Série : rafraîchissant « Made in Finland »
« Made in Finland » commence en mai 1988. Nokia, fleuron industriel finlandais, est alors un conglomérat aux activités très diversifiées, allant du papier aux bottes en caoutchouc, en passant par l'électronique. A sa tête, Kari Kairamo, un patron excentrique et visionnaire, multiplie les acquisitions en vue de bâtir un empire mondial. Mais acculé par les difficultés financières, il finit par se suicider.
C'est son fidèle directeur financier Jorma Ollila qui le remplace. Plus prudent, il ne va pas renoncer pour autant au rêve de son prédécesseur. Il faudra quatre ans pour lancer le premier GSM de série, coiffant au poteau tous ses concurrents mondiaux. Ce succès incombera notamment à un ingénieur brillant à la tête brûlée, Risto Salminen, et à sa bande de geeks fort sympathiques.
Comme souvent dans les séries finlandaises, le ton est à la comédie noire, sarcastique et plutôt crue, tranchant agréablement avec les codes hollywoodiens. Fin des années 1980 oblige, les couleurs, les costumes, les décors, la musique ont un côté ringard assumé qui participe au charme de cette série passionnante sans se prendre au sérieux.
En entremêlant les destins de personnages fictifs et réels - qu'il s'agisse des inventeurs du téléphone, des deux juristes qui remportent un procès pour plagiat contre le géant américain Motorola, ou des dirigeants de Nokia - la série de Maarit Lalli parvient à maintenir l'intérêt du spectateur tout en retraçant avec finesse les prémices d'une révolution mobile qui a transformé notre monde.
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« Arrêtez de détruire les jeux vidéo » : une pétition contre la désactivation des serveurs récolte un million de signatures
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