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Des économies bien intégrées

Des économies bien intégrées

La Presse3 days ago
Plusieurs chiffres montrent les forts liens économiques entre l'État du Maine et le Canada
-27 %
Baisse du nombre de visiteurs canadiens dans le Maine en mai 2025, comparativement à la même période l'an dernier.
Source : Services frontaliers américains
498 millions US
Somme totale dépensée en 2024 par les 800 000 visiteurs canadiens lors de leur séjour dans l'État américain
Source : Bureau du tourisme du Maine
6 milliards US
Valeur totale des échanges commerciaux entre le Canada et l'État du Maine en 2024. La plus grande portion de ces échanges de biens et services, soit 4,7 milliards, provenait du Canada.
Source : Maine International Trade Centrer
Bois d'œuvre et homards
Le Canada est le principal partenaire commercial du Maine. Le Maine y a exporté 775 million US en produits forestiers en 2023. Et chaque année, le Maine exporte beaucoup de homards, d'une valeur d'environ 200 millions de dollars US.
Source : Maine International Trade Center (MITC)
5350
Nombre de travailleurs employés dans le Maine par les 94 entreprises de propriété canadienne
Source : Maine International Trade Center (MITC)
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Grande entrevue – Jean-Sébastien Joly, PDG d'Intelcom
Grande entrevue – Jean-Sébastien Joly, PDG d'Intelcom

La Presse

time3 hours ago

  • La Presse

Grande entrevue – Jean-Sébastien Joly, PDG d'Intelcom

Même si l'entreprise montréalaise de livraison rapide de colis Intelcom a profité en début d'année de la fermeture des sept entrepôts d'Amazon au Québec, son PDG, Jean-Sébastien Joly, n'a pas cherché à faire l'acquisition des sites du géant américain du commerce en ligne pour prendre davantage d'expansion. « Nous, on préfère s'occuper de nos propres affaires », explique-t-il, dans son bureau du quartier Griffintown. En fait, l'entrepreneur a appris, le 22 janvier dernier, qu'Amazon allait fermer ses entrepôts au Québec à peine cinq minutes avant tout le monde. Une décision qui l'a donc pris par surprise, mais qui ne l'a pas poussé à surréagir. On ne voulait pas se mêler des affaires des autres, on n'était pas prêts à accueillir cette masse-là. Amazon, c'est un gros client, mais c'est aussi un gros concurrent. Jean-Sébastien Joly, PDG d'Intelcom Ancien directeur financier chez Mediagrif, Jean-Sébastien Joly s'est joint à Intelcom en 2007 comme vice-président, finances et opérations, et a racheté l'entreprise à son fondateur, Daniel Hudon, en 2017, avec la participation de la Caisse de dépôt et de la Banque de développement du Canada (BDC). « Depuis 2018, on enregistre un taux de croissance annuel de 40 %, année après année. On a racheté la participation de la BDC et la Caisse détient moins de 20 % de nos actions, c'est un placement payant pour elle », souligne le PDG d'Intelcom. Selon lui, le succès de l'entreprise spécialisée dans la livraison dite du dernier kilomètre, c'est le développement d'une technologie qui lui permet d'optimiser les parcours des livreurs à partir de la géolocalisation plutôt que d'y aller par regroupement de codes postaux. « Amazon s'est intéressée à notre concept dès 2017 et nous a adoptés comme solution de livraison du dernier kilomètre, sept jours sur sept, de 8 h à 22 h », explique Jean-Sébastien Joly. Intelcom fait affaire avec des entreprises de livraison en sous-traitance, elle n'a aucun chauffeur attitré, mais exploite aujourd'hui 103 centres de tri partout au Canada, ce qui lui assure une couverture de 94 % du territoire du pays. L'entreprise compte 4500 employés, avec 450 personnes qui travaillent à son siège social montréalais, dont 175 font partie de son équipe de développement technologique, et une vingtaine de spécialistes en intelligence artificielle. « Nos grands centres de tri de Montréal, Toronto et bientôt Laval sont automatisés et peuvent faire transiter de 75 000 à 150 000 colis par jour. Nos plus petits sites en région peuvent manipuler de 2000 à 5000 colis par jour », résume Jean-Sébastien Joly. Un concept en mouvement Intelcom a réalisé une première percée à l'international il y a trois ans et demi, lorsqu'à la demande de clients, elle a reproduit son modèle en Australie. « On n'a rien à envier à aucune entreprise dans le monde. Durant la COVID, certains de nos clients revendeurs ont constaté qu'on avait mieux performé que les autres et ils nous ont demandé de lancer une opération en Australie. « On est rendus avec 15 entrepôts qui nous permettent de couvrir 70 % du territoire. D'ici la fin de 2026, on va couvrir 95 % du territoire australien 7 jours par semaine. On va passer de 200 employés à près de 1000 », anticipe le PDG. D'ici trois semaines, Intelcom va ouvrir une autre plateforme de livraison à l'international avec l'entrée en service d'un centre de tri entièrement automatisé aux Pays-Bas, dans la ville de Gouda, qui lui permettra de rejoindre l'entièreté des 18 millions de Néerlandais. « À partir de Gouda, on peut traverser l'ensemble du pays en moins de deux heures et demie. Ça simplifie l'opération », observe Jean-Sébastien Joly. Chose certaine, l'entreprise n'est pas vraiment attirée par le marché américain, qui est déjà bien pourvu, mais surtout parce que les États-Unis disposent d'un service postal efficace, tout comme la France, l'Angleterre et l'Allemagne, des marchés moins attirants pour Intelcom. C'est sous la marque de commerce Dragonfly qu'Intelcom réalise sa percée à l'extérieur du Québec, pour la simple raison que la multinationale des microprocesseurs Intel a obtenu un jugement à l'époque afin que le nom Intelcom ne soit pas utilisé à l'extérieur du Canada. Au Québec, l'entreprise a décidé de garder Intelcom et ne pas imposer un nom anglophone à sa large clientèle. Outre le développement international qui va se poursuivre à bonne cadence selon les occasions de marché, Intelcom a ciblé d'autres axes de croissance en développant de nouveaux services dans le marché canadien. « On s'est associés avec Couche-Tard, où les gens qui veulent échanger la marchandise qui leur a été livrée peuvent faire le retour en déposant leur colis dans les dépanneurs », explique le PDG d'Intelcom. L'entreprise n'exclut pas de réaliser des acquisitions dans certains marchés étrangers et pourrait même, le cas échéant, procéder à un premier appel public à l'épargne si une occasion d'envergure se présentait. « Pour le moment, on est capables de financer notre expansion et nos acquisitions avec nos liquidités. Mais s'il y avait une acquisition qui nécessitait qu'on aille public, on pourrait le faire », convient l'entrepreneur. Intelcom a mis en place toutes les structures de gouvernance que l'on retrouve dans les sociétés ouvertes, dont un conseil d'administration, afin de se préparer à toute éventualité. En fait, selon son PDG, même s'il y a présentement une grande disponibilité de capitaux, ce serait une consécration que de devenir une entreprise publique un jour, une possibilité équivalente à gagner la Coupe Stanley pour Jean-Sébastien Joly.

L'aérogare prend de l'ampleur, et le prix aussi
L'aérogare prend de l'ampleur, et le prix aussi

La Presse

time5 hours ago

  • La Presse

L'aérogare prend de l'ampleur, et le prix aussi

Station de dégivrage, réfection des pistes et électrification de véhicules de services : le projet d'aérogare à MET-Aéroport métropolitain de Montréal, à Saint-Hubert, prend de l'ampleur, au point où il coûtera un demi-milliard de dollars, plus du double que ce qui avait été annoncé. Étonnamment, ce n'est pas l'inflation qui est montrée du doigt par les promoteurs afin d'expliquer le décalage entre la facture de 200 millions au moment de lever le voile sur le chantier, en 2023, et le budget actuel. Oui, il y a un léger effet inflationniste sur le chantier de l'aérogare. Mais c'est essentiellement de nouveaux projets « côté ville » et « côté air » qui ont fait bouger l'aiguille. La raison ? Contrairement à la plupart des aéroports, où la plupart des services (dégivrage, gestion des bagages, services alimentaires, etc.) sont assurés par des sous-traitants, on a décidé de faire l'inverse en banlieue sud de la métropole. « Ce modèle d'affaires coûte plus cher parce que l'on achète plus d'équipements et que l'on ajoute des infrastructures », affirme le vice-président des affaires corporatives et des communications de MET, Simon-Pierre Diamond. « Mais on a l'assurance qu'il n'y aura pas de dispute entre les sous-traitants. S'il y a plus de demandes dans un département, nos employés d'une autre section seront aptes à aller donner un coup de main. » Et c'est le secteur privé qui a continué de financer les ajouts d'équipement, assure-t-on. Jusqu'à 4 millions de passagers Pour la petite histoire, le terminal de MET-Aéroport métropolitain de Montréal devrait accueillir ses premiers passagers un peu plus tard cette année. La construction est « complétée à 75 % », affirment les promoteurs. Annuellement, le bâtiment, dont la construction avait été annoncée en février 2023, sera doté d'une capacité annuelle de 4 millions de passagers — il ne faut toutefois pas s'attendre à ce volume dès le début des activités. La desserte du terminal sera principalement canadienne et régionale, étant donné qu'Aéroports de Montréal jouit toujours d'un monopole sur les liaisons internationales. Porter Airlines sera le principal utilisateur de l'infrastructure vers les principales grandes villes canadiennes, tandis que le transporteur québécois Pascan Aviation se concentrera sur les marchés régionaux. Beaucoup d'ajouts Les choses ont changé depuis l'annonce officielle. Au fil du temps, les promoteurs ont décidé d'appuyer « immédiatement » sur l'accélérateur plutôt que d'avoir à effectuer des mises à niveau dans quelques années. Le temps dira s'ils auront raison ou non. Qu'est-ce que cela signifie sur le terrain ? Du « côté air », où les appareils décollent et atterrissent, près de 145 millions seront injectés. Cela se traduira par l'aménagement d'un centre dédié de dégivrage capable d'accueillir simultanément deux avions monocouloirs. Le centre sera équipé d'un système automatique de récupération du glycol. Ce genre de station, que l'on retrouve surtout dans des aéroports internationaux comme Montréal-Trudeau et Pearson (Toronto) au pays, coûte généralement entre 30 et 60 millions. De plus, 40 millions ont été débloqués pour la réfection des pistes et l'aménagement de routes de service afin de faciliter la circulation des avions depuis l'aérogare jusqu'aux pistes de décollage. « On devait allonger une voie de circulation (taxiway), dit M. Diamond. Finalement, on a décidé d'en faire deux. Les appareils monocouloirs auront un accès plus rapide aux pistes. » PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Le vice-président des affaires corporatives et des communications de MET, Simon-Pierre Diamond Faire des travaux quand les activités sont en marche, c'est hautement compliqué et cela a un impact sur les passagers. Là, on le fait de façon préalable. Simon-Pierre Diamond, vice-président des affaires corporatives et des communications de MET Du « côté ville », le stationnement a été agrandi, avec l'ajout de 1000 places. Du « côté piste », le choix de l'électrification a aussi été fait pour ce qui est des véhicules au sol (remorquage des appareils, transport des bagages, etc.), ce qui fait grimper les coûts d'acquisition. À l'intérieur de l'aérogare, pour améliorer la fluidité des passagers, tout sera mis en place pour offrir « ACSTA Plus », de l'Agence canadienne de la sûreté du transport aérien. Il s'agit de postes qui permettent à davantage de voyageurs de passer en même temps. Presque juste le privé C'est un partenariat entre Porter et la firme d'investissement australienne Macquarie Asset Management qui a fait sortir l'aérogare de terre. Les promoteurs ont aussi eu droit à un prêt de 90 millions de la Banque de l'infrastructure du Canada (BIC), une société d'État fédérale créée en 2017 pour financer de nouveaux projets générateurs de revenus, comme ceux qui favorisent la connectivité. Sans tambour ni trompette, le Mouvement Desjardins est aussi dans le portrait, a constaté La Presse. La participation du groupe financier coopératif n'avait pas été communiquée publiquement. « Bien que cette participation n'ait pas fait l'objet d'une annonce publique formelle jusqu'à maintenant, elle reflète notre engagement à appuyer des initiatives porteuses pour le Québec », écrit le porte-parole de Desjardins, Jean-Benoît Turcotti, dans une déclaration transmise par courriel. Évoquant des éléments de « confidentialité », la coopérative établie à Lévis n'a pas voulu préciser la somme prêtée aux promoteurs du projet, ni le moment où elle a décidé de monter à bord du projet. Selon nos informations, Desjardins fait partie du montage financier depuis le début de 2024 — période où la BIC avait confirmé son prêt. L'aérogare de MET en bref Capacité annuelle : 4 millions de passagers Empreinte : neuf portes d'embarquement Principaux utilisateurs au début : Porter Airlines et Pascan Aviation Superficie : 21 000 mètres carrés (226 000 pieds carrés) Premiers passagers : plus tard en 2025

Starbucks s'attaque au télétravail
Starbucks s'attaque au télétravail

La Presse

time18 hours ago

  • La Presse

Starbucks s'attaque au télétravail

La chaîne de cafés américaine Starbucks exige le retour de certains télétravailleurs à son siège social et augmente le nombre de jours de présence au bureau des employés. Dee-ann Durbin Associated Press Dans une lettre adressée aux employés et publiée lundi, le président-directeur général de Starbucks, Brian Niccol, annonce que les employés devront être au bureau quatre jours par semaine à compter de début octobre, au lieu de trois. L'entreprise de Seattle, aux États-Unis, précise que tous les « responsables du personnel » de l'entreprise devront être établis à Seattle ou à Toronto d'ici 12 mois. Il s'agit d'une évolution par rapport à février, quand les vice-présidents ont dû déménager à Seattle ou à Toronto. Starbucks indique que les employés travaillant sous la direction de ces responsables ne seraient pas invités à déménager. Cependant, l'entreprise spécifie que toutes les embauches pour des postes futurs et les mutations latérales exigeront que les employés soient établis à Seattle ou à Toronto. « Nous rétablissons notre culture d'entreprise, car nous donnons le meilleur de nous-mêmes lorsque nous sommes ensemble. Nous partageons nos idées plus efficacement, résolvons les problèmes complexes de manière créative et avançons beaucoup plus vite », écrit M. Niccol dans sa lettre. Il explique que les employés concernés qui choisissent de ne pas déménager pourront bénéficier d'un programme de départ volontaire unique assorti d'une indemnité. Si de nombreux employés ont apprécié le télétravail pendant la pandémie, la demande de retour au bureau à temps plein s'est accrue au cours de l'année écoulée. De grands employeurs aux États-Unis, comme Amazon, AT & T et le gouvernement fédéral, ont exigé de leurs employés qu'ils travaillent sur leurs sites cinq jours par semaine. La concurrence pour les emplois entièrement à distance est féroce. Lori Torgerson, porte-parole de Starbucks, indique ne pas disposer du décompte des employés qui occupent actuellement des postes de « responsables » ou qui travaillent à distance. Starbucks compte 16 000 employés de soutien dans le monde, dont des torréfacteurs et du personnel d'entrepôt. M. Niccol n'était pas tenu de déménager à Seattle lorsqu'il a été embauché à la tête de Starbucks en août dernier. Au lieu de cela, l'entreprise avait annoncé qu'elle l'aiderait à installer un bureau près de son domicile à Newport Beach, en Californie, et lui donnerait accès à un jet privé pour se rendre à Seattle. Depuis, M. Niccol a acheté une maison à Seattle et est fréquemment aperçu au siège social de l'entreprise, selon Mme Torgerson. Avec des informations de Cathy Bussewitz, à New York.

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