
Virus du Nil occidental : deux premiers cas autochtones détectés en Île-de-France
Cinq premiers cas du virus du Nil occidental avaient été détectés mi-en région Paca, dont trois à Hyères, dans le Var. Si, dans la majorité des cas, le patient ne présente aucun symptôme, 20 % des personnes infectées développent un syndrome pseudo-grippal avec potentiellement de la fièvre, des douleurs et des maux de tête.
Des complications neurologiques surviennent dans moins de 1 % des situations, notamment chez des personnes immunodéprimées ou âgées, et elles peuvent même conduire au décès.
> Plus d'informations dans quelques minutes
À voir aussi
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
38 minutes ago
- Le Parisien
« Ça a un côté madeleine de Proust » : Mais pourquoi aime-t-on autant les mots fléchés en vacances ?
C'est un incontournable de l'été, au même titre que les cornets de glace, les lunettes de soleil ou les parties de pétanque en espadrilles. Tous les ans, les mots fléchés en particulier, mais la presse ludique en général, trouvent leur place dans les sacs de plage des touristes, à côté du tube de crème solaire et du paquet de petits-beurre.


Le Parisien
38 minutes ago
- Le Parisien
« La science peut aujourd'hui tout faire » : Dolly, une brebis, un clone, une icône
« La science peut aujourd'hui tout faire » : Dolly, une brebis, un clone, une icône Série Épisode Tout l'été, le Parisien Week-End raconte le destin d'animaux qui ont laissé une trace dans l'Histoire, ou changé son cours… En juillet 1996 naît la plus célèbre des brebis, Dolly, premier mammifère généré à partir d'une cellule adulte. L'expérience, majeure pour la communauté scientifique, soulèvera de nombreuses questions éthiques. Par Aurélie Sipos Le 16 août 2025 à 11h15, modifié le 16 août 2025 à 11h15


L'Équipe
an hour ago
- L'Équipe
Les baskets montantes protègent-elles vraiment mieux les chevilles ?
Malléoles bien au chaud dans des chaussures hautes ou en totale liberté dans un modèle bas, quel est le meilleur choix pour faire du sport et limiter les risques de blessure ? On a sondé plusieurs experts. Qu'ils soient les yeux rivés sur un téléphone devant les modèles d'une boutique en ligne ou plantés devant les étagères dégoulinantes de baskets d'un magasin, une même question turlupine de nombreux sportifs : laquelle choisir ? Après les multiples paires enfilées, le défilé improvisé dans les rayons et le passage devant la glace pour mesurer son « flow », c'est peut-être le lointain souvenir d'un conseil susurré avec assurance qui les aidera à trancher : « Avec des montantes, tu te blesseras moins, la cheville sera bien tenue. » En s'engageant sur cette voie, le sportif du dimanche et le collectionneur de performances portent-ils vraiment un talisman anti entorse/fracture et autres réjouissances ? « L'idée que des baskets montantes protègent mieux les chevilles est un cliché très ancré. Ce qui ressort de la littérature scientifique, c'est que le fait d'avoir une chaussure dans laquelle on se sent bien, dans laquelle on est confortable prime, modère Florian Boyé, kiné du sport spécialisé en thérapie manuelle. C'est comme pour les étirements. Rien n'indique qu'il est nécessairement mieux d'en faire. Il faut privilégier le bien-être, le ressenti personnel. » Si leur efficacité avait été si implacable, l'ensemble des sports qui martyrisent les appuis auraient été infusés par la tendance, observe la podologue du sport Vanina Morel : « Elles sont plus présentes au basket par habitude. C'est lié à l'histoire de ce sport et à un effet mode porté par les équipementiers. Alors qu'au tennis, on porte des chaussures plus basses. Pourtant, les amortis, les arrêts, les appuis, y sont tout aussi violents. » Un rapide coup d'oeil vers les pieds des joueurs de l'équipe de France de basket, qui affronte l'Espagne ce samedi (21 heures) en préparation à l'Eurobasket, ou vers ceux des demi-finalistes du Masters 1 000 de Cincinnati, suffit à le constater. Trouver de la stabilité sans bloquer le mouvement Néanmoins, « pour quelqu'un d'hyperlaxe ou qui a des problèmes récurrents d'entorse, les baskets montantes peuvent amener de la stabilité. Une personne qui n'a pas de problème, en revanche, cela va lui bloquer la cheville et lui faire perdre en mobilité... C'est du cas par cas, reprend l'experte. En gros, pour celui qui ne marche pas bien, avoir une chaussure de rando haute et épaisse peut être utile, mais pour M. et Mme tout le monde, ce n'est pas forcément efficace ou recommandé. » En cas d'entorses ou de chevilles fragiles, Florian Boyé, qui collabore notamment avec le pôle espoirs de basket en Occitanie et l'équipe de France masculine de 3x3, privilégie l'utilisation d'un strap ou d'une bonne chevillière « achetée en pharmacie ou dans un établissement spécialisé », insiste-t-il, afin de préserver un maximum de mobilité. « Avec la chaussure haute, les risques biomécaniques augmentent. Si on n'est pas habitué, pas confortable, on ne va pas se comporter normalement au niveau du mouvement. La posture de départ sera différente, tu vas forcer un peu plus. Si tu te sens moins libre au niveau des chevilles, ton tibia, ton péroné, ton genou, ton bassin, vont venir amortir ce changement, ce qui aura des conséquences. » Gare à l'excès de confort Mobilité et confort étant les maîtres mots de la dernière décennie, il est peu étonnant que les modèles hauts soient en voie de disparition au profit des modèles mid (mi-haut) ou bas. Et ce, même chez les manieurs de la balle orange, bastion de la toute première chaussure de sport dotée d'une semelle en caoutchouc (en 1917, par Converse). « Personnellement, j'ai porté à la fois des montantes et des basses. Mon choix dépendait plus du confort, de la mobilité et des sensations que de la prévention pure des blessures. Pour moi, les montantes ne garantissent pas forcément une meilleure protection. Et j'ai clairement constaté un changement ces dernières années : de plus en plus de joueurs, même au haut niveau, optent pour des basses ou des mid, grâce aux évolutions technologiques et au design », éclaire Olivia Époupa, ex-meneuse de l'équipe de France de basket. Pour Florian Boyer, la bascule s'est opérée au début des années 2010. « Il reste encore quelques chaussures hautes, mais elles sont très différentes des modèles qu'on trouvait encore il y a dix, quinze ans, très lourds, très hauts. Parce que le basket a évolué. Le jeu va plus vite, il y a plus de verticalité. Les sportifs ont besoin d'une chaussure qui réponde à ces évolutions ». Comment la chaussure signature de Shai est devenue la paire la plus attendue de la NBA N'allez pas croire pour autant que cette nouvelle ère, dominée par les baskets basses, est exemptée de problèmes. « Beaucoup de modèles développés actuellement par les marques sont des chaussons, parfois sans lacet, ou bien avec des lacets essentiellement esthétiques. Cela peut être gênant parce qu'on va manquer de maintien. Limiter les risques de blessure, cela passe aussi par le fait de bien lacer ses chaussures et de s'équiper de bonnes chaussettes, rappelle Florian Boyé. Une attention particulière doit être dirigée vers la malléole et la façon dont la tige s'enroule autour d'elle. Un arrondi mal adapté à la morphologie peut causer frottements, blocages et établir un terrain fertile aux blessures. Une publication partagée par adidas Basketball (@adidasbasketball) Le praticien résume : « L'important est de ne pas se sentir limité sur ses appuis, dans ses sauts, et que la basket n'entraîne pas chez l'athlète une adaptation structurelle, ce qui va entraîner des douleurs fréquentes aux mêmes endroits. » Il faut que la chaussure épouse au mieux toutes les aspérités du pied, suive ses mouvements, tout en restant bien en place. La bonne nouvelle étant que l'offre n'ayant jamais été aussi riche, il n'a jamais été aussi simple de trouver chaussure à son pied.