
L'absentéisme au travail atteint de nouveaux sommets
EXCLUSIF - Selon le dernier baromètre du cabinet de conseil Mercer, le taux d'absence au travail atteint le niveau inédit de 5,8 % dans le secteur privé en 2024.
C'est une lame de fond qui ne pourra pas être ignorée indéfiniment. En 2024, l'absentéisme au travail continue de progresser. Selon le dernier baromètre du cabinet de conseil Mercer, qui agrège les données de plus de 575 000 assurés au sein de 3500 entreprises, le taux d'absentéisme - c'est-à-dire la proportion de salariés absents sur l'année - s'établit à 5,8 % en 2024 (contre 5,3 % en 2023). Jamais ce chiffre n'avait, en France, été aussi élevé. Bien que les données étudiées rappellent que « les troubles musculosquelettiques et les maladies graves demeurent les causes majeures d'absentéisme de longue durée », d'autres dynamiques sont à l'œuvre. Notamment les absences liées aux risques psychosociaux, qui « ne cessent d'augmenter depuis la pandémie de Covid, avec une incidence particulièrement marquée chez les femmes, comme en témoignent les frais de santé associés », détaille le baromètre de Mercer.
L'absentéisme apparaît en effet plus marqué chez les femmes (7,9 %) que chez les hommes…
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Alerte au gaz toxique dans une usine classée Seveso : une quarantaine de salariés d'Univar confinée à Mitry-Mory
Les émanations gazeuses étaient toxiques. Une pollution chimique au chlore s'est produite, mardi vers 16 heures, au sein de l'usine de produits Univar, classée Seveso, dans la zone industrielle de Mitry-Mory (Seine-et-Marne). Un centre opérationnel départemental a été organisé en fin d'après-midi tandis qu'un important dispositif de pompiers a été mobilisé afin de circonscrire l'incident. Aucun blessé n'est à déplorer. L'usine Univar mélange des composants chimiques dans le cadre de son activité. Manifestement, un mélange de produits a entraîné des émanations toxiques de gaz chloré qui ont nécessité le lancement en urgence du plan opérationnel interne. « Comme c'est une usine classée Seveso, ils sont dans l'obligation de nous prévenir, indique Frédéric Lavigne, le directeur de cabinet du préfet de Seine-et-Marne. De notre côté, nous avons tout de suite mis en place des opérations de protection. » 42 salariés confinés pendant quatre heures Un périmètre de 500 m a ainsi été mis en place autour du site. Dans un premier temps, il comprenait les usines avoisinantes ainsi que les deux axes urbains Denis-Papin et Gay-Lussac, puis il a été réduit à 100 m autour de l'usine au fil de l'opération. Les 42 salariés d'Univar présents au moment de l'incident ont été confinés pendant environ quatre heures. « Nous avons bloqué les voies d'accès avec l'aide de la police nationale », précise Frédéric Lavigne. Alerte à la pollution chimique à l'usine Univar dans la zone industrielle de Mitry-Mory. De leur côté, 66 pompiers, dont des spécialistes formés aux risques chimiques, ainsi que 35 véhicules d'intervention et de secours ont été mobilisés. En Seine-et-Marne, cinq casernes disposent d'antennes spécialisées pour lutter contre ce type d'incidents. Celles de Coulommiers, Lagny-sur-Marne, et Mitry Mory sont intervenues hier. « Ce type d'émanation chimique présente un risque pour les voies respiratoires, rappelle le directeur de cabinet du préfet. Toutes les personnes qui sont intervenues ont été protégées afin d'y faire face. » « Lorsque deux produits chimiques qui ne sont pas compatibles sont mélangés, cela peut créer un gaz toxique, ajoute le Service départemental d'incendie et de secours de Seine-et-Marne (Sdis). Nos équipes essaient soit de le diluer soit de le neutraliser. Toutes les usines avoisinantes ont été informées de la survenue de l'incident. » La Drieat de retour pour la troisième fois en deux ans et demi Une solution a finalement été trouvée par les pompiers afin de stopper le phénomène. « Ils ont créé rideau d'eau pour éviter la propagation d'éventuelles émanations », détaille de son côté Frédéric Lavigne. Le centre opérationnel a donc été levé vers 20 heures. « Tout a été résolu vers 22 heures », se félicite-t-il. Ce matin, la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement, de l'aménagement et des transports (Drieat) a effectué une inspection au sein de l'usine afin de déterminer les causes de l'incident. « Ils ont pour mission de déterminer s'il s'agissait d'une fuite ou le résultat d'une mauvaise manipulation », éclaire Frédéric Lavigne. Ce mercredi, l'usine était toujours fermée. « Elle pourrait rouvrir demain sauf si la Drieat propose des mesures de fermeture, prévient-il. Ce sera décidé en fonction des résultats. » Selon lui, aucun dégât majeur n'est finalement à déplorer. « Des cuves ont été un peu salies ou dégazées mais rien de méchant, conclut-il. Il faut désormais mettre en place des mesures correctives. » Et plutôt deux fois qu'une car, en février dernier, la même usine avait fait l'objet d'une inspection de la Drieat à la suite d'une émanation de gaz toxique causée par le mélange d'acide sulfurique et de javel, deux matières incompatibles. Deux employés d'Univar et deux autres d'un prestataire avaient été « incommodés », selon le rapport de la Drieat. L'administration avait sommé de présenter sous quinze jours « un rapport d'incident » et « les mesures envisagées pour qu'un tel incident ne se reproduise pas ». En mars 2023, Univar avait reçu une mise en demeure du préfet à la suite d'une inspection de la Drieat ayant noté, entre autres problèmes, « le stockage de produits chimiquement incompatibles ».