logo
Guerre en Ukraine : au moins quatre morts et 36 blessés dans des attaques russes dans la nuit

Guerre en Ukraine : au moins quatre morts et 36 blessés dans des attaques russes dans la nuit

Le Parisien07-07-2025
La
guerre se poursuit
. Des attaques
de drones
et d'artillerie russes contre plusieurs régions d'Ukraine ont fait au moins quatre morts et 36 blessés dans la nuit de dimanche à ce lundi, ont annoncé les autorités locales.
Ces attaques ont fait au moins deux morts et deux blessés dans la région de Soumy, un mort et deux blessés dans la région de Kherson, un mort dans la région d'Odessa, 27 blessés dans la région de Kharkiv et cinq blessés dans la région de Dnipropetrovsk, selon les gouverneurs et maires des zones concernées. Des drones russes ont également frappé la capitale Kiev, endommageant des immeubles mais sans faire de victime, a écrit sur Telegram le maire Vitali Klitschko.
Vendredi,
l'armée russe avait tiré plus de 530 drones explosifs et une dizaine de missiles
, notamment sur Kiev, faisant au moins deux morts. Il s'agissait de l'attaque de drones la plus massive depuis le début du conflit en février 2022, selon les autorités ukrainiennes.
Du côté russe, le ministère de la Défense a annoncé l'interception dans la nuit de dimanche à ce lundi de 91 drones ukrainiens, dont 20 dans la région de Belgorod, 14 dans la région de Koursk et huit dans la région de Moscou.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Guerre en Ukraine : au moins onze blessés dans des attaques russes nocturnes
Guerre en Ukraine : au moins onze blessés dans des attaques russes nocturnes

Le Figaro

time13 hours ago

  • Le Figaro

Guerre en Ukraine : au moins onze blessés dans des attaques russes nocturnes

Vingt-huit drones russes ont ciblé la région de Vinnytsia (centre ouest), touchant notamment des installations industrielles dans la nuit de mardi à mercredi. Des attaques russes ont fait au moins 11 blessés en Ukraine dans la nuit de mardi à mercredi, ont rapporté les autorités des différentes régions touchées. Vingt-huit drones russes ont ciblé la région de Vinnytsia (centre ouest), touchant notamment des installations industrielles, a indiqué Natalya Zabolotna, une responsable de l'administration militaire locale, sur Facebook. Sept personnes ont été blessées, parmi lesquelles deux souffrent de «graves brûlures», selon elle. À Kharkiv, dans le nord-est du pays, une attaque russe a fait trois blessés, a par ailleurs indiqué le gouverneur Oleg Synegoubov. Quant à Kryvyï Rig, dans la région de Dnipropetrovsk (est), les forces de Moscou ont conduit une attaque «massive», selon un message Telegram du gouverneur Serguiï Lyssak. Publicité Des frappes russes quasi quotidiennes «L'ennemi a non seulement dirigé des drones contre la ville, mais a aussi tiré un missile», a ajouté Serguïi Lyssak, faisant état d'un blessé - un adolescent de 17 ans hospitalisé dans un état grave. D'après le maire de Kryvyï Rig, Oleksandre Vilkoul, «un missile balistique et 28 (drones) Shahed» ont été lancés simultanément sur la ville, détruisant une installation industrielle. La Russie vise quasi quotidiennement les villes ukrainiennes au moyen d'attaques aériennes, dans le cadre de son offensive lancée en février 2022. Lundi, le président américain s'est engagé à fournir des équipements militaires supplémentaires à Kiev et a donné 50 jours à la Russie pour mettre fin au conflit. Il a également appelé mardi l'Ukraine à ne pas prendre pour cible la capitale russe, Moscou.

Irak : trois champs pétrolifères touchés par des attaques de drones au Kurdistan irakien
Irak : trois champs pétrolifères touchés par des attaques de drones au Kurdistan irakien

Le Figaro

time13 hours ago

  • Le Figaro

Irak : trois champs pétrolifères touchés par des attaques de drones au Kurdistan irakien

Longtemps en proie à des conflits, l'Irak est fréquemment confronté à des attaques de ce type, souvent liées à des luttes d'influence par procuration entre l'Iran, les États-Unis et leur allié Israël. Trois champs pétrolifères de la région autonome du Kurdistan, dans le nord de l'Irak, ont été touchés ce mercredi matin par des attaques de drones chargés d'explosifs, ont indiqué les forces kurdes, au lendemain d'une attaque similaire ayant entraîné l'interruption des activités d'un champ pétrolifère. Ces dernières semaines, l'Irak a été le théâtre d'une série d'attaques de drones et de roquettes non revendiquées. Celles de mercredi portent à cinq le nombre de champs pétrolifères touchés au Kurdistan en l'espace d'une semaine. Publicité «À 06H00 et 06H15 (03H00 et 03H15 GMT), deux drones chargés d'explosifs ont attaqué» le champ pétrolifère de Pechkabir, exploité par le groupe pétrolier norvégien DNO, et à 07H00 (04H00 GMT), un drone similaire a frappé le champ de Tawke, dans le district de Zakho, ont indiqué les services de lutte contre le terrorisme du Kurdistan. Une autre attaque à 07H14 (04H14 GMT) a visé un champ pétrolifère géré par les États-Unis dans la province de Dohuk. Aucune victime n'a été signalée. Au lendemain d'une autre attaque Longtemps en proie à des conflits, l'Irak est fréquemment confronté à des attaques de ce type, souvent liées à des luttes d'influence par procuration entre l'Iran, les États-Unis et leur allié Israël. Ces attaques surviennent également à un moment où les tensions entre Bagdad et Erbil au sujet des exportations de pétrole s'exacerbent, un important oléoduc traversant la Turquie étant fermé depuis 2023 en raison de différends juridiques et de problèmes techniques. Les attaques de mercredi sont survenues au lendemain d'une autre attaque au drone chargé d'explosifs qui a entraîné la suspension des activités dans le champ pétrolifère de Sarsang, à Duhok, exploité par la société américaine HKN Energy. Lundi, un drone a été abattu près de l'aéroport d'Erbil tandis que deux autres ont touché le champ pétrolifère de Khourmala, dans la même province, causant des dégâts matériels. Le Kurdistan irakien se présente comme une relative oasis de stabilité dans un Irak instable, attirant les investisseurs étrangers grâce à ses liens étroits avec les États-Unis et les pays européens.

Guerre en Ukraine : « Capable de détruire les grandes villes russes », c'est quoi ce missile Tomahawk que Trump pourrait confier à Kiev ?
Guerre en Ukraine : « Capable de détruire les grandes villes russes », c'est quoi ce missile Tomahawk que Trump pourrait confier à Kiev ?

Le Parisien

time18 hours ago

  • Le Parisien

Guerre en Ukraine : « Capable de détruire les grandes villes russes », c'est quoi ce missile Tomahawk que Trump pourrait confier à Kiev ?

Donald Trump aurait-il, une fois de plus, changé de cap ? Après avoir gelé un temps les livraisons d'armes à l'Ukraine , le président américain a remis sur la table le plan d'aide actuel de 10 milliards de dollars . Le locataire de la Maison Blanche a également autorisé Kiev à utiliser des missiles ATACMS, et pencherait même pour passer à l'étape supérieure. Selon les révélations du Washington Post de ce lundi, Trump envisagerait de fournir des missiles de croisière Tomahawk. Une arme réclamée depuis l'année dernière par le président ukrainien Volodymyr Zelensky , mais que le gouvernement américain avait toujours refusé d'envoyer, d'après le New York Times. Mais pourquoi le Tomahawk est-il si important pour l' Ukraine ? Ce missile de croisière subsonique deviendrait tout simplement le missile à très longue portée le plus puissant entre les mains de Kiev. « Plus rapide » que des missiles longue portée classiques, selon le site spécialisé United24 , le Tomahawk, avec une portée de plus de 2 500 km, serait surtout « capable de toucher et détruire les grandes villes russes » comme Moscou et Saint-Pétersbourg. Actuellement, aucun autre missile de l'arsenal ukrainien ne peut atteindre ni une telle distance - le Tomahawk a une portée six à sept fois supérieure à celle des systèmes de missiles longue portée ATACMS dont l'Ukraine s'est dotée cette année - ni une telle puissance. Du long de ses 5,6 mètres, le Tomahawk peut emporter une ogive de 450 kg pour 1,3 tonne à la balance au total. Cette arme, d'une valeur de 1,5 million de dollars, a déjà fait ses preuves lors des frappes américaines en Iran à la fin du mois de juin. Lancé depuis des navires, sous-marins ou plates-formes terrestres, le Tomahawk permet une grande souplesse stratégique, et surtout une grande discrétion grâce à ses caractéristiques de vol. Le « BGM-109 », son nom officiel, est propulsé par un turboréacteur à double flux et peut voler à basse altitude, suivant le relief à des hauteurs d'environ 30 à 60 mètres, ce qui rend la détection radar difficile. En plus de cela, il garde une excellente précision par rapport à sa cible, grâce à un système combinant GPS, navigation inertielle et correspondance de contours du terrain (TERCOM). Il peut opérer soit selon une trajectoire préprogrammée, soit par communication satellite pour changer de cible en plein vol, s'attarder et modifier sa trajectoire sur commande. Développé à l'origine par General Dynamics dans les années 1970, puis repris par Raytheon, le missile Tomahawk a été utilisé pour la première fois en 1991, pendant la guerre du Golfe. 34 ans plus tard en Ukraine, aucune date précise n'est encore envoyée pour une quelconque livraison de Tomahawk , le missile ne faisant pas encore partie de la liste des armes envoyées par les États-Unis à l'Ukraine. « Ils pourraient être déployés ultérieurement si Trump souhaite obtenir davantage de moyens de pression », selon le chroniqueur du Washington Post David Ignatius. Le Tomahawk reste, pour l'instant, une arme de persuasion. Mais son utilisation par l'Ukraine s'en rapproche.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store