'Grande Matinale' », déclare la directrice de la radio, Adèle Van Reeth. Elle salue « une grande professionnelle qui connaît bien la radio et l'audiovisuel public, et qui a surtout à cœur de défendre la culture sous toutes ses formes, en donnant à chacun l'envie de s'y intéresser». Un nouveau défi pour l'animatrice de France Télévision qui vient de perdre son émission quotidienne sur France 4 «Culturebox, le show». L'émission culturelle est remplacée par «La maison des maternelles» désormais présentée par Marie Portolano. Une matinale repensée autour de nouveaux visages Mathilde Serrell, qui animait jusque-là cette interview, lancera quant à elle un nouveau magazine culturel sur France Inter de 10h à 10h30. « Elle analysera les tendances culturelles et ce qu'elles disent de la société, avec des invités : acteurs, observateurs, agitateurs et penseurs de ces phénomènes culturels y seront conviés », précise France Inter dans son communiqué. La journaliste conserve également sa chronique « Un monde nouveau » à 7h40 aux côtés de Patrick Cohen et Benjamin Duhamel. La « Grande Matinale », désormais orpheline de Léa Salamé, s'étendra à la rentrée de 7h à 11h. Les deux premières heures seront présentées par Nicolas Demorand, accompagné de Benjamin Duhamel pour l'interview politique. La seconde partie, plus axée sur la culture et la société, sera menée par Sonia Devillers. Le nouveau magazine de Mathilde Serrell et l'interview «Nouvelles têtes» s'inscrivent dans cette deuxième tranche.

Joaquin Phoenix n'a jamais oublié cette interview, « l'une des pires soirées » de sa vie
Joaquin Phoenix n'a jamais oublié cette interview, « l'une des pires soirées » de sa vie

Le HuffPost France

time3 days ago

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Joaquin Phoenix n'a jamais oublié cette interview, « l'une des pires soirées » de sa vie

PEOPLE - Il est des souvenirs que Joaquin Phoenix a dû mal à rayer de sa mémoire. Son interview pour David Letterman, en 2009, est de celles-ci. Invité du late-night show de Stephen Colbert, ce mardi 15 juillet, l'acteur américain actuellement à l'affiche du dernier film d'Ari Aster Eddington est revenu sur cet épisode, « l'une des pires soirées » de sa vie. « C'était tellement inconfortable. Je le regrette, je ne le referai jamais. Je suis vraiment désolé », souffle-t-il d'un air malicieux à la télévision américaine. « Je ne sais pas si David Letterman (qui est parti à la retraite en 2015, ndlr) nous regarde », lui rétorque son hôte. « Il se pourrait, espère Joaquin Phoenix. Et je dois juste lui dire que je suis désolé. » Retour en arrière. Nous sommes à la fin des années 2000, et le comédien, déjà auréolé du Golden Globe du meilleur pour son interprétation de Johnny Cash dans Walk The Line de James Mangold, est bien installé dans le paysage hollywoodien. Et pourtant, sans crier gare, celui-ci révèle vouloir tout abandonner pour se consacrer à la musique. L'information est confirmée par le Hollywood Reporter, qui précise que son premier album serait produit par P. Diddy. Des mois plus tard, Joaquin Phoenix débarque alors chez David Letterman. Grosse barbe, cheveux ébouriffés et lunettes de soleil sur le nez… Le look débraillé de l'homme surprend. Ses propos égarés, aussi. La séquence est lunaire, et pousse à croire qu'il serait en pleine dépression. Évidemment, rien de tout ça n'était vrai. La scène avait été en réalité pensée pour les besoins d'un faux documentaire baptisé I'm Still Here, une parodie réalisée par Casey Affleck proposant de suivre avec humour le début de carrière de Joaquin Phoenix dans le hip-hop. Ce dont, toutefois, David Letterman n'était pas officiellement au courant. « Je veux que Dave me lacère » « Quand j'ai participé à cette émission avec Dave, se souvient-il, toujours au micro de Stephen Colbert, j'ai d'abord fait la pré-interview dans mon personnage, et je me suis rendu compte que c'était un peu ridicule. Alors, j'ai rappelé les équipes, et leur ai dit : 'Écoutez, je vais le faire. […] Je veux juste que Dave me lacère. Je veux que ce soit vraiment dangereux.' » Plus laconique que dangereuse, la séquence l'a marquée. Mais ce n'est pas la première fois qu'il revient dessus. À peine un an après les faits, il s'en était déjà excusé auprès du principal intéressé sur le même plateau, espérant « ne pas l'avoir offensé ». « Tu as interviewé de très nombreuses personnes, et je pensais que tu saurais faire la différence entre un personnage et une personne réelle », lui avait-il exposé. Fin de l'histoire ? Pas vraiment. Des années plus tard, David Letterman avait pour sa part reconnu un fait notoire : il était au courant de ce qui se tramait en avance. Il n'empêche. « J'ai adoré ce moment, parce que c'était comme s'entraîner sur un sac de musculation, a-t-il confié au podcast d'Howard Stern, en 2017. C'était simple. C'était juste un entraînement à la batte. »

Arracher les ailes des mouches
Arracher les ailes des mouches

La Presse

time5 days ago

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Arracher les ailes des mouches

J'ai rarement autant aimé détester un animateur que Thierry Ardisson. Et pourtant, tout en maugréant devant ses questions guidounement inquisitrices et son machisme dépassé, je demeurais scotché devant les moments uniques qu'il savait créer sur ses plateaux. Oui, on peut appeler ça du sadomasochisme de téléspectateur. Depuis l'annonce de sa mort, les médias français multiplient les superlatifs. J'ai lu quelque part « Sa Majesté du PAF » (paysage audiovisuel français). On respire un peu… Lisez l'article sur la mort de Thierry Ardisson Il est vrai que Thierry Ardisson a marqué son époque et a exploité la télévision de façon remarquable. Pour lui, une émission était d'abord un concept puissant. Le publicitaire qu'il a été en début de carrière l'a amené à créer une manière de faire qui n'appartenait qu'à lui et qui a ensuite fait école. Ardisson fut un intervieweur plus qu'un animateur. Durant toute sa carrière, il a mis à profit une technique qui reposait sur une seule chose : balancer des questions rédigées comme des slogans qui allaient faire mouche. Il m'épatait moins quand il faisait de longs résumés de la vie d'un invité qui ne faisait qu'acquiescer à ses affirmations. Celui qui a étendu la pratique des questions-cartons a aussi été un adepte des entrevues-concepts qui passaient par des thématiques : « Si tu étais une perversion ? » « Si tu étais un supplice ? » L'intérêt pour les téléspectateurs était de comparer les réponses d'un invité à celles des autres. Une entrevue, pour lui, devait comporter une bonne dose de provocation et d'audace ayant trempé dans l'acide. Pour réussir cela, il se faisait un devoir de ne pas cultiver de liens amicaux avec ses invités. « Un bon intervieweur, c'est quelqu'un qui, quand il était petit, aimait bien arracher les ailes des mouches », a-t-il déclaré au journal 20 Minutes en 2019. Ardisson a dû décapiter beaucoup de mouches, car ses questions impudiques étaient parfois à la limite du supportable. Combien de fois ai-je éprouvé un malaise à la vue d'un invité d'Ardisson visiblement ciblé pour être le con du dîner ? Il se défendait en parlant de simple provocation. C'est facile. Où s'arrête le désir de provoquer et où commence la méchanceté au service du divertissement ? D'ailleurs, je n'ai jamais compris comment il faisait pour choisir ses victimes. Il pouvait s'en prendre à quelqu'un de vulnérable ou à un faux-cul. Comme il pouvait être protecteur à l'égard de quelqu'un de fragile ou d'un pourri qui tente de s'offrir une rédemption. Il n'y avait pas de règle. L'autre ingrédient indispensable de sa recette a été le mélange des genres qu'il créait parmi ses invités. Une vedette qui tente de revenir à l'avant-scène grâce à une autobiographie, un politicien émergeant d'un scandale et une jeune starlette du porno pouvaient partager le même plateau. Il avait compris que ce melting-pot faisait tomber les barrières et contribuait à faire jaillir une forme de vérité. Ardisson était l'anti-Pivot. Tout opposait les deux hommes. Mais on a eu besoin des émissions littéraires du second autant que des concepts distrayants du premier. Quand Bernard Pivot présentait ses émissions devant des étagères de livres avec des auteurs intellectuels, Ardisson faisait les siennes au Palace ou aux Bains-Douches avec des invités qui avaient ingurgité une bouteille de champagne et sniffé quelques lignes de coke avant de s'installer devant les micros. Deux générations, deux approches, deux résultats, mais un éventail dont on a besoin. Thierry Ardisson a connu une prodigieuse carrière, car il a procuré à la télévision ce qu'il lui fallait, et au bon moment. Mais cet état de grâce n'est pas éternel. Cet homme d'une grande intelligence le savait trop bien. Déjà, en 2017, lors d'une entrevue avec le youtubeur Squeezie, extrêmement populaire en France, il sentait que le monde de l'audiovisuel était en train de lui tirer le tapis sous les pieds. Visionnez le passage de Squeezie sur le plateau de Thierry Ardisson Sa réaction fut de ridiculiser son jeune invité. « Vous êtes un génie, car votre boulot consiste à vous filmer en train de jouer à des jeux vidéo et à le diffuser. » Ardisson avait compris que la terrible descente vers la vacuité et le divertissant qui frappe nos sociétés était irrémédiable et qu'elle ne ferait que s'accentuer. Celui qui se disait encore récemment monarchiste et croyant s'est alors mis à interviewer des morts grâce à son émission Hôtel du temps. Voilà qui dit tout. Ce qui m'attriste le plus avec ce départ, c'est que la liberté dont a joui Thierry Ardisson, même si elle faisait mal, même si elle créait des malaises, ne sera jamais plus possible à la télévision. C'est bête à dire, mais il y a une part de lui qui va me manquer. Peut-être le bout où j'aimais le détester.

Mort de Thierry Ardisson : quand Milla Jovovich, furieuse, quittait le plateau de « Tout le monde en parle »
Mort de Thierry Ardisson : quand Milla Jovovich, furieuse, quittait le plateau de « Tout le monde en parle »

Le HuffPost France

time6 days ago

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Mort de Thierry Ardisson : quand Milla Jovovich, furieuse, quittait le plateau de « Tout le monde en parle »

TÉLÉVISION - Un ton provocateur, que les téléspectateurs n'oublieront pas de sitôt. Alors que Thierry Ardisson s'est éteint à l'âge de 76 ans des suites d'un cancer du foie, comme l'a indiqué sa famille ce lundi 14 juillet, certains moments de télévision cultes qu'il a offerts resteront. Parmi ses clashs les plus mémorables, figure l'interview de l'actrice Milla Jovovich sur le plateau de Tout le monde en parle sur France 2, en 2002. Venue faire la promotion du film Resident Evil, dans lequel elle jouait, la jeune femme alors âgée de 27 ans subit pendant de longues minutes les moqueries de Thierry Ardisson et les attaques sexistes de Laurent Baffie. Mal à l'aise, elle reste d'abord professionnelle et se prête au jeu, souriante. Jusqu'à ce que Thierry Ardisson évoque les démêlés judiciaires de son père, incarcéré durant huit ans aux États-Unis pour fraude à l'assurance. La goutte de trop pour l'actrice. « Oui, c'est vrai, mon père a passé huit ans en prison. J'ai perdu mon père pendant huit ans », lance-t-elle avant de jeter furieuse son verre d'eau, puis de quitter dans la foulée le plateau les larmes aux yeux, comme on peut le voir dans la séquence ci-dessous. « On était sexistes, machistes et cons » En 2019, Thierry Ardisson était revenu sur cette interview polémique. « Quand les journalistes recevaient Milla Jovovich, ils lui disaient bêtement : 'vous êtes la femme de Luc Besson et vous avez fait 'Jeanne d'Arc''. Moi j'avais travaillé un peu plus le sujet et j'avais découvert que son père avait fait huit ans de prison », s'était-il défendu. « C'est vrai que lui balancer cette histoire, qui a dû être épouvantable pour elle quand elle était petite, n'était pas la meilleure chose à faire. Il n'y a pas eu de mauvaise intention de ma part, seulement du professionnalisme, mais je comprends sa réaction », avait-il ajouté. Milla Jovovich n'est pas la seule femme à avoir fait les frais du ton parfois machiste de Thierry Ardisson et de ses co-animateurs. On se souvient notamment du départ de Christine Angot de ce même plateau, en 2000 (à la fin de la vidéo ci-dessous). « On était sexistes, machistes et cons », avait reconnu Laurent Baffie en avril dernier dans l'émission Quelle Époque ! sur France 2. « Quand je dis ça, Thierry déteste parce qu'il dit qu'il ne faut jamais s'excuser. Moi, je pense qu'il faut s'excuser quand on fait des erreurs », avait-il reconnu.

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