Dernières actualités avec #BrunoRetailleau


Le Figaro
4 days ago
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Un rabbin israélien menace «de mort» Emmanuel Macron, une enquête ouverte
David Daniel Cohen a publié une vidéo dans laquelle il invite le chef de l'État «à préparer son cercueil». Bruno Retailleau a saisi la justice. Une enquête a été ouverte après des propos menaçants visant le président Emmanuel Macron, tenus par un rabbin israélien dans une vidéo, après un signalement du ministre de l'Intérieur, a indiqué vendredi le parquet de Paris. Le rabbin «a proféré plusieurs menaces abjectes notamment à l'encontre du Président de la République», a écrit sur X Bruno Retailleau, dénonçant «des propos totalement inacceptables». «J'ai immédiatement saisi la plateforme Pharos afin de bloquer leur diffusion» et «également signalé ces propos à la justice au titre de l'article 40 du code de procédure pénale», a ajouté le ministre. Suite aux signalements de Bruno Retailleau et de Pharos, une enquête a été ouverte «concernant des menaces de mort à l'encontre du président de la République», a précisé le parquet, confirmant partiellement une information du Parisien. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la PJ parisienne, a-t-on ajouté. Publicité «Il a tout intérêt à se préparer son cercueil» Dans une vidéo diffusée sur YouTube, le rabbin David Daniel Cohen, qui semble vivre en Israël, s'en est pris à Emmanuel Macron, à qui il reproche son projet de reconnaissance de l'État de Palestine. Avec cette reconnaissance, prévue en septembre, le président Emmanuel Macron exprime «son antisémitisme profond» et lance «une déclaration de guerre à Dieu», dit en français le rabbin dans cette vidéo de 37 minutes intitulée «La téfila de Moché Rabbénous - La fin de la France et de l'Iran». «Ce président français, il faut qu'il le sache, il a tout intérêt à se préparer son cercueil. Dieu va lui montrer ce que ça veut dire vouloir être aussi effronté et vouloir avoir des déclarations contre Dieu», poursuit-il. Condamnant «avec force les propos abjects et intolérables de Daniel David Cohen», le grand rabbin de France, Haïm Korsia, sur X, a tenu «à préciser qu'il n'a jamais exercé de fonction rabbinique en France, qu'il n'a pas été formé ni n'est diplômé de l'école rabbinique de France».


Le Parisien
4 days ago
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Nouveau texte, réintroduction du pesticide... Malgré les censures des Sages, Retailleau et Duplomb n'abdiquent pas
Bruno Retailleau ne renonce pas. Après avoir vu, jeudi, sa loi sur l'extension de la durée de rétention des étrangers jugés dangereux être censurée par le Conseil constitutionnel, le ministre de l'Intérieur s'est engagé ce vendredi, dans un communiqué, à présenter à la rentrée un nouveau projet de loi, modifié, pour répondre aux griefs exposés par les Sages. Des griefs qu'il a accueillis « avec une extrême préoccupation ». Le locataire de Beauvau se garde toutefois de préciser comment la loi pourrait être retravaillée. Mais il peut compter sur le soutien de François Bayrou : « Je pense que l'impossibilité d'allonger la rétention des étrangers présumés dangereux est un grand risque. On doit y réfléchir pour agir. C'est ce que nous faisons, le ministre de l'Intérieur et moi, avec le président de la République », confie le Premier ministre au « Parisien » - « Aujourd'hui en France ». Une manière de contourner la décision des Sages, qui ont pourtant clairement censuré la mesure ? « Chaque décision du Conseil constitutionnel est accompagnée d'un raisonnement juridique, qui souvent ouvre des espaces à de nouvelles procédures. Donc il faut les analyser pour rétablir une situation », justifie le chef du gouvernement. Les soutiens de Duplomb à l'Assemblée désemparés Le sénateur LR Laurent Duplomb se verrait bien lui aussi remettre sa mesure prévoyant la réintroduction sous condition de l'acétamipride en France censurée par le Conseil constitutionnel sur le métier. Cet ancien représentant de la FNSEA ne semble pas vivre la décision des Sages comme un échec. Il y verrait presque une opportunité. « Le Conseil constitutionnel ne ferme pas la porte, a-t-il affirmé ce vendredi matin sur RMC. En fait, il nous donne les éléments qui pourraient permettre, avec un nouveau texte, de trouver des solutions pour pouvoir peut-être réintroduire l'acétamipride. » À l'Assemblée nationale, même ceux qui avaient soutenu la loi semblent quelque peu désemparés par les projets du sénateur. « Le mieux serait peut-être qu'il parte en vacances, non ? Et qu'il arrête de penser qu'il sait tout du droit ? », lance une tête pensante du socle commun.


Le Parisien
4 days ago
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Un an de prison dont 10 mois avec sursis requis contre l'homme qui a allumé sa cigarette avec la flamme de la tombe du Soldat inconnu
Il avait reconnu en garde à vue avoir allumé lundi sa cigarette avec la flamme de la tombe du Soldat inconnu à Paris. Le tribunal correctionnel de Paris a requis un an de prison dont 10 mois avec sursis pour le prévenu de nationalité marocaine jugé en comparution immédiate. Une peine assortie d'une obligation de ne pas revenir dans les XVIe, XVIIe et VIIIe arrondissements de Paris. Dans son réquisitoire, le juge a précisé que le prévenu « a une maladie très réelle », mais que sa bipolarité ne peut pas amoindrir sa responsabilité. L'entourage de Bruno Retailleau avait indiqué que le ministre souhaitait que le titre de séjour de cet homme de 47 ans en situation irrégulière lui soit retiré. VidéoIl allume sa cigarette avec la flamme du soldat inconnu Sur une vidéo relayée mardi par plusieurs comptes sur X, il s'était accroupi près de la flamme sous l'Arc de Triomphe à Paris, pour y allumer une cigarette. L'homme âgé de 47 ans était reparti tranquillement, sous le regard de quelques touristes. Ces images, qui ne durent même pas 10 secondes, ont suscité l'indignation sur les réseaux sociaux. [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter « Indigne et misérable » Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau avait dénoncé sur X un geste « indigne et misérable », qui porte « atteinte à la mémoire de ceux qui sont morts pour la France ». Il avait précisé que l'homme avait « reconnu les faits » en garde à vue. Patricia Mirallès, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, avait saisi la justice, selon un message qu'elle a posté sur X, déplorant « un geste d'une indécence inacceptable ». « On ne bafoue pas impunément la mémoire de la France », a-t-elle souligné.


Le HuffPost France
4 days ago
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Retailleau n'a (vraiment) pas digéré la décision du Conseil constitutionnel sur la rétention et persiste
POLITIQUE - Bruno Retailleau en a gros sur le coeur à propos du Conseil constitutionnel. Outre la décision de censurer l'article phare de la loi Duplomb, que son parti Les Républicains soutenait, le ministre de l'Intérieur s'est également vu infliger un camouflet par les Sages sur l'allongement de la durée maximale d'enfermement en centre de rétention administrative. Un désaveu qu'il n'entend pas laisser passer. Dans un communiqué diffusé en début d'après midi ce vendredi, le ministre de l'Intérieur dit avoir pris connaissance de la décision du Conseil constitutionnel « avec une extrême préoccupation ». Les Sages ont estimé que le texte, porté par une sénatrice LR, pour allonger de 90 à 210 la durée maximale en CRA des étrangers condamnés pour des faits graves ou présentant un risque majeur pour l'ordre public était contraire à la Constitution et au principe qui veut que « nul ne peut être arbitrairement détenu ». Le coup est rude pour Bruno Retailleau qui se vante de porter, depuis son arrivée à Beauvau, une ligne de fermeté absolue. Et qui n'entend pas en changer. En dépit de cette première censure, le ministre a annoncé s'atteler à la préparation d'un texte « modifié » qu'il va « préparer en demandant son avis au Conseil d'État. » « Je présenterai cette nouvelle version au plus tôt devant le Parlement », indique-t-il. Retailleau s'en prend au Conseil constitutionnel Entre autres arguments, Bruno Retailleau s'appuie sur la législation européenne qui « autorise une durée de 6 mois dans tous les cas, pouvant être prolongée de 12 mois supplémentaires en l'absence de perspective d'éloignement immédiat. » « Notre arsenal juridique décroche désormais complètement du droit européen », s'émeut le ministre. La directive citée par Bruno Retailleau autorise limite bien la durée de rétention administrative à 18 mois. Mais, comme le précise le site Toute l'Europe, cette règle votée en 2008 avait avant tout vocation à imposer une durée maximale aux pays qui n'en avaient pas jusqu'alors. Les États qui prévoyaient déjà des durées plus courtes, dont la France, n'avaient pas d'obligation de s'aligner. Néanmoins, et comme le souligne le ministre, des discussions sont en cours pour la rétention puisse être « être prolongée au-delà des 24 mois normaux sur décision d'un juge » pour les personnes représentant un risque pour la sécurité. En parallèle et demi-mots, Bruno Retailleau en a profité pour régler ses comptes avec le Conseil constitutionnel, accusé d'« entraîner le désarmement de l'État » au nom de « la balance des droits et libertés. » Le texte retoqué est « un texte de bon sens. C'est un texte efficace. Augmenter la durée de rétention pour les étrangers dangereux, c'est augmenter les possibilités de les éloigner. Éloigner ces individus dangereux, c'est empêcher qu'ils menacent notre sécurité », écrit-il. Et le patron des Républicains de revenir à un cheval de bataille de son camp en réclamant que ce soit « au peuple souverain (...) de se prononcer sur les questions essentielles de la sécurité et de l'immigration, par référendum. Le moment venu. » Dixit le ministre ou le président de parti ?


Le Parisien
4 days ago
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- Le Parisien
Maire agressé en Isère : le suspect interpellé ce vendredi matin, annonce Bruno Retailleau
Il était activement recherché depuis mercredi. Malek A., 60 ans, soupçonné d'avoir violemment agressé le maire de Villeneuve-de-Marc (Isère), « a été interpellé ce matin », indique sur X le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, ce vendredi. Malek A. était en fuite depuis qu'il avait agressé le maire Gilles Dussault. Il était en conflit avec la municipalité au sujet d'un problème d'urbanisme. « Résidant dans la commune de longue date », il avait notamment saisi la justice demandant un dédommagement de 21 000 euros après l'éboulement d'une partie d'un bâtiment municipal dans la cour de sa maison, mais sa demande avait été rejetée. L'élu, d'abord hospitalisé en urgence absolue, a pu être entendu par les enquêteurs, a indiqué le parquet ce vendredi midi. Il a confirmé le déroulé des faits. Gilles Dussault « présente trois plaies dont deux au thorax et une plaie défensive », indiquait jeudi le parquet de Vienne.