Résistante, fleurie 8 mois consécutifs, sans entretien : cette plante se passe d'un jardinier
Pour jardiner, il est nécessaire de s'approprier les caractéristiques de chaque plante : leurs besoins, leur comportement face au climat, les gestes adaptés pour les tailler et leur apporter les nutriments essentiels. À cela, s'ajoute le défi de la floraison continue. Quelles espèces choisir pour obtenir des fleurs du printemps à l'automne ? Comment associer les couleurs, les hauteurs, les textures ?
Ce travail suppose du temps, de la patience et un savoir-faire que tout le monde ne possède pas. Faut-il pour autant renoncer au jardin fleuri ? Pas forcément, car certaines plantes font exception à toutes ces contraintes. L'une d'elles, en particulier, possède des atouts insoupçonnés. Focus sur une étonnante vivace.
Publicité
Le gaura : une vivace aussi belle que facile à vivre
Cette plante vivace (Gaura lindheimeri), de la famille des Onagracées, se distingue par son feuillage caduc, ses tiges graciles et ses fleurs légères allant du blanc au rose pâle. Ces dernières ont pour particularité de se renouveler presque sans interruption pendant plus de huit mois. Composées de quatre pétales fins et de huit étamines proéminentes, elles évoquent de petites étoiles en mouvement. Grâce à son feuillage fin et élancé, le gaura peut atteindre jusqu'à 1 mètre de hauteur et forme de jolies touffes aériennes.
Mais le gaura ne se contente pas d'éblouir par sa floraison. Il est également reconnu pour sa robustesse et sa capacité à s'épanouir en tout milieu, ou presque. Peu exigeant, il tolère les sols pauvres, les expositions ensoleillées et les périodes de sécheresse passagère. Une fois bien installé, il pousse sans difficulté et demande peu d'interventions : il est donc le choix idéal pour ceux qui veulent un jardin sans les corvées qui vont avec.
Une floraison continue jusqu'aux premières gelées
Et si une seule plante suffisait à faire durer l'été au jardin ? Avec le gaura, ce scénario devient tout à fait possible. Sa floraison débute dès que les températures dépassent les 15 °C, souvent dès le mois de mai, et se prolonge jusqu'aux premières gelées. Ses tiges fines produisent continuellement de nouveaux boutons floraux, sans qu'il soit nécessaire de supprimer les fleurs fanées.
De plus, le gaura se marie très bien avec d'autres plantes et permet de composer un décor à la fois équilibré et vivant. Parmi celles qui s'accordent parfaitement, on trouve l'achillée millefeuille et l'herbe à chat. Ces espèces robustes, bien adaptées au climat tempéré, apportent des nuances et des textures complémentaires qui mettent en valeur la délicatesse des fleurs du gaura. Également faciles d'entretien, elles nécessitent peu d'arrosage une fois installées et supportent parfaitement la sécheresse.
À lire aussi Quelles sont ces plantes qui résistent à la chaleur et ne demandent que peu d'entretien ?
Facile à vivre, le gaura convient parfaitement aux jardiniers débutants. Il suffit de l'arroser en cas de sécheresse prolongée, de pailler le sol pour limiter l'évaporation et de rabattre la touffe à 10 cm en fin d'hiver. Vous pouvez aussi couper les tiges fanées pour encourager les nouvelles floraisons. D'une longévité limitée, il vous faudra toutefois le remplacer ou le bouturer tous les 3 à 4 ans, même s'il reste généreux durant ses premières années.
Hashtags
Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes
Le Parisien
4 hours ago
- Le Parisien
Nice déploie des kiosques de police municipale sur les lieux touristiques
On connaissait les kiosques à journaux ou les kiosques à glace. Place désormais aux kiosques… à policiers municipaux . La ville de Nice a lancé, lundi, l'expérimentation de deux guérites dans lesquelles des agents se relaient, sept jours sur sept en journée, sur les places Garibaldi et Masséna. Assez visibles, les petits préfabriqués bleus constituent un point de contact de proximité avec la population qui peut y signaler directement des troubles à l'ordre public ou des incivilités. « Des patrouilles seront dans le secteur et pourront être mobilisées encore plus rapidement depuis ces endroits », promet une responsable. Les kiosques, prévus au départ exclusivement pour la police municipale, portent également une mission d'accueil multiservice grâce à la présence d'agents de proximité et de la réserve civile, ainsi que des employés de l'office de tourisme. « Un dispositif similaire avait été mis en place durant l'Unoc (la conférence de l'ONU sur les océans) , en juin dernier. 6 000 personnes avaient été reçues, donc nous avons décidé de faire évoluer le projet pour le transformer en un dispositif plus large afin de répondre à une grande diversité de besoins », détaille le maire Christian Estrosi. Au-delà des soucis éventuels de sécurité, les habitants et les nombreux touristes ont donc, aussi, la possibilité de venir y poser des questions, obtenir de la documentation et effectuer des doléances « qui devront être traitées dans un délai de 24 heures ». Si le test de deux mois est concluant, ces installations devraient se multiplier dans d'autres lieux très fréquentés de la ville comme la gare, l'avenue commerçante Jean-Médecin, le port et l'ouest de Nice.
Le Parisien
4 hours ago
- Le Parisien
« 300 000 euros d'économies par an » : cette agglomération mise sur l'IA pour réparer les fuites de son réseau d'eau
Gilet orange fluo sur le dos et casque audio sur les oreilles, Aymeric Declercq écoute l'eau ruisseler. Pas celle qui dévale en trombe le ciel pluvieux de ce lundi 21 juillet mais celle qui coule à un peu moins 1,5 m sous ses pieds, dans une canalisation enterrée sous le trottoir d'une rue de Saint-Pierre-du-Perray (Essonne) . Quelques jours auparavant, ce technicien de la régie de l'eau de Grand Paris Sud (GPS) a ainsi repéré un débit anormal dans le secteur grâce à son logiciel de supervision du réseau de distribution d'eau potable.
Le Parisien
4 hours ago
- Le Parisien
Versailles : centre de neurologie, maison de soins palliatifs, extension de l'hôpital… l'offre de santé s'étoffe
Trouver un médecin à Versailles (Yvelines) dans l'urgence n'est pas toujours facile, mais pas non plus une mission impossible. Contrairement à certains secteurs des Yvelines confrontées à la désertification médicale , la cité royale tire à peu près son épingle du jeu. Selon la caisse primaire d'assurance Maladie (CPAM), elle compte actuellement 73 généralistes, 75 dentistes, 15 ophtalmologues 24 gynécologues, 21 psychiatres pour près de 84 000 habitants. Des chiffres quasiment inchangés depuis cinq ans. Durant cette période, elle a perdu 2 généralistes, mais gagné 4 gynécologues.
