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Le nombre de foyers de chikungunya grimpe en flèche en Hexagone, les conseils pour se protéger
Le nombre de foyers de chikungunya grimpe en flèche en Hexagone, les conseils pour se protéger

Le HuffPost France

time5 days ago

  • Science
  • Le HuffPost France

Le nombre de foyers de chikungunya grimpe en flèche en Hexagone, les conseils pour se protéger

SANTÉ - Douze foyers de transmission du chikungunya recensés en Hexagone, pour une trentaine de cas au total. C'est le bilan de Santé publique France, qui prévient que cette tendance à la hausse risque de se prolonger. « D'autres cas seront vraisemblablement identifiés y compris en dehors des zones habituelles de transmission », prévient l'agence de santé publique dans un bilan hebdomadaire. Ce niveau, exceptionnellement élevé en hexagone, s'explique par une épidémie outre-mer qui a frappé La Réunion et Mayotte ces derniers mois, ainsi que par les fortes chaleurs. Le virus se transmet via des piqûres de moustique tigre et provoque de fortes fièvres ainsi que des douleurs musculaires. Apparu en métropole en 2004, le moustique tigre continue son expansion sur le territoire : début 2025, il était implanté dans 81 départements, soit 84 % des départements métropolitains, selon des données diffusées mi-mai par Santé publique France. Vêtements clairs et amples Transmis par les piqûres des femelles moustiques, le chikungunya n'a généralement pas de conséquences graves. Mais il peut être dangereux pour certaines populations à risque, comme les nouveau-nés. Pour se protéger au mieux, Santé Publique France recommande de porter « des vêtements longs, amples, clairs, couvrant les bras et les jambes, surtout le matin et en fin de journée, lorsque les moustiques sont actifs ». Ils diminuent l'attractivité visuelle et thermique pour les moustiques et insectes en général. Au niveau individuel, il est également préconisé d'appliquer un répulsif cutané efficace (DEET, icaridine ou IR3535 selon les formulations disponibles), en respectant les indications d'usage sur les enfants ou femmes enceintes. La protection dure généralement entre 4 et 8 heures, selon l' Agence Régionale de Santé de La Réunion. On peut également installer une moustiquaire autour des lits et des grilles ou moustiquaires aux fenêtres et portes. Les dispositifs anti-moustiques (serpentins à brûler, diffuseurs électriques ou raquettes) peuvent être utilisés, à l'intérieur ou à l'extérieur, selon les consignes d'aération et d'utilisation sécurisée. On peut aussi créer un courant d'air avec un ventilateur ou utiliser la climatisation si possible, car les moustiques ne supportent pas bien les environnements frais. Pas de récipients d'eau stagnante Pour réduire le développement des larves, le Ministère de la Santé recommande de vider tous les récipients d'eau stagnante, notamment les coupelles des pots de fleurs, arrosoirs, gouttières, seaux, pneus, etc. et de couvrir les réceptacles d'eau de pluie, surtout en période de fortes précipitations. Après un séjour dans une zone à risque (comme La Réunion ou Mayotte), le Ministère suggère de surveiller les symptômes pendant au moins 15 jours après le retour : fièvre, douleurs articulaires ou musculaires, fatigue, éruption cutanée, parfois conjonctivite ou nausées. En cas de symptômes, consultez rapidement un médecin en précisant votre voyage. Santé Publique France indique que deux vaccins ont récemment obtenu une autorisation de mise sur le marché européenne : le vaccin IXCHIQ du laboratoire Valneva et le vaccin VIMKUNYA du laboratoire Bavarian Nordic. La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande actuellement l'usage d'IXCHIQ dans un contexte épidémique (La Réunion, Mayotte) uniquement pour des personnes âgées de 18 à 64 ans avec comorbidités, ainsi que pour les professionnels exposés (agents de lutte antivectorielle). VIMKUNYA fait l'objet d'un examen en cours par la HAS.

« L'impression de m'être fait tabasser » : sauriez-vous reconnaître le chikungunya ?
« L'impression de m'être fait tabasser » : sauriez-vous reconnaître le chikungunya ?

Le Soir

time6 days ago

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  • Le Soir

« L'impression de m'être fait tabasser » : sauriez-vous reconnaître le chikungunya ?

C'est un vendredi soir comme un autre pour David, passé en famille au restaurant. La quarantaine sportive, il est en pleine forme. Mais à 2 h du matin survient un réveil brutal : « J'avais des douleurs atroces aux pieds, aux chevilles et aux jambes, avec l'impression de m'être fait tabasser. » David ne s'étonne pas très longtemps : il est médecin, vit à La Réunion, sa femme et ses trois enfants ont eu le chikungunya il y a quinze jours. C'est donc son tour. Un moustique-tigre lui a transmis le virus, comme à des dizaines de milliers d'habitants de l'île de l'océan Indien avant et après lui.

Chikungunya : 12 foyers de transmission identifiés en métropole, 30 cas recensés au total
Chikungunya : 12 foyers de transmission identifiés en métropole, 30 cas recensés au total

Le Parisien

time6 days ago

  • Science
  • Le Parisien

Chikungunya : 12 foyers de transmission identifiés en métropole, 30 cas recensés au total

Douze foyers de transmission du chikungunya sont désormais recensés en métropole, pour trente cas au total, annonce ce mercredi Santé publique France , qui prévient que cette tendance à la hausse risque de se prolonger . « Le nombre de foyers de transmission illustre le risque important de transmission autochtone de ces virus en France hexagonale, prévient l'agence de santé publique dans un bilan hebdomadaire. D'autres cas seront vraisemblablement identifiés y compris en dehors des zones habituelles de transmission. » Pour l'heure, douze foyers de transmission du chikungunya, dont le virus se transmet via des piqûres de moustique-tigre et provoque de fortes fièvres ainsi que des douleurs musculaires, ont été signalés. « À Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône, ndlr), 13 cas ont été identifiés dont deux cas domiciliés dans les communes voisines de Grans et Lambesc, signale notamment Santé publique France. Il s'agit du foyer le plus étendu à ce stade. » Ce niveau, exceptionnellement élevé en métropole, aussi tôt dans l'été, s'explique notamment par une épidémie outre-mer qui a frappé La Réunion et Mayotte ces derniers mois. Les autorités sanitaires ont enregistré depuis le printemps plusieurs centaines de cas arrivés en métropole depuis La Réunion. À cela s'ajoute par ailleurs un cas autochtone de dengue , signalé début juillet en Auvergne-Rhône-Alpes. C'est pour l'heure le seul en métropole, cette maladie étant également transmise par le moustique-tigre. Le risque d'une transmission épidémique de ces virus en métropole est aussi accru par les fortes chaleurs : les températures élevées contribuent en effet à la circulation du moustique-tigre, un phénomène accentué par le réchauffement climatique.

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