Dernières actualités avec #patron


Le Parisien
3 days ago
- Business
- Le Parisien
« Je ne veux plus subir en silence » : exploité par un restaurant à Saint-Brieuc, ce Marocain sans papiers se défend
Une étoile sur cinq. Mais seulement parce qu'on ne peut pas mettre moins. Si Souhail Bouguerba a laissé un avis aussi accablant sur Google à propos du restaurant Allo Tacos de Saint-Brieuc ( Côtes-d'Armor ), ce n'est pas pour se plaindre de la qualité de la nourriture, mais de son patron. Une forme d'avertissement à tous ceux qui seraient tentés d'y travailler. Ce Marocain sans-papiers de 32 ans affirme avoir été exploité par le chef d'entreprise durant deux ans, victime d'un chantage à la régularisation. Une histoire tristement banale sauf que Souhail a décidé qu'il ne voulait plus « subir en silence ». Il a porté plainte auprès du Procureur de la République à la fin du mois de juin pour soumission à des conditions de travail indignes, emploi d'un étranger ne disposant pas d'une autorisation de travail, et travail dissimulé . « Je suis déterminé à aller jusqu'au bout », explique-t-il.


Le Parisien
10-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Pommeuse : un ex-salarié séquestré par son patron et trois complices pour un camion non rendu
L'histoire commence avec cet ancien salarié d'une entreprise située dans la zone d'activités de Pommeuse, près de Coulommiers (Seine-et-Marne), qui est accusé par son ancien patron de ne pas avoir restitué un camion. L'employé, qui ne fait plus partie des effectifs de la société depuis quelques semaines, est finalement invité à venir prendre un verre avec ce fameux patron, ce mercredi soir, vers 22h30. L'ouvrier, âgé de 25 ans, ne se doute de rien et se rend au rendez-vous. Seul. Mais il tombe dans un guet-apens. Son patron l'attend avec trois complices et du reste employés à lui. Pendant trois à quatre heures, ils le séquestrent, menaçant de l'égorger ou de le brûler, exhibant de l'essence ou des lames, pour appuyer la réalité de leur menace. Ils veulent à tout prix que leur prisonnier paie la somme de 9000 euros en dédommagement du camion qu'il aurait volé ou égaré, on ne sait trop. Au cours de sa détention, l'ex salarié parvient tout de même à appeler des amis à lui. Ces deux hommes entrent dans l'entrepôt pour venir à sa rescousse. Des coups sont alors échangés. Une arme à feu est exhibée pour menacer les camarades de la victime. Finalement, elle et ses sauveteurs réussissent à fuir l'entrepôt et à prévenir la police. Il est alors aux environs de 3h30. Comme on est en pleine nuit, comme le patron et ses acolytes sont dans un lieu privé et comme il n'y a plus de victime à secourir, les policiers n'ont pas le droit de pénétrer dans l'entrepôt. Ils choisissent tout de même de monter la garde. Et lorsque trois des suspects se décident à quitter les lieux, ils sont interpellés. Le quatrième se rendra plus tard à la police. Mais après négociation. Ce jeudi après-midi, les quatre hommes, âgés entre 27 et 41 ans, étaient toujours en garde à vue dans les locaux du commissariat de Coulommiers. Contacté, le procureur de la République de Meaux, Jean-Baptiste Bladier, explique que « pour l'instant, la qualification retenue est celle d'extorsion avec arme ».


Le Figaro
08-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Un important incendie dans une entreprise lyonnaise blesse grièvement son patron et provoque l'évacuation des salariés
Un important dispositif de 60 pompiers a été déployé dans la zone industrielle de Chassieu pour venir à bout d'un feu de copeaux magnésium dans une entreprise de photogravure ce lundi en banlieue est lyonnaise. Quelque 140 salariés ont dû être évacués. Un important incendie s'est déclaré ce lundi après-midi dans une entreprise de la zone industrielle de Chassieu, en banlieue est de Lyon. Le patron de la Société lyonnaise de photogravure a été grièvement blessé et pris en charge par les secours. C'est un stock de copeaux de magnésium qui a pris feu pour une raison encore indéterminée. Une matière délicate à éteindre pour les soldats du feu qui ont dû utiliser non pas de l'eau ou de la mousse mais de la poudre. Le stock de magnésium a par ailleurs été cimenté, indique une source bien informée au Figaro. Publicité Le patron grièvement brûlé Il a donc fallu déployer un important dispositif de 60 pompiers, pour évacuer quelque 140 salariés de deux entreprises, la société lyonnaise de photogravure et une voisine. Grièvement touché le patron de l'entreprise a été transféré au service grands brûlés de l'hôpital Édouard Herriot de Lyon. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur l'origine de l'incendie. À lire aussi Trois morts dans l'incendie d'une maison à Feyzin, près de Lyon «Fondée en 1992, la Société Lyonnaise de Photogravure s'est forgé une réputation solide en tant que pionnière dans la fabrication de clichés en magnésium et laiton», indique-t-elle sur son site internet. Elle est spécialisée dans les dorures, les gaufrages et les estampe pour habiller différents supports, des bouteilles de parfum notamment.