Dernières actualités avec #NVA

Le Soir
a day ago
- Politics
- Le Soir
Chômage, pensions, santé : De Wever frappe fort, mais qui amortit ?
C'est du jamais vu ce siècle-ci. » Il est vrai qu'on n'avait encore jamais vu, ce siècle-ci, ni le précédent d'ailleurs, un Premier ministre nationaliste annoncer un accord politique majeur le matin du 21-Juillet, mais ce n'est pas à cela que faisait allusion Bart De Wever lundi.

Le Soir
16-07-2025
- Business
- Le Soir
Pensions : Jan Jambon veut calculer le malus selon l'année de naissance
L'Arizona s'échine à trouver un accord sur une série de dossiers épineux d'ici le 21 juillet, avant de plier bagage pour les vacances. Parmi les points sensibles : la réforme des pensions, déjà partiellement encadrée par l'accord de gouvernement mais précisée par un avant-projet de loi déposé par Jan Jambon et dont les grandes lignes ont été révélées par L'Echo ce mercredi. Le système de bonus-malus pour définir l'âge de départ à la pension anticipé laisserait la possibilité de partir à la retraite dès 60 ans après 42 années de carrière (à neuf mois de travail à temps plein ou trois trimestres pour les indépendants). Pour éviter une réduction du montant de la pension via le système de malus, Jan Jambon propose la justification de 35 années de carrière (soit au moins 156 jours de travail effectif ou de mi-temps), soit 7.020 jours au total. En moyenne, cela représente 200 jours de travail durant 35 ans. À lire aussi Grand marchandage du 21 juillet au sein de l'Arizona Si ces conditions ne sont pas remplies, une pénalité (un malus) sera appliquée. Le ministre des Pensions, Jan Jambon (N-VA) propose de calculer le malus en fonction de l'année de naissance. Pour les personnes nées entre 1961 et 1963, il serait de 2 %. De 4 % pour les personnes nées entre 1964 et 1972. Et enfin, de 5 % pour les personnes nées après 1973. Selon le ministre des Pensions, cette proposition permettrait à certains de contribuer davantage à leur pension et d'éviter une mauvaise surprise. Concernant le bonus pension, pour ceux qui repoussent leur âge de départ, le gouvernement se penche sur une limitation du nombre d'années conditionnant l'octroi de ce bonus. Intégrer ou non les périodes de maladie suscite encore des discussions au sein de la coalition., mais Jan Jambon n'est pas partisan de cette comptabilisation. La question demeure également ouverte concernant les emplois de fin de carrière et les périodes de chômage temporaire. Régime des fonctionnaires L'avant-projet prévoit également un alignement progressif du calcul des pensions des fonctionnaires alignés à celui des salariés et des indépendants. Autrement, plus question de calculer le montant de la pension sur les dix dernières années de carrière quand les salaires sont plus élevés, mais sur la totalité de carrière (fixé à 45 années théoriques). Un point qui suscite encore des discussions au sein de l'Arizona qui peine à trancher notamment le cas des professeurs et celui des magistrats.

Le Soir
14-07-2025
- Politics
- Le Soir
Céline Romainville (UCLouvain) « Un gouvernement minoritaire à Bruxelles, c'est possible mais ce sera complexe »
L'idée du MR d'un gouvernement bruxellois soutenu de l'extérieur par la N-VA est juridiquement possible, indique la constitutionnaliste. Mais il est normal que la N-VA demande des gages, car elle pourra difficilement le renverser après avoir voté la confiance. Le MR a proposé ce dimanche soir une solution inédite, pour former le gouvernement bruxellois. La N-VA ne siégerait pas au sein de l'exécutif, mais le MR accepterait de confier son secrétariat d'Etat à une personnalité de la société civile « N-VA compatible ». Nous avons demandé l'avis de Céline Romainville, professeure de droit constitutionnel à l'UCLouvain. La formule proposée par le MR tient-elle la route d'un point de vue juridique ? Oui, cela peut fonctionner. En réalité, on contourne ici l'obstacle du gouvernement minoritaire. C'est-à-dire ?

Le Soir
11-07-2025
- Politics
- Le Soir
Bruxelles : le PS « sape la présence flamande », fulmine la N-VA
Dans son message du 11 juillet, la N-VA bruxelloise attaque vivement le PS, qui selon elle mène une offensive frontale contre la communauté flamande. « Certains – avec en tête le leader du PS Ahmed Laaouej – font tout pour non seulement remettre en question, mais aussi saper activement la présence flamande à Bruxelles », avertissent vendredi, au nom de N-VA Bruxelles, la ministre flamande de Bruxelles Cieltje Van Achter, les parlementaires bruxellois Gilles Verstraeten et Mathias Vanden Borre, ainsi que le député flamand Karl Vanlouwe. « Le 11 juillet, nous affirmons clairement que nous continuerons à investir à Bruxelles, que nous continuerons à collaborer avec toutes les communautés, mais que nous défendrons en même temps notre position en tant que Flamands sans hésitation et avec conviction », déclare la N-VA. « Le sentiment anti-flamand est ouvertement attisé. Certains – avec en tête le leader du PS Ahmed Laaouej – font tout pour non seulement remettre en question, mais aussi saper activement la présence flamande à Bruxelles. Ceux qui restent silencieux à ce sujet se rendent complices », affirment les membres bruxellois de la N-VA, qui attendent avec une attention particulière le message du bourgmestre PS Philippe Close à l'hôtel de ville de Bruxelles plus tard dans la journée. « Dire non est facile. Mais trouver des solutions, c'est ce qu'on attend des politiciens », avait-il déclaré il y a quatre ans à propos du dialogue avec la communauté flamande. La N-VA souligne que la Flandre investit chaque année 1,3 milliard d'euros à Bruxelles dans la garde d'enfants, l'enseignement et la culture. « Au lieu d'embrasser cette collaboration, le PS choisit une attaque frontale contre la communauté flamande : avec un veto contre la majorité flamande, avec des tentatives de former un gouvernement minoritaire, et avec des projets de listes francophones dans le collège électoral néerlandophone », déplore le parti.

Le Soir
04-07-2025
- Business
- Le Soir
Pas encore de feu vert pour la taxation des plus-values en Conseil des ministres
Le conseil des ministres a discuté vendredi une première fois de l'accord sur la taxation des plus-values financières, dégagé en kern, sans donner de feu vert formel à ce projet, indique le cabinet du ministre des Finances Jan Jambon. Certains «éléments techniques» doivent encore être éclaircis, ce qui ne devrait pas durer longtemps, assure-t-il. Lundi matin, après une nuit complète de négociations, le Conseil des ministres restreint avait communiqué un accord conciliant les exigences de Vooruit, parti pour lequel cette nouvelle taxe est essentielle, et des autres partenaires de coalition, dont certains clairement opposés à cette nouveauté. Pour la première fois, cet accord se retrouvait vendredi entre les mains du gouvernement au complet. Mais le feu vert définitif attendra encore. Pas parce que des discussions politiques doivent encore avoir lieu, assure le cabinet Jambon, mais pour des raisons purement techniques. Le temps presse, car ce dossier a été lié à l'entrée en vigueur d'un trophée, cette fois surtout de la N-VA et du MR, soit la limitation des allocations de chômage dans le temps. Cette réforme est intégrée à la loi-programme, qui doit normalement être votée jeudi à la Chambre.