Les images les plus proches du Soleil dévoilées par la Nasa
la Nasa
la semaine dernière.
Elles ont été prises par
la sonde Parker
lors de son passage à proximité de l'astre le 24 décembre 2024. L'engin avait pu entrer dans l'orbite solaire et s'approcher à près de 6,1 millions de kilomètres de la surface de l'étoile. Un record de proximité réédité depuis en mars et en juin 2025.
« Nous attendions ce moment depuis la fin des années 1950 », s'est réjoui Nour Rawafi, responsable scientifique de la mission Parker. D'autres
sondes spatiales
avaient déjà étudié le Soleil auparavant, mais à une distance bien plus lointaine.
Plus en détail, les images, qui ont été montées dans une vidéo de quelques secondes, révèlent en haute résolution
des éjections de masse coronale (CME)
, un phénomène à l'origine de
l'apparition d'aurores boréales
spectaculaires visibles dans une grande partie du monde.
Autres scènes immortalisées,
le vent solaire
qui joue un rôle essentiel dans la propagation des éruptions. Deux phénomènes qui peuvent avoir un impact terrestre.
Surcharge dans le réseau électrique, perturbation des communications ou encore dommage sur des satellites sont par exemple évoqués. Avec ces vidéos, les scientifiques pourraient donc mieux comprendre la météo spatiale et adapter la protection de la Terre aux
menaces solaires
.
La sonde Parker poursuit de son côté sa mission autour du soleil, son autonomie en carburant et la résistance des panneaux solaires lui permettant de fonctionner pendant plusieurs décennies. Lorsque la mission de la sonde Parker s'achèvera, l'engin se désintégrera jusqu'à devenir, selon Nour Rawafi, « une partie du vent solaire lui-même ».
En attendant, le prochain objectif fixé par les scientifiques de la mission Parker, est d'assister à
une tempête solaire extrême
comme celle survenue en 2003 et surnommée les « tempêtes d'Halloween ». Un objectif partagé par Nour Rawafi : « Capter l'une de ces gigantesques éruptions… Ce serait un rêve ».
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