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Ces 5 signes qui prouvent que vous devez changer de chaussures

Ces 5 signes qui prouvent que vous devez changer de chaussures

Le Figaro5 days ago
Ampoules, ongles abîmés, maux de dos… Et si vos chaussures étaient en cause ? Trop petites, trop grandes ou trop usées, elles peuvent déséquilibrer tout le corps. Décryptage avec une podologue.
On pense souvent qu'un pied douloureux est le prix à payer pour venir à bout d'une randonnée ou pour porter de jolies chaussures, mais la réalité est tout autre. Ces douleurs vous envoient souvent deux informations : soit vous avez choisi la mauvaise paire, soit il est temps de renouveler vos chaussures parce qu'elles ne vous conviennent plus. Tour d'horizon des signes révélateurs.
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Un premier essayage probant
Il y a d'abord cette gêne, à peine perceptible, quand on enfile une paire. C'est souvent un pied qui ne trouve pas sa place, sans savoir s'il est trop comprimé ou trop lâche. Pour Fanny Pedebas, podologue et membre de l'Union Française pour la Santé du Pied (UFSP), il est essentiel d'oublier une fois pour toutes l'idée reçue selon laquelle «la chaussure va se faire». Ce n'est pas le pied qui s'adapte à la chaussure, mais la chaussure qui épouse le pied. «Une chaussure doit être confortable dès le premier essayage», insiste-t-elle. Pas besoin de période d'adaptation : si ça serre trop, ou l'inverse, si l'on se dit qu'on s'habituera, c'est que le modèle n'est pas adapté, et ne le sera jamais.
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Frottements et ampoules
C'est une situation fréquente : on enfile ses chaussures, on marche un peu plus que d'habitude, et le soir venu, une cloque apparaît. Ce signal n'est pas anodin. Comme le souligne Fanny Pedebas, l'ampoule, c'est le signe que la chaussure frotte, bouge, agresse. Elle est souvent le résultat d'un mauvais ajustement (une pointure trop petite ou trop grande) ou d'une matière trop rigide. Et ce n'est pas qu'un désagrément temporaire. «Les frottements répétés peuvent provoquer des douleurs à répétition, des cors, des callosités», précise la podologue.
Déformation du pied, de la marche, du corps
Si la chaussure est trop petite pour le pied, les dégâts peuvent s'installer sur le long terme. À force de comprimer, d'écraser, d'imposer un espace trop étroit à l'avant du pied, le corps s'adapte et se déforme. L'hallux valgus, familièrement appelé «oignon», en est une illustration. Cette déviation du gros orteil peut devenir douloureuse et handicaper la marche. «Le gros orteil joue un rôle clé dans la propulsion du pas. Quand il est dévié, c'est tout l'équilibre qui est modifié», explique Fanny Pedebas.
Commence alors le cercle vicieux. Les autres orteils compensent, parfois jusqu'à se recroqueviller et se contracter en griffes, occasionnant des douleurs articulaires et musculaires. Et comme le pied porte le reste du corps, si sa position est désaxée, la chaîne articulaire s'en trouve aussi déséquilibrée. «C'est souvent en traitant un genou ou un dos douloureux qu'on réalise que le problème vient du pied», rapporte la podologue. Une chaussure trop rigide, trop penchée ou trop usée peut ainsi provoquer des douleurs diffuses, loin du pied lui-même : dans les hanches, les lombaires, la nuque.
Des ongles bruns, épais, fragilisés
Nos ongles tentent aussi parfois d'attirer notre attention sur un dysfonctionnement de la chaussure. Si l'un d'entre eux devient brun, épais ou qu'il tombe, cela peut venir d'un traumatisme répété, provoqué par une chaussure trop petite ou trop rigide. «Les patients pensent souvent à une mycose mais très peu à une fragilité due à un défaut de chaussure», constate Fanny Pedebas. Bonne nouvelle toutefois, pour ceux dont l'ongle a été abîmé lourdement, des reconstructions d'ongles sont désormais possibles chez le podologue.
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Semelles tassées, contreforts écrasés, talons inclinés
Comme dit plus haut, l'usure de la chaussure ne doit pas non plus être négligée. Premier signe d'appel, ce moment étrange où l'on ne se sent plus «dans» ses souliers, où l'on glisse un peu sur un ou les côtés. Tout ceci indique que la structure est affectée. Semelles tassées, contreforts écrasés, talons inclinés… «Dès que le pied n'est plus maintenu correctement, on entre dans une mauvaise posture dès la première foulée», signale Fanny Pedebas. Et avec les mêmes dérèglements qu'occasionne une mauvaise pointure : les appuis sont biaisés, les articulations compensent, la colonne se tasse ou se creuse. De là des douleurs aux chevilles, aux genoux, aux hanches ou dans le bas du dos peuvent apparaître.
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Vigilance pour les enfants, les personnes âgées et les sportifs
Certains pieds méritent plus d'attention que d'autres. Chez les enfants en pleine croissance, une chaussure trop rigide ou trop petite peut freiner leur motricité, les faire trébucher, ou entraîner des déformations durables. Même vigilance pour les personnes âgées : des souliers inadéquats peuvent suffire à déséquilibrer la marche ou à provoquer une chute, informe la podologue. Quant aux patients diabétiques ou atteints d'arthrose, le chaussage fait partie du soin et doit être contrôlé.
Les sportifs doivent également être attentifs à ce qu'ils portent. Pour courir, marcher vite ou sauter, la basket doit être ni trop grande, ni trop petite. «En course à pied, on recommande une pointure au-dessus, et un bon laçage», souligne Fanny Pedebas. Une paire de running, c'est aussi une durée de vie : en moyenne 1 500 km, ou une année. «Certaines marques indiquent une date de péremption», note la podologue. Passé ladite date, même si les baskets semblent intactes, les matériaux ont perdu en performance.
Comment trouver la bonne pointure ?
Et pour des chaussures de ville, comment faire le bon choix au moment de l'achat ? La spécialiste recommande en priorité d'essayer ses chaussures en fin de journée, surtout quand on a tendance à avoir les pieds gonflés. En effet, c'est à ce moment-là qu'on saura si la chaussure reste confortable même après plusieurs heures debout. Il faut aussi pouvoir marcher avec, sentir si les orteils peuvent bouger librement, si l'on n'agrippe pas, si le talon est bien tenu. Et si vous portez des semelles orthopédiques, pensez à les apporter au moment de l'essayage.
Pour vérifier la bonne longueur au niveau de la pointure, un repère simple : il doit rester l'équivalent d'un pouce entre le bout de la chaussure et le gros orteil. Chez les enfants, on peut aussi sortir la semelle intérieure et poser leur pied dessus : si les orteils (le gros surtout) touchent ou dépassent le bord, c'est trop petit.
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